Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
C'est un plaisir et un honneur pour moi d'accueillir, aujourd'hui, au Sénat, nos amis européens, en général, et irlandais, en particulier.
En accueillant des musiciens irlandais, qui joueront aussi bien du Mozart et du Vivaldi que des airs traditionnels d'Irlande, j'ai voulu bien sûr rendre hommage à la Présidence irlandaise de l'Union européenne. Mais j'ai voulu surtout réunir l'Europe et la culture, à mes yeux aussi prioritaires qu'indissociables.
Partisan résolu d'un monde multipolaire, respectueux de la diversité culturelle, je souhaite que l'Europe de demain, une grande Europe, une Europe puissance, bientôt forte de ses 25 Etats membres, soit précisément le porte-flambeau de ce combat pour la diversité.
L'universalité, oui ! L'uniformité, non !
Au risque de faire un peu " Vieille Europe " -mais je suis de ceux qui pensent qu'on ne doit pas renier son passé, surtout brillant, quand on prépare l'avenir-, je suis fier de cette musique européenne que nous allons entendre ce soir, dans ce cadre enchanteur, qui a l'âge de Mozart et de Vivaldi, et n'a pas davantage vieilli.
Je suis fier de cette musique universelle, qui doit tant au génie humain -intemporel, celui là- et, osons le dire, au génie européen, peut-être plus temporel... mais qu'il faut réveiller.
Il en est des continents et des Etats comme des hommes. S'ils ne se connaissent pas eux-mêmes, s'ils ne s'acceptent pas comme ils sont, s'ils ne s'aiment pas, ils courent à leur perte car ils ne pourront rayonner.
Soyons nous-mêmes, affirmons-nous, n'ayons pas peur ! Gardons cette audace des pionniers de l'Europe. Sachons faire fructifier l'extraordinaire acquis de nos 25 pays. Construisons l'avenir sans nous renier, fiers de notre héritage mais conscients de sa fragilité et des défis qui nous attendent.
Sans m'attarder puisque le dernier mot doit revenir à la musique, je souhaiterais simplement profiter de cette occasion pour insister sur l'attachement du Sénat à la construction européenne. Cet attachement s'est manifesté notamment par l'action dynamique de notre délégation à l'Union européenne, qui, vous le savez, a joué un rôle actif dans les travaux de la Convention sur l'avenir de l'Europe.
Puisse cette convention n'avoir pas été qu'un rêve. Puisse la constitution européenne, ce symbole de notre identité, cet emblème de notre volonté de vivre ensemble être rapidement adoptée. Bonne chance à la présidence irlandaise, qui a toutes les qualités pour transformer l'essai en plein succès !
Je m'en voudrais de conclure sans préciser que cette soirée, que le Sénat a le plaisir de vous offrir, n'aurait pas été possible sans l'aimable et actif concours de l'Ambassade d'Irlande à Paris. Ce qui prouve bien les vertus de l'Union, surtout européenne...
Je vous remercie de votre attention, vous souhaite un agréable moment et vous dis à bientôt pour la Présidence néerlandaise.
Je passe maintenant la parole à l'Ambassadeur d'Irlande qui voudrait lui aussi vous dire quelques mots.
(Source http://www.senat.fr, le 19 avril 2004)
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
C'est un plaisir et un honneur pour moi d'accueillir, aujourd'hui, au Sénat, nos amis européens, en général, et irlandais, en particulier.
En accueillant des musiciens irlandais, qui joueront aussi bien du Mozart et du Vivaldi que des airs traditionnels d'Irlande, j'ai voulu bien sûr rendre hommage à la Présidence irlandaise de l'Union européenne. Mais j'ai voulu surtout réunir l'Europe et la culture, à mes yeux aussi prioritaires qu'indissociables.
Partisan résolu d'un monde multipolaire, respectueux de la diversité culturelle, je souhaite que l'Europe de demain, une grande Europe, une Europe puissance, bientôt forte de ses 25 Etats membres, soit précisément le porte-flambeau de ce combat pour la diversité.
L'universalité, oui ! L'uniformité, non !
Au risque de faire un peu " Vieille Europe " -mais je suis de ceux qui pensent qu'on ne doit pas renier son passé, surtout brillant, quand on prépare l'avenir-, je suis fier de cette musique européenne que nous allons entendre ce soir, dans ce cadre enchanteur, qui a l'âge de Mozart et de Vivaldi, et n'a pas davantage vieilli.
Je suis fier de cette musique universelle, qui doit tant au génie humain -intemporel, celui là- et, osons le dire, au génie européen, peut-être plus temporel... mais qu'il faut réveiller.
Il en est des continents et des Etats comme des hommes. S'ils ne se connaissent pas eux-mêmes, s'ils ne s'acceptent pas comme ils sont, s'ils ne s'aiment pas, ils courent à leur perte car ils ne pourront rayonner.
Soyons nous-mêmes, affirmons-nous, n'ayons pas peur ! Gardons cette audace des pionniers de l'Europe. Sachons faire fructifier l'extraordinaire acquis de nos 25 pays. Construisons l'avenir sans nous renier, fiers de notre héritage mais conscients de sa fragilité et des défis qui nous attendent.
Sans m'attarder puisque le dernier mot doit revenir à la musique, je souhaiterais simplement profiter de cette occasion pour insister sur l'attachement du Sénat à la construction européenne. Cet attachement s'est manifesté notamment par l'action dynamique de notre délégation à l'Union européenne, qui, vous le savez, a joué un rôle actif dans les travaux de la Convention sur l'avenir de l'Europe.
Puisse cette convention n'avoir pas été qu'un rêve. Puisse la constitution européenne, ce symbole de notre identité, cet emblème de notre volonté de vivre ensemble être rapidement adoptée. Bonne chance à la présidence irlandaise, qui a toutes les qualités pour transformer l'essai en plein succès !
Je m'en voudrais de conclure sans préciser que cette soirée, que le Sénat a le plaisir de vous offrir, n'aurait pas été possible sans l'aimable et actif concours de l'Ambassade d'Irlande à Paris. Ce qui prouve bien les vertus de l'Union, surtout européenne...
Je vous remercie de votre attention, vous souhaite un agréable moment et vous dis à bientôt pour la Présidence néerlandaise.
Je passe maintenant la parole à l'Ambassadeur d'Irlande qui voudrait lui aussi vous dire quelques mots.
(Source http://www.senat.fr, le 19 avril 2004)