Texte intégral
A. Hausser-. J.-P. Raffarin, hier, en a appelé à la "solidarité" et à la "fraternité" pour présenter son plan dépendance. F. Hollande, lui, parle d'un plan "insuffisant, injuste et choquant". Et vous ?
- "Je reprendrais presque les mêmes qualificatifs que ceux de F. Hollande. Je crois qu'il faut critiquer ce plan qui n'est pas à la hauteur des enjeux, si on veut regarder les moyens mis en oeuvre..."
Vous ne lui donnez pas acte d'entreprendre quelque chose ?
- "Non, parce que ce qu'il entreprend ne va pas dans la bonne direction, n'est pas suffisant et en plus, se fait avec des moyens - appliqué un jour de travail aux Français - qui ne sont pas la bonne source de revenu. S'il voulait trouver de l'argent, soit il ne fallait pas baisser les impôts pour les riches, comme il l'a fait, soit il fallait, par exemple, ne pas augmenter le budget de la défense, comme il l'a fait aussi. C'est donc très injuste comme méthode."
Que préconisez-vous ? Une augmentation générale des impots ?
- "On peut, par exemple, augmenter la CSG."
Et vous pensez que l'on va y arriver ?
- "Oui, parce que c'est une augmentation des impots qui ne dit pas son nom. Au prétexte que le Président Chirac a dit qu'il faut baisser les impôts, en fait, on attaque les 35 heures - c'est une attaque contre les 35 heures puisque l'on pique une journée de travail aux salariés, essentiellement - et d'autre part, d'une certaine manière, on augmente les impots. C'est donc très hypocrite."
Mais la taxe de 0,3 % est quand même une taxe sur le patrimoine, vous ne pouvez donc pas dire que ce sont uniquement les travailleurs...
- "Sur les entreprises... Oui, mais ce n'est pas grand-chose pour les entreprises. C'est surtout les salariés qui vont finalement payer ce jour supplémentaire de travail. Pour une cause, qui évidemment est bonne, mais dont la méthode de financement n'est pas bonne."
Il va falloir y réfléchir... Vous pensez qu'elle sera suffisante ?
- "En plus non. Les professionnels de santé eux-mêmes - les directeurs, les directrices..."
Mais tout le monde dit toujours "non", "cela ne suffit pas"...
- "Oui, mais là - on l'a vu pendant la canicule de l'été dernier et je crains qu'on ne le voie dans les années prochaines -, il y a un vrai problème de génération et de transition démographique en France, auquel les gouvernements ne répondent que mal."
Il faudrait peut-être que les municipalités s'y mettent aussi, non ?
- "Elles le font, elles y participent. Cela dépend si les maisons de retraites sont privées ou pas. Et pour ce qui concerne l'aide à domicile, regardons comment font nos amis du Nord : en Suède, par exemple, c'est presque rien, c'est de l'ordre de 100 euros par mois ; ici, c'est 2.000 euros par mois ! Donc, qui peut se payer cela ? Ce n'est pas la même chose. Non, il faut une vraie solidarité basée sur ce qui est le plus juste, c'est-à-dire, les revenus de chacun."
Venons-en à une autre sujet qui est le plan Air, c'est-à-dire la lutte contre la pollution en cas de pic d'ozone. Le Gouvernement a adopté un plan, et là aussi, vous avez dit "il faut revoir". On abaisse quand même le seuil d'ozone pour instaurer la circulation alternée, on supprime la pastille verte - parce que cela ne sert à rien : tous les véhicules, aujourd'hui, ont une pastille verte. Vous dites que l'on ne s'attaque pas assez aux industries polluantes, c'est ça ?
- "Contrairement au plan Raffarin pour les personnes âgées, [celui] qu'a présenté madame Bachelot est un petit pas mais dans la bonne direction. Dans la bonne direction, parce que l'on attaque à la fois aux industriels et aux automobiles qui sont les principales sources de pollution atmosphérique, non seulement de l'ozone, mais les autres polluants - les particules fines de véhicules diesel ou les oxydes d'azote. Mais c'est un petit pas parce que je pense qu'il aurait fallu avoir des mesures plus radicales, dans la mesure où cette pollution augmente. A la fois l'ozone que l'on respire à raz-de-terre et l'ozone stratosphérique qui, elle, continue à être dégradée."
Des mesures plus radicales concerneraient l'industrie dans ce cas-là ?
- "L'industrie et les transports. Je pense que, pour les transports, il faudrait avoir plus de bridage des moteurs en usine et dire à messieurs Renault et Peugeot qu'il n'y a pas de raison de construire des voitures qui vont à plus de 130 km/h. Baisser, bien entendu, même sur autoroute, la vitesse maximale autorisés à 110 ou à 100 km/h. Et pour les industriels, essayer de les inciter à faire des efforts de dépollution, voire arrêter leur activité les jours - ou la veille, plus exactement - où l'on peut craindre qu'il y ait un pic de pollution."
Il faut aller jusque-là ?
- "Bien entendu, parce que du point de vue sanitaire et environnemental, le coût est largement supérieur à ce que cela coûtera aux automobilistes et aux industriels de freiner leurs productions excessives de polluants."
On évoque régulièrement la levée du moratoire sur les OGM...
- "Mais il est levé de fait !"
Mais on ne vous a pas entendus !
- "Nous ne cessons de dire qu'il faut non seulement conserver ce moratoire - qui est un moratoire politique -, mais même le traduire juridiquement, alors qu'il ne l'est pas. Il se trouve que l'Union européenne, à la suite de beaucoup de discussions, a publié dans son journal officiel, ce que l'on appelle les règlements "traçabilité et étiquetage" : les consommateurs européens vont donc pouvoir regarder sur les produits qu'ils achètent, s'il y a des OGM ou pas. Pour nous, c'est insuffisant, d'abord parce que le seuil de détection des OGM est beaucoup trop haut - il est à 0,9 % ; il faudrait qu'il soit à 0,1 - et d'autre part, parce que les OGM vont contaminer l'ensemble de notre agriculture. Dès qu'il y en aura sur le sol européen, par la sexualité végétale - les abeilles, le vent, que sais-je -, tout cela va être contaminé, il n'y aura plus d'agriculture biologique, ni même d'agriculture traditionnelle. Nous sommes donc contre les OGM. Avec J. Bové, avec la Confédération, avec Attac, et les Verts aussi, il faut continuer à faire des actions, y compris celles qui ont un peu de "frisson" d'illégalité, pour dire "non, nous ne voulons pas..."
C'est quoi le "frisson de l'illégalité" ?
- "C'est le fait qu'il y ait des fauchages qui ont eu lieu - il y a eu des procès, il y a des gens en prison pour cela -, et qui sont légitimes. C'est de la désobéissance civile légitime."
La semaine prochaine, vous allez peut-être en parler au Forum social européen, qui se réunit en région parisienne ?
- "Oui, à partir du mercredi 12 et pendant 4 jours, il y aura des dizaines de milliers de personnes de toute l'Europe qui vont se réunir à Paris, à Saint-Denis, à Bobigny, à Ivry. Et bien sûr, on parlera des OGM, on parlera du commerce équitable, de l'après Cancun, on parlera des responsabilités environnementales des entreprises... Enfin, il y a énormément de sujets..."
Vous vous êtes positionné dans cette polémique sur la présence de T. Ramadan à ce forum ?
- "Si j'avais été parmi les organisateurs, mais vous savez que les organisateurs du FSE, sont des associatifs, des syndicats - c'est d'ailleurs une des critiques que je fais un peu, c'est que les partis politiques sont un peu "ostracisés", comme s'il n'y avait pas de relations entre nous. Il ne s'agit pas que les partis politiques disent qu'ils sont à l'avant-garde, mais enfin bon... Revenons à votre question : si j'avais été dans les organisateurs, je n'aurais pas invité monsieur Ramadan, pas plus que je n'aurais invité monsieur Imbert - qui n'est pas invité."
C'est-à-dire ? Il n'est pas invité, mais monsieur Ramadan lui est invité, et sa présence a donné lieu à un débat...
- "J'estime que les propos de l'un ou de l'autre - je fais un parallèle, parce qu'il faut regarder aussi bien la judéophobie que l'islamophobie - les propos sont douteux et on peut les analyser comme quelque chose d'inquiétant pour notre société. Dans ce cas-là, pour être clair, j'aurais dit pas de polémique là-dessus et qu'on n'invite pas les gens qui ont des propos douteux."
Je note - et d'ailleurs vous aussi - que l'un est invité et l'autre pas...
- "Ah, mais monsieur Imbert peut venir, tout le monde peut venir, c'est ouvert..."
Ce matin, D. Cohn-Bendit donne une interview au Parisien. Il parle de l'accord LO-LCR, qu'on a largement commenté la semaine dernière. Il le qualifie de "politicard". C'est aussi votre avis ?
- "Je ne dirais pas "politicard". Je pense que cela va être, pour la Ligue qui avait fait quelques efforts d'ouverture, d'intérêt pour des sujets comme les nôtres - par exemple, ils se sont mis un peu à l'écologie -, alors que LO est tout à fait fermée, c'est une organisation extrêmement obscure du point de vue interne, je pense que c'est au détriment de l'ouverture de la LCR et que le facteur aura a y perdre par rapport à A. Laguiller. Et puis, je ne vois pas du tout ce que cela peut rapporter ni au mouvement social ni en termes politiques. Les trotskistes, d'une manière générale, depuis 70 ans, sont des gens qui contestent..."
Ils additionnent leurs voix...
- "Ce n'est pas sûr du tout. Si on était politicard, je dirais que cela peut éventuellement favoriser les Verts, parce qu'il y a des gens qui votaient LCR et qui, peut-être, cette fois-ci, voteront Verts en se disant "pas avec LO quand même"..."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 novembre 2003)
- "Je reprendrais presque les mêmes qualificatifs que ceux de F. Hollande. Je crois qu'il faut critiquer ce plan qui n'est pas à la hauteur des enjeux, si on veut regarder les moyens mis en oeuvre..."
Vous ne lui donnez pas acte d'entreprendre quelque chose ?
- "Non, parce que ce qu'il entreprend ne va pas dans la bonne direction, n'est pas suffisant et en plus, se fait avec des moyens - appliqué un jour de travail aux Français - qui ne sont pas la bonne source de revenu. S'il voulait trouver de l'argent, soit il ne fallait pas baisser les impôts pour les riches, comme il l'a fait, soit il fallait, par exemple, ne pas augmenter le budget de la défense, comme il l'a fait aussi. C'est donc très injuste comme méthode."
Que préconisez-vous ? Une augmentation générale des impots ?
- "On peut, par exemple, augmenter la CSG."
Et vous pensez que l'on va y arriver ?
- "Oui, parce que c'est une augmentation des impots qui ne dit pas son nom. Au prétexte que le Président Chirac a dit qu'il faut baisser les impôts, en fait, on attaque les 35 heures - c'est une attaque contre les 35 heures puisque l'on pique une journée de travail aux salariés, essentiellement - et d'autre part, d'une certaine manière, on augmente les impots. C'est donc très hypocrite."
Mais la taxe de 0,3 % est quand même une taxe sur le patrimoine, vous ne pouvez donc pas dire que ce sont uniquement les travailleurs...
- "Sur les entreprises... Oui, mais ce n'est pas grand-chose pour les entreprises. C'est surtout les salariés qui vont finalement payer ce jour supplémentaire de travail. Pour une cause, qui évidemment est bonne, mais dont la méthode de financement n'est pas bonne."
Il va falloir y réfléchir... Vous pensez qu'elle sera suffisante ?
- "En plus non. Les professionnels de santé eux-mêmes - les directeurs, les directrices..."
Mais tout le monde dit toujours "non", "cela ne suffit pas"...
- "Oui, mais là - on l'a vu pendant la canicule de l'été dernier et je crains qu'on ne le voie dans les années prochaines -, il y a un vrai problème de génération et de transition démographique en France, auquel les gouvernements ne répondent que mal."
Il faudrait peut-être que les municipalités s'y mettent aussi, non ?
- "Elles le font, elles y participent. Cela dépend si les maisons de retraites sont privées ou pas. Et pour ce qui concerne l'aide à domicile, regardons comment font nos amis du Nord : en Suède, par exemple, c'est presque rien, c'est de l'ordre de 100 euros par mois ; ici, c'est 2.000 euros par mois ! Donc, qui peut se payer cela ? Ce n'est pas la même chose. Non, il faut une vraie solidarité basée sur ce qui est le plus juste, c'est-à-dire, les revenus de chacun."
Venons-en à une autre sujet qui est le plan Air, c'est-à-dire la lutte contre la pollution en cas de pic d'ozone. Le Gouvernement a adopté un plan, et là aussi, vous avez dit "il faut revoir". On abaisse quand même le seuil d'ozone pour instaurer la circulation alternée, on supprime la pastille verte - parce que cela ne sert à rien : tous les véhicules, aujourd'hui, ont une pastille verte. Vous dites que l'on ne s'attaque pas assez aux industries polluantes, c'est ça ?
- "Contrairement au plan Raffarin pour les personnes âgées, [celui] qu'a présenté madame Bachelot est un petit pas mais dans la bonne direction. Dans la bonne direction, parce que l'on attaque à la fois aux industriels et aux automobiles qui sont les principales sources de pollution atmosphérique, non seulement de l'ozone, mais les autres polluants - les particules fines de véhicules diesel ou les oxydes d'azote. Mais c'est un petit pas parce que je pense qu'il aurait fallu avoir des mesures plus radicales, dans la mesure où cette pollution augmente. A la fois l'ozone que l'on respire à raz-de-terre et l'ozone stratosphérique qui, elle, continue à être dégradée."
Des mesures plus radicales concerneraient l'industrie dans ce cas-là ?
- "L'industrie et les transports. Je pense que, pour les transports, il faudrait avoir plus de bridage des moteurs en usine et dire à messieurs Renault et Peugeot qu'il n'y a pas de raison de construire des voitures qui vont à plus de 130 km/h. Baisser, bien entendu, même sur autoroute, la vitesse maximale autorisés à 110 ou à 100 km/h. Et pour les industriels, essayer de les inciter à faire des efforts de dépollution, voire arrêter leur activité les jours - ou la veille, plus exactement - où l'on peut craindre qu'il y ait un pic de pollution."
Il faut aller jusque-là ?
- "Bien entendu, parce que du point de vue sanitaire et environnemental, le coût est largement supérieur à ce que cela coûtera aux automobilistes et aux industriels de freiner leurs productions excessives de polluants."
On évoque régulièrement la levée du moratoire sur les OGM...
- "Mais il est levé de fait !"
Mais on ne vous a pas entendus !
- "Nous ne cessons de dire qu'il faut non seulement conserver ce moratoire - qui est un moratoire politique -, mais même le traduire juridiquement, alors qu'il ne l'est pas. Il se trouve que l'Union européenne, à la suite de beaucoup de discussions, a publié dans son journal officiel, ce que l'on appelle les règlements "traçabilité et étiquetage" : les consommateurs européens vont donc pouvoir regarder sur les produits qu'ils achètent, s'il y a des OGM ou pas. Pour nous, c'est insuffisant, d'abord parce que le seuil de détection des OGM est beaucoup trop haut - il est à 0,9 % ; il faudrait qu'il soit à 0,1 - et d'autre part, parce que les OGM vont contaminer l'ensemble de notre agriculture. Dès qu'il y en aura sur le sol européen, par la sexualité végétale - les abeilles, le vent, que sais-je -, tout cela va être contaminé, il n'y aura plus d'agriculture biologique, ni même d'agriculture traditionnelle. Nous sommes donc contre les OGM. Avec J. Bové, avec la Confédération, avec Attac, et les Verts aussi, il faut continuer à faire des actions, y compris celles qui ont un peu de "frisson" d'illégalité, pour dire "non, nous ne voulons pas..."
C'est quoi le "frisson de l'illégalité" ?
- "C'est le fait qu'il y ait des fauchages qui ont eu lieu - il y a eu des procès, il y a des gens en prison pour cela -, et qui sont légitimes. C'est de la désobéissance civile légitime."
La semaine prochaine, vous allez peut-être en parler au Forum social européen, qui se réunit en région parisienne ?
- "Oui, à partir du mercredi 12 et pendant 4 jours, il y aura des dizaines de milliers de personnes de toute l'Europe qui vont se réunir à Paris, à Saint-Denis, à Bobigny, à Ivry. Et bien sûr, on parlera des OGM, on parlera du commerce équitable, de l'après Cancun, on parlera des responsabilités environnementales des entreprises... Enfin, il y a énormément de sujets..."
Vous vous êtes positionné dans cette polémique sur la présence de T. Ramadan à ce forum ?
- "Si j'avais été parmi les organisateurs, mais vous savez que les organisateurs du FSE, sont des associatifs, des syndicats - c'est d'ailleurs une des critiques que je fais un peu, c'est que les partis politiques sont un peu "ostracisés", comme s'il n'y avait pas de relations entre nous. Il ne s'agit pas que les partis politiques disent qu'ils sont à l'avant-garde, mais enfin bon... Revenons à votre question : si j'avais été dans les organisateurs, je n'aurais pas invité monsieur Ramadan, pas plus que je n'aurais invité monsieur Imbert - qui n'est pas invité."
C'est-à-dire ? Il n'est pas invité, mais monsieur Ramadan lui est invité, et sa présence a donné lieu à un débat...
- "J'estime que les propos de l'un ou de l'autre - je fais un parallèle, parce qu'il faut regarder aussi bien la judéophobie que l'islamophobie - les propos sont douteux et on peut les analyser comme quelque chose d'inquiétant pour notre société. Dans ce cas-là, pour être clair, j'aurais dit pas de polémique là-dessus et qu'on n'invite pas les gens qui ont des propos douteux."
Je note - et d'ailleurs vous aussi - que l'un est invité et l'autre pas...
- "Ah, mais monsieur Imbert peut venir, tout le monde peut venir, c'est ouvert..."
Ce matin, D. Cohn-Bendit donne une interview au Parisien. Il parle de l'accord LO-LCR, qu'on a largement commenté la semaine dernière. Il le qualifie de "politicard". C'est aussi votre avis ?
- "Je ne dirais pas "politicard". Je pense que cela va être, pour la Ligue qui avait fait quelques efforts d'ouverture, d'intérêt pour des sujets comme les nôtres - par exemple, ils se sont mis un peu à l'écologie -, alors que LO est tout à fait fermée, c'est une organisation extrêmement obscure du point de vue interne, je pense que c'est au détriment de l'ouverture de la LCR et que le facteur aura a y perdre par rapport à A. Laguiller. Et puis, je ne vois pas du tout ce que cela peut rapporter ni au mouvement social ni en termes politiques. Les trotskistes, d'une manière générale, depuis 70 ans, sont des gens qui contestent..."
Ils additionnent leurs voix...
- "Ce n'est pas sûr du tout. Si on était politicard, je dirais que cela peut éventuellement favoriser les Verts, parce qu'il y a des gens qui votaient LCR et qui, peut-être, cette fois-ci, voteront Verts en se disant "pas avec LO quand même"..."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 novembre 2003)