Texte intégral
Je crois qu'à travers les événements que nous venons de vivre aujourd'hui pour l'inauguration de cette exposition, on a pu mesurer, d'abord, la profondeur de la relation entre nos deux pays. Il faut toucher du doigt, prendre la mesure de cette relation très profonde, parfois mal connue et pas suffisamment mise en valeur pour constater et comprendre son intensité et sa force et ce qui peut nourrir la capacité que nous avons aujourd'hui d'agir ensemble.
Il faut que vous soyez tous conscients que c'est un passé vivant qui ne demande qu'à être réactivé. Nous le voyons avec l'émotion qui surgit lorsque nous visitons ou revisitons ce parcours extraordinaire.
Le deuxième élément qui me paraît très significatif, c'est de mesurer l'importance de la relation que nous avons nouée avec la Russie au cours des derniers mois. On s'interroge souvent sur le caractère plus ou moins fugace de cette Troïka, (Allemagne, Russie, France). Je voudrais vous dire qu'il s'agit de quelque chose de concret. Lorsque l'on regarde une carte géographique, on se rend compte de la proximité très grande qu'il y a entre nos territoires et aussi sur les plans géopolitique, économique, qui font que l'intérêt d'agir ensemble sur la scène internationale est évident, grand et durable.
Il s'agit donc d'une relation que nous voulons nourrir de part et d'autre, du côté français, du côté allemand, et cela crée une attente et une volonté d'autant plus fortes. Le président Poutine s'est entretenu longuement hier avec le président Chirac. Cela participe de la relation de suivi très proche que nous allons nouer au cours des prochains mois et qui ne fera que se renforcer.
Concrètement, sur le plan économique, sur le plan industriel, sur le plan commercial, il est tout à fait évident que la Russie est un pays qui se reconstruit, qui prend toute sa part sur le plan international et qui représente un marché important. Le secteur qui est le vôtre est évidemment très stratégique. Nous avons à cur d'avoir, autant que possible, une vision globale. C'est le premier élément sur lequel j'attire votre attention : la nécessité d'avoir l'approche la plus cohérente, la plus coordonnée possible, d'où l'importance de ces contacts que nous devons nouer et qu'il faut développer, sur le terrain, ici à Moscou bien sûr, mais aussi à Paris, le plus en amont possible, pour que nous puissions profiter de tous les éléments et de la dynamique de cette relation.
Le deuxième élément qui me paraît très important, c'est de bien prendre la mesure de ce que doit être un partenariat aujourd'hui et, avec la Russie, il s'agit d'accompagner nos amis russes dans une politique de développement, une politique de secteurs où nous pouvons faire la différence parce que nous prenons en compte un certain nombre de leurs besoins : l'université, la formation, la recherche et nous sommes capables d'élaborer une relation complexe plus riche qu'on ne pourrait le faire avec d'autres.
Le troisième élément qui me paraît important, c'est, dans la mesure où nous avons aussi la même vision du monde, une vision soucieuse de multilatéralisme, de bipolarité, d'accompagner la demande de nos amis russes, non seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan politique et sur le plan culturel.
Je crois que cette diversité de la relation, sa globalité, il faut la prendre en compte. C'est l'une des grandes caractéristiques de la relation que nous nouons avec ce pays.
C'est une relation globale, une relation profonde, une relation qui doit donc trouver sa cohérence et qui doit trouver son suivi, d'où la nécessité de s'inscrire dans la durée.
Le temps est un élément important et le partenariat franco-russe doit nous amener à établir des relations de travail quotidiennes. Ce n'est pas seulement la marque traditionnelle de ce qui a constitué parfois des grands marchés comme la Russie, c'est-à-dire une politique de grands contrats, une politique de suivi, de réponses à des demandes, une politique de partenariat global qui échappe à la logique du tout ponctuel pour s'inscrire dans la durée d'une alliance stratégique entre deux pays qui veulent travailler ensemble
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 juillet 2003)
Il faut que vous soyez tous conscients que c'est un passé vivant qui ne demande qu'à être réactivé. Nous le voyons avec l'émotion qui surgit lorsque nous visitons ou revisitons ce parcours extraordinaire.
Le deuxième élément qui me paraît très significatif, c'est de mesurer l'importance de la relation que nous avons nouée avec la Russie au cours des derniers mois. On s'interroge souvent sur le caractère plus ou moins fugace de cette Troïka, (Allemagne, Russie, France). Je voudrais vous dire qu'il s'agit de quelque chose de concret. Lorsque l'on regarde une carte géographique, on se rend compte de la proximité très grande qu'il y a entre nos territoires et aussi sur les plans géopolitique, économique, qui font que l'intérêt d'agir ensemble sur la scène internationale est évident, grand et durable.
Il s'agit donc d'une relation que nous voulons nourrir de part et d'autre, du côté français, du côté allemand, et cela crée une attente et une volonté d'autant plus fortes. Le président Poutine s'est entretenu longuement hier avec le président Chirac. Cela participe de la relation de suivi très proche que nous allons nouer au cours des prochains mois et qui ne fera que se renforcer.
Concrètement, sur le plan économique, sur le plan industriel, sur le plan commercial, il est tout à fait évident que la Russie est un pays qui se reconstruit, qui prend toute sa part sur le plan international et qui représente un marché important. Le secteur qui est le vôtre est évidemment très stratégique. Nous avons à cur d'avoir, autant que possible, une vision globale. C'est le premier élément sur lequel j'attire votre attention : la nécessité d'avoir l'approche la plus cohérente, la plus coordonnée possible, d'où l'importance de ces contacts que nous devons nouer et qu'il faut développer, sur le terrain, ici à Moscou bien sûr, mais aussi à Paris, le plus en amont possible, pour que nous puissions profiter de tous les éléments et de la dynamique de cette relation.
Le deuxième élément qui me paraît très important, c'est de bien prendre la mesure de ce que doit être un partenariat aujourd'hui et, avec la Russie, il s'agit d'accompagner nos amis russes dans une politique de développement, une politique de secteurs où nous pouvons faire la différence parce que nous prenons en compte un certain nombre de leurs besoins : l'université, la formation, la recherche et nous sommes capables d'élaborer une relation complexe plus riche qu'on ne pourrait le faire avec d'autres.
Le troisième élément qui me paraît important, c'est, dans la mesure où nous avons aussi la même vision du monde, une vision soucieuse de multilatéralisme, de bipolarité, d'accompagner la demande de nos amis russes, non seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan politique et sur le plan culturel.
Je crois que cette diversité de la relation, sa globalité, il faut la prendre en compte. C'est l'une des grandes caractéristiques de la relation que nous nouons avec ce pays.
C'est une relation globale, une relation profonde, une relation qui doit donc trouver sa cohérence et qui doit trouver son suivi, d'où la nécessité de s'inscrire dans la durée.
Le temps est un élément important et le partenariat franco-russe doit nous amener à établir des relations de travail quotidiennes. Ce n'est pas seulement la marque traditionnelle de ce qui a constitué parfois des grands marchés comme la Russie, c'est-à-dire une politique de grands contrats, une politique de suivi, de réponses à des demandes, une politique de partenariat global qui échappe à la logique du tout ponctuel pour s'inscrire dans la durée d'une alliance stratégique entre deux pays qui veulent travailler ensemble
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 juillet 2003)