Texte intégral
R - M. Védrine - Mesdames et Messieurs, le ministre de la Défense et moi-même avons reçu Mme del Ponte. Nous avons passé en revue l'ensemble des sujets qui concernent le Tribunal pénal international et son action. Mme del Ponte nous a fait une présentation détaillée, très complète, de l'état d'avancement des travaux du Tribunal et de la façon dont ils progressent, du perfectionnement de ses méthodes et de ses résultats. Je crois, mais c'est elle qui le dira, que la coopération entre la France et le Tribunal est maintenant excellente et très productive, qu'elle avance, et que nous allons continuer dans un esprit constructif. Notre but est d'aider le Tribunal à faire le mieux possible, le plus vite possible, le plus efficacement possible, son travail et elle sait - elle l'a déjà vu et d'ailleurs elle l'a déjà éprouvé et vérifié - que c'est l'état d'esprit qui nous anime à tous les niveaux. Voilà dans quel état d'esprit nous avons participé à cette réunion cet après-midi. Nous apprécions la détermination et l'énergie dont Mme del Ponte a déjà fait preuve depuis sa nomination et qui manifestement l'animent dans cette mission cruciale.
Q - Ma question s'adresse au ministre de la Défense. L'arrestation de personnes inculpées de crimes de guerre est un projet qui demande une préparation assez minutieuse. Y a-t-il un projet en cours ici ou à Bruxelles ?
R - M. Richard - Les arrestations des personnes inculpées de crimes de guerre les mieux protégées sont des opérations en coopération avec d'autres États de l'Alliance. Ces opérations sont régulièrement examinées et planifiées, en fonction des opportunités qui peuvent se révéler.
Q - Y a-t-il une telle opération planifiée pour M. Karadzic ?
R - M. Richard - Naturellement. Avec les Etats concernés. Ce n'est pas une opération française.
Q - Ma question est sur un autre sujet et s'adresse à M. Védrine. Auriez-vous des précisions à nous donner quant aux dangers et aux menaces qui pèsent sur le Paris-Dakar ?
R - M. Védrine - Ce que je peux vous dire, c'est que nous avons clairement attiré l'attention des responsables sur les vrais risques qui étaient encourus s'ils ne prenaient pas des mesures adéquates.
R - M. Richard - Il y avait des menaces caractérisées d'attaques terroristes, qui se sont précisées ces derniers jours, que nous avons donc transmises de façon très complète à nos partenaires de TSO qui, je crois, ont analysé avec lucidité et responsabilité les informations que nous leur transmettions.
Q - Pouvons-nous savoir d'où viennent ces menaces ?
R - M. Védrine - Non. Elles étaient sérieuses et vérifiées. Mais il semblerait que les responsables du rallye se comportent en responsables, d'après ce que nous savons./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 janvier 2000)
Q - Ma question s'adresse au ministre de la Défense. L'arrestation de personnes inculpées de crimes de guerre est un projet qui demande une préparation assez minutieuse. Y a-t-il un projet en cours ici ou à Bruxelles ?
R - M. Richard - Les arrestations des personnes inculpées de crimes de guerre les mieux protégées sont des opérations en coopération avec d'autres États de l'Alliance. Ces opérations sont régulièrement examinées et planifiées, en fonction des opportunités qui peuvent se révéler.
Q - Y a-t-il une telle opération planifiée pour M. Karadzic ?
R - M. Richard - Naturellement. Avec les Etats concernés. Ce n'est pas une opération française.
Q - Ma question est sur un autre sujet et s'adresse à M. Védrine. Auriez-vous des précisions à nous donner quant aux dangers et aux menaces qui pèsent sur le Paris-Dakar ?
R - M. Védrine - Ce que je peux vous dire, c'est que nous avons clairement attiré l'attention des responsables sur les vrais risques qui étaient encourus s'ils ne prenaient pas des mesures adéquates.
R - M. Richard - Il y avait des menaces caractérisées d'attaques terroristes, qui se sont précisées ces derniers jours, que nous avons donc transmises de façon très complète à nos partenaires de TSO qui, je crois, ont analysé avec lucidité et responsabilité les informations que nous leur transmettions.
Q - Pouvons-nous savoir d'où viennent ces menaces ?
R - M. Védrine - Non. Elles étaient sérieuses et vérifiées. Mais il semblerait que les responsables du rallye se comportent en responsables, d'après ce que nous savons./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 janvier 2000)