Texte intégral
Merci Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Alexandre Jordanov, journaliste à l'agence Capa, a en effet disparu depuis dimanche 11 avril. Au moment où je vous parle, nous n'avons reçu aucune revendication à son sujet. Ce que je peux vous dire pour répondre précisément à votre question, à vous Monsieur le Député, mais aussi en pensant, comme vous l'avez dit, à la famille d'Alexandre Jordanov et à tous ses confrères de l'agence Capa, tous ses confrères de la communauté des journalistes, c'est que tous nos services sont en effet mobilisés pour le retrouver.
Ce que je peux dire aussi, en mesurant notre responsabilité à travers ce que nous faisons et à travers ce que nous disons, c'est que nous examinons toutes les pistes, une à une.
Et ce que je peux enfin ajouter, Monsieur le Député, au nom du gouvernement français, c'est que nous avons demandé, et je le répète aujourd'hui devant vous, qu'il soit libéré, s'il est détenu, sans condition et le plus vite possible.
Cette disparition ou cet enlèvement s'ajoute à beaucoup d'autres et il illustre une spirale de violence et d'instabilité qui est à la fois grave, très grave et inquiétante en Irak. Face à cet engrenage qui touche tout le monde, toute la population civile irakienne et étrangère, et qui n'épargne pas non plus les lieux symboliques de l'Islam, la France est plus que jamais convaincue que la vraie solution, la seule solution, n'est pas une solution militaire, qu'elle est une solution politique. On ne trouvera une issue à cette tragédie qu'en revenant à ce qui devrait être l'objectif central de tous, ce qui doit être l'objectif central de tous, que les Irakiens gouvernent l'Irak et qu'ils recouvrent rapidement, réellement, sincèrement, leur souveraineté, dans un climat de confiance réciproque entre les pays de la coalition et le reste de la communauté internationale. Voilà ce que pense la France et voilà ce qu'elle veut dire, Mesdames et Messieurs les Députés, avec beaucoup de force dans les jours qui viennent.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 avril 2004)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Alexandre Jordanov, journaliste à l'agence Capa, a en effet disparu depuis dimanche 11 avril. Au moment où je vous parle, nous n'avons reçu aucune revendication à son sujet. Ce que je peux vous dire pour répondre précisément à votre question, à vous Monsieur le Député, mais aussi en pensant, comme vous l'avez dit, à la famille d'Alexandre Jordanov et à tous ses confrères de l'agence Capa, tous ses confrères de la communauté des journalistes, c'est que tous nos services sont en effet mobilisés pour le retrouver.
Ce que je peux dire aussi, en mesurant notre responsabilité à travers ce que nous faisons et à travers ce que nous disons, c'est que nous examinons toutes les pistes, une à une.
Et ce que je peux enfin ajouter, Monsieur le Député, au nom du gouvernement français, c'est que nous avons demandé, et je le répète aujourd'hui devant vous, qu'il soit libéré, s'il est détenu, sans condition et le plus vite possible.
Cette disparition ou cet enlèvement s'ajoute à beaucoup d'autres et il illustre une spirale de violence et d'instabilité qui est à la fois grave, très grave et inquiétante en Irak. Face à cet engrenage qui touche tout le monde, toute la population civile irakienne et étrangère, et qui n'épargne pas non plus les lieux symboliques de l'Islam, la France est plus que jamais convaincue que la vraie solution, la seule solution, n'est pas une solution militaire, qu'elle est une solution politique. On ne trouvera une issue à cette tragédie qu'en revenant à ce qui devrait être l'objectif central de tous, ce qui doit être l'objectif central de tous, que les Irakiens gouvernent l'Irak et qu'ils recouvrent rapidement, réellement, sincèrement, leur souveraineté, dans un climat de confiance réciproque entre les pays de la coalition et le reste de la communauté internationale. Voilà ce que pense la France et voilà ce qu'elle veut dire, Mesdames et Messieurs les Députés, avec beaucoup de force dans les jours qui viennent.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 avril 2004)