Texte intégral
En ce 8 mai, nous commémorons avec émotion et fidélité la victoire de 1945 sur l'Allemagne nazie. Cette journée, inscrite pour toujours dans l'Histoire, marque non seulement la fin des combats qui ravagèrent l'Europe, mais aussi la défaite d'une idéologie criminelle et totalitaire qui avait semé la haine, la terreur et la mort.
Nous savons tous ce que nous devons aux hommes et aux femmes qui ont combattu pour nous délivrer de cette oppression sans précédent dans l'histoire des hommes. Notre reconnaissance leur est acquise indéfectiblement.
Les combattants de 1940 dont la vaillance est trop méconnue, ceux de la France Libre, de la Résistance intérieure, de l'Armée d'Afrique, celles et ceux qui s'engagèrent au service de la France : toutes et tous méritent notre respect et notre admiration.
Nos pensées vont aussi en ce moment vers les déportés, les massacrés et les fusillés, les internés, les prisonniers, les veuves et les orphelins. Elles vont vers toutes les victimes de la barbarie et des combats. Nous conservons la mémoire de ces tragédies et de ces drames souvent indicibles.
Pour remporter la victoire, le rôle des combattants de la Liberté venus des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, du Commonwealth et les sacrifices de tant d'autres Nations, ont été décisifs. A aucun moment, nous ne l'avons oublié. Aujourd'hui, devant chaque monument aux morts, dans toutes les communes de France, nous renouvelons à nos Alliés l'expression de notre gratitude.
Au long de cette année, nous célébrons le soixantième anniversaire des principaux événements de 1943. En commémorant la première réunion du Conseil National de la Résistance, en honorant la mémoire de Jean Moulin, en évoquant de nombreux actes de Résistance et les premières étapes de la libération de notre sol, nous rendons un hommage légitime aux acteurs héroïques de ces pages glorieuses et tragiques de notre histoire. Nous nous efforçons aussi de convaincre nos jeunes concitoyens de la pertinence et de la modernité des valeurs qui furent alors défendues avec tant d'audace et de courage.
En consacrant leur union politique et en scellant leur destin commun, il y a quelques jours à Athènes, 25 pays d'Europe ont signifié la victoire complète sur notre continent de ces principes si chèrement acquis. L'avenir de paix et de liberté que la victoire du 8 mai a rendu possible et qu'elle laissait espérer se trouve ainsi réalisé et garanti.
Les sacrifices consentis et les souffrances endurées par les victimes militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas été vains. Soixante ans après, nous en attestons.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 26 juin 2003)
Nous savons tous ce que nous devons aux hommes et aux femmes qui ont combattu pour nous délivrer de cette oppression sans précédent dans l'histoire des hommes. Notre reconnaissance leur est acquise indéfectiblement.
Les combattants de 1940 dont la vaillance est trop méconnue, ceux de la France Libre, de la Résistance intérieure, de l'Armée d'Afrique, celles et ceux qui s'engagèrent au service de la France : toutes et tous méritent notre respect et notre admiration.
Nos pensées vont aussi en ce moment vers les déportés, les massacrés et les fusillés, les internés, les prisonniers, les veuves et les orphelins. Elles vont vers toutes les victimes de la barbarie et des combats. Nous conservons la mémoire de ces tragédies et de ces drames souvent indicibles.
Pour remporter la victoire, le rôle des combattants de la Liberté venus des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, du Commonwealth et les sacrifices de tant d'autres Nations, ont été décisifs. A aucun moment, nous ne l'avons oublié. Aujourd'hui, devant chaque monument aux morts, dans toutes les communes de France, nous renouvelons à nos Alliés l'expression de notre gratitude.
Au long de cette année, nous célébrons le soixantième anniversaire des principaux événements de 1943. En commémorant la première réunion du Conseil National de la Résistance, en honorant la mémoire de Jean Moulin, en évoquant de nombreux actes de Résistance et les premières étapes de la libération de notre sol, nous rendons un hommage légitime aux acteurs héroïques de ces pages glorieuses et tragiques de notre histoire. Nous nous efforçons aussi de convaincre nos jeunes concitoyens de la pertinence et de la modernité des valeurs qui furent alors défendues avec tant d'audace et de courage.
En consacrant leur union politique et en scellant leur destin commun, il y a quelques jours à Athènes, 25 pays d'Europe ont signifié la victoire complète sur notre continent de ces principes si chèrement acquis. L'avenir de paix et de liberté que la victoire du 8 mai a rendu possible et qu'elle laissait espérer se trouve ainsi réalisé et garanti.
Les sacrifices consentis et les souffrances endurées par les victimes militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas été vains. Soixante ans après, nous en attestons.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 26 juin 2003)