Texte intégral
Je voulais vous dire à quel point je suis heureux de recevoir aujourd'hui, mon collègue Hassan Wirajuda, ministre des Affaires étrangères d'Indonésie qui effectue une visite de travail et que j'avais déjà eu l'occasion d'accueillir et de rencontrer en septembre dernier à New York.
L'Indonésie est en effet un partenaire majeur de la France en Asie. Nos préoccupations sont les mêmes face aux grands défis auxquels notre monde est confronté, qu'il s'agisse du terrorisme, de la prolifération et du dialogue des cultures.
Nos relations bilatérales sont bonnes et nous souhaitons uvrer à leur renforcement. Dans cet esprit, Renaud Muselier effectuera les 22 et 23 juillet un déplacement en Indonésie, après avoir participé à la réunion Asie-Europe des ministres des Affaires étrangères.
Vous savez aussi à quel point l'Indonésie est un de nos partenaires économiques majeurs. Nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec mon collègue de l'actualité internationale et en particulier, de la lutte contre le terrorisme et des méthodes pour y faire face.
L'Indonésie avait été, vous vous en souvenez, durement frappée par l'attentat du 12 octobre 2002 à Bali au cours duquel plusieurs Français ont péri.
A cette occasion, la France avait pu apprécier la coopération des autorités indonésiennes.
Nous avons procédé à un échange de vues sur la régionalisation en Asie et exprimé notre attachement à l'ASEM qui permet de faire dialoguer les cultures européennes et asiatiques.
Nous avons rappelé nos préoccupations mutuelles concernant le processus de réconciliation nationale en Birmanie et marqué notre attachement à la recherche de solutions aux crises, qu'il s'agisse de crises internationales comme la Corée du Nord ou régionale comme Aceh.
Q - Vous dites que l'Indonésie est un partenaire économique majeur pour la France. Pouvez-vous nous en parler de manière plus précise, notamment concernant la crise économique ?
R - J'ai évidemment mentionné l'importance de l'Indonésie, comme partenaire économique de la France et de l'Europe, parce que c'est la vérité des chiffres.
Nos exportations sont en hausse pour atteindre 518 millions d'euros. Le stock d'investissements français en Indonésie est de 650 millions d'euros à la fin 2002, soit 1,2 % du total des investissements étrangers dans ce pays. L'Union européenne est le second partenaire de l'Indonésie et la première source d'investissements étrangers directs.
En terme de flux, chacun peut voir à quel point il s'agit là d'une relation économique importante. Par ailleurs, il y a des perspectives de développement très importantes dans les relations économiques entre nos deux pays ainsi qu'entre l'Europe et l'Indonésie et nous souhaitons continuer à travailler pour permettre de surmonter les difficultés économiques que vous avez mentionnées et que nous ressentons les uns et les autres
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 juillet 2003)
L'Indonésie est en effet un partenaire majeur de la France en Asie. Nos préoccupations sont les mêmes face aux grands défis auxquels notre monde est confronté, qu'il s'agisse du terrorisme, de la prolifération et du dialogue des cultures.
Nos relations bilatérales sont bonnes et nous souhaitons uvrer à leur renforcement. Dans cet esprit, Renaud Muselier effectuera les 22 et 23 juillet un déplacement en Indonésie, après avoir participé à la réunion Asie-Europe des ministres des Affaires étrangères.
Vous savez aussi à quel point l'Indonésie est un de nos partenaires économiques majeurs. Nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec mon collègue de l'actualité internationale et en particulier, de la lutte contre le terrorisme et des méthodes pour y faire face.
L'Indonésie avait été, vous vous en souvenez, durement frappée par l'attentat du 12 octobre 2002 à Bali au cours duquel plusieurs Français ont péri.
A cette occasion, la France avait pu apprécier la coopération des autorités indonésiennes.
Nous avons procédé à un échange de vues sur la régionalisation en Asie et exprimé notre attachement à l'ASEM qui permet de faire dialoguer les cultures européennes et asiatiques.
Nous avons rappelé nos préoccupations mutuelles concernant le processus de réconciliation nationale en Birmanie et marqué notre attachement à la recherche de solutions aux crises, qu'il s'agisse de crises internationales comme la Corée du Nord ou régionale comme Aceh.
Q - Vous dites que l'Indonésie est un partenaire économique majeur pour la France. Pouvez-vous nous en parler de manière plus précise, notamment concernant la crise économique ?
R - J'ai évidemment mentionné l'importance de l'Indonésie, comme partenaire économique de la France et de l'Europe, parce que c'est la vérité des chiffres.
Nos exportations sont en hausse pour atteindre 518 millions d'euros. Le stock d'investissements français en Indonésie est de 650 millions d'euros à la fin 2002, soit 1,2 % du total des investissements étrangers dans ce pays. L'Union européenne est le second partenaire de l'Indonésie et la première source d'investissements étrangers directs.
En terme de flux, chacun peut voir à quel point il s'agit là d'une relation économique importante. Par ailleurs, il y a des perspectives de développement très importantes dans les relations économiques entre nos deux pays ainsi qu'entre l'Europe et l'Indonésie et nous souhaitons continuer à travailler pour permettre de surmonter les difficultés économiques que vous avez mentionnées et que nous ressentons les uns et les autres
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 juillet 2003)