Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur les relations franco-britanniques et la célébration de l'Entente cordiale, au Sénat le 6 avril 2004.

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Circonstance : Déjeuner offert en l'honneur des memebres de la Chambre des Lords pour la visite d'Etat en France de sa majesté la reine Elizabeth II, du 5 au 7 avril 2004, à l'occasion du centième anniversaire de l'Entente cordiale

Texte intégral

Chers collègues britanniques et français,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,

C'est pour moi une grande joie et une réelle fierté de vous accueillir aujourd'hui dans les salons de la Présidence du Sénat, un siècle après la signature de l'Entente cordiale entre nos deux pays.
Dans quelques heures, j'aurai le plaisir et l'avantage, d'accueillir au Palais du Luxembourg, avec Jean-Louis DEBRÉ, le Président de l'Assemblée nationale, Sa Majesté la Reine Elisabeth et Son Altesse Royale le Duc d'Edimbourg, à l'occasion de leur quatrième visite d'Etat en France.
Je me réjouis que nos deux Parlements soient ainsi associés à la commémoration du centenaire du début de l'Entente cordiale. Cette entente ne s'est jamais démentie au cours d'un siècle particulièrement tourmenté et doit se renforcer et s'enrichir dans notre intérêt commun et celui de l'Europe.
A deux mois des élections européennes, permettez-moi de préciser que cette alliance hors normes -je n'ose pas dire hors pair- ne doit évidemment pas se faire au détriment de l'Europe mais bien au service de l'Europe. Une Europe élargie que nous souhaitons tous forte, unie et prospère, dotée d'une influence politique à la mesure de son poids économique et démographique.
Vous aurez à l'issue de ce déjeuner, que je souhaite avant tout informel, convivial et amical, l'occasion d'évoquer les questions institutionnelles, européennes et internationales au cours d'une réunion de travail destinée à prolonger cette première rencontre. Je ne m'y attarderai donc pas.
Je souhaiterais simplement redire tout le prix que j'attache au développement et au renforcement de nos relations interparlementaires, qui complètent utilement les rapports de gouvernement à gouvernement, nécessairement plus contraints. Je me félicite à cet égard que la même initiative ait été prise à l'Assemblée nationale où vos collègues de la Chambre des communes sont actuellement reçus par nos collègues députés.
Mais je ne veux pas davantage empiéter sur les droits, inviolables et sacrés, reconnus en France, à tort ou à raison, aux arts de la table. Je voudrais simplement lever mon verre à l'amitié entre nos deux peuples.

Vive le Royaume-Uni !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-britannique !
Et vive la Reine !

(source http://www.senat.fr, le 9 avril 2004)