Texte intégral
Le Premier Ministre, dans une conférence de presse, vient d'annoncer que, pour lui, l'Education était une " priorité nationale " et que les budgets de l'Education, de la Recherche et de la Culture seraient en hausse en dépit du contexte budgétaire.
Ces annonces semblent afficher un début de prise en compte du mouvement puissant de ces derniers mois dans ces secteurs et, de ce point de vue, la FSU s'en félicite. Cependant elles restent très ambiguës et nécessitent d'être traduites de façon concrète et précise afin de répondre véritablement aux besoins. Les personnels ne se contenteront pas de bonnes paroles mais attendent des gestes concrets. Nous serons donc extrêmement attentifs aux arbitrages budgétaires qui doivent être rendus dans le courant de l'été pour voir s'ils traduisent, dans les faits, pour l'ensemble du système éducatif, cette priorité affichée. Il en ira de même pour les conditions concrètes de la rentrée 2003.
M Raffarin a également affirmé son souhait que le conflit sur les retraites ne laisse pas de " cicatrice " Si son propos est sincère, la FSU attend qu'il commence par renoncer à la politique maximaliste annoncée par son gouvernement en matière de prélèvements pour faits de grève et à toute pratique d'exception en ce domaine. Elle attend également qu'il ouvre des discussions à ce sujet, comme cela se pratique dans la plupart des conflits sociaux.
Enfin, si le dialogue social doit être sa priorité, il importe qu'il s'en donne les moyens en mettant en place des accords majoritaires et des modes de reconnaissance de la représentativité fondée sur le vote direct des salariés, et qu'il renonce à se choisir des interlocuteurs privilégiés parmi les organisations syndicales.
(Source http://www.fsu.fr, le 28 juillet 2003)
Ces annonces semblent afficher un début de prise en compte du mouvement puissant de ces derniers mois dans ces secteurs et, de ce point de vue, la FSU s'en félicite. Cependant elles restent très ambiguës et nécessitent d'être traduites de façon concrète et précise afin de répondre véritablement aux besoins. Les personnels ne se contenteront pas de bonnes paroles mais attendent des gestes concrets. Nous serons donc extrêmement attentifs aux arbitrages budgétaires qui doivent être rendus dans le courant de l'été pour voir s'ils traduisent, dans les faits, pour l'ensemble du système éducatif, cette priorité affichée. Il en ira de même pour les conditions concrètes de la rentrée 2003.
M Raffarin a également affirmé son souhait que le conflit sur les retraites ne laisse pas de " cicatrice " Si son propos est sincère, la FSU attend qu'il commence par renoncer à la politique maximaliste annoncée par son gouvernement en matière de prélèvements pour faits de grève et à toute pratique d'exception en ce domaine. Elle attend également qu'il ouvre des discussions à ce sujet, comme cela se pratique dans la plupart des conflits sociaux.
Enfin, si le dialogue social doit être sa priorité, il importe qu'il s'en donne les moyens en mettant en place des accords majoritaires et des modes de reconnaissance de la représentativité fondée sur le vote direct des salariés, et qu'il renonce à se choisir des interlocuteurs privilégiés parmi les organisations syndicales.
(Source http://www.fsu.fr, le 28 juillet 2003)