Texte intégral
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Messieurs les Parlementaires,
Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est une joie et un honneur pour moi d'accueillir dans les Salons de la Présidence du Sénat, l'Association française des Amis de l'Université de Tel-Aviv, comme vous pouvez le voir, très bien entourée.
L'Université de Tel-Aviv, vous le savez, est une institution particulièrement dynamique et active, qui fait honneur à Israël depuis bientôt cinquante ans.
Institution d'enseignement mais aussi de recherche, qui s'intéresse à toutes les matières, des " humanités " les plus classiques aux technologies les plus modernes, des lettres et de l'histoire de l'art à la mécanique des fluides et à la bio-informatique, l'Université de Tel-Aviv est un pôle d'excellence, une référence, un exemple.
Dans une région troublée, où les violences suivent les violences comme les jours les nuits, l'Université de Tel-Aviv apporte une lueur d'espérance.
Parce qu'elle est composée d'hommes et de femmes de bonne volonté, enseignants comme étudiants, étudiants comme enseignants, l'Université de Tel-Aviv peut jouer un rôle en faveur de la paix.
Je n'aurai pas la faiblesse de croire que la culture et l'instruction protègent de la violence ou de la guerre, voire de la barbarie. L'histoire a malheureusement parfois prouvé le contraire.
Mais je veux croire que les étudiants d'aujourd'hui, qui sont les responsables de demain, sauront mieux que leurs aînés trouver les chemins de la paix.
Je veux croire qu'un jour, fatigués de cette violence inutile et stérile, les peuples israélien et palestinien, et en particulier, leurs jeunesses, finiront par s'entendre pour que cesse le fracas des armes, pour que finisse la politique du pire.
Mesdames et Messieurs,
Cette paix que chacune et chacun ici appelle si sincèrement de ses vux, est indispensable non seulement pour la stabilité du Proche-Orient mais, au-delà, pour la stabilité du monde.
Parce que le Proche-Orient est au cur du monde, géographique, évidemment, mais aussi culturel, voire religieux, sa sérénité commande celle des autres régions du monde.
La mondialisation dans laquelle nous sommes engagés -qui apporte aussi son lot de bienfaits- tend à accélérer et à étendre les méfaits du terrorisme.
Toute crise régionale, dès lors qu'elle se situe dans une région stratégique, risque, à tout moment, de se transformer en crise internationale, porteuse de toutes les instabilités, lourde de toutes les menaces, grosse de tous les périls.
Dans ce monde troublé, où tout va plus vite et plus loin, le pire n'est peut-être jamais sûr mais le meilleur n'est jamais garanti.
C'est pourquoi, ensemble, aujourd'hui et plus encore demain, travaillons à la paix au Proche-Orient. Paix jusque-là impossible. Mais paix désormais indispensable.
Nous n'avons pas le choix. Ou nous gagnons la paix. Ou nous ne pourrons offrir à nos enfants qu'un avenir incertain, qu'un futur sans espoir, qu'un monde sans projet.
La France, vous le savez, n'a jamais cessé d'uvrer en faveur d'une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.
Toujours animée par le souci de l'équilibre, elle a pris différentes initiatives pour rapprocher les parties, avec la volonté constante d'associer tous les acteurs indispensables à la paix, qu'ils soient américains ou européens.
Je laisserai au Ministre des Affaires étrangères, M. Dominique de VILLEPIN, qui n'a pas ménagé ses efforts au Proche-Orient, le soin de vous en parler.
Permettez-moi maintenant, Chers amis, de vous souhaiter un excellent dîner.
(Source http://www.senat.fr, le 24 octobre 2003)
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Messieurs les Parlementaires,
Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est une joie et un honneur pour moi d'accueillir dans les Salons de la Présidence du Sénat, l'Association française des Amis de l'Université de Tel-Aviv, comme vous pouvez le voir, très bien entourée.
L'Université de Tel-Aviv, vous le savez, est une institution particulièrement dynamique et active, qui fait honneur à Israël depuis bientôt cinquante ans.
Institution d'enseignement mais aussi de recherche, qui s'intéresse à toutes les matières, des " humanités " les plus classiques aux technologies les plus modernes, des lettres et de l'histoire de l'art à la mécanique des fluides et à la bio-informatique, l'Université de Tel-Aviv est un pôle d'excellence, une référence, un exemple.
Dans une région troublée, où les violences suivent les violences comme les jours les nuits, l'Université de Tel-Aviv apporte une lueur d'espérance.
Parce qu'elle est composée d'hommes et de femmes de bonne volonté, enseignants comme étudiants, étudiants comme enseignants, l'Université de Tel-Aviv peut jouer un rôle en faveur de la paix.
Je n'aurai pas la faiblesse de croire que la culture et l'instruction protègent de la violence ou de la guerre, voire de la barbarie. L'histoire a malheureusement parfois prouvé le contraire.
Mais je veux croire que les étudiants d'aujourd'hui, qui sont les responsables de demain, sauront mieux que leurs aînés trouver les chemins de la paix.
Je veux croire qu'un jour, fatigués de cette violence inutile et stérile, les peuples israélien et palestinien, et en particulier, leurs jeunesses, finiront par s'entendre pour que cesse le fracas des armes, pour que finisse la politique du pire.
Mesdames et Messieurs,
Cette paix que chacune et chacun ici appelle si sincèrement de ses vux, est indispensable non seulement pour la stabilité du Proche-Orient mais, au-delà, pour la stabilité du monde.
Parce que le Proche-Orient est au cur du monde, géographique, évidemment, mais aussi culturel, voire religieux, sa sérénité commande celle des autres régions du monde.
La mondialisation dans laquelle nous sommes engagés -qui apporte aussi son lot de bienfaits- tend à accélérer et à étendre les méfaits du terrorisme.
Toute crise régionale, dès lors qu'elle se situe dans une région stratégique, risque, à tout moment, de se transformer en crise internationale, porteuse de toutes les instabilités, lourde de toutes les menaces, grosse de tous les périls.
Dans ce monde troublé, où tout va plus vite et plus loin, le pire n'est peut-être jamais sûr mais le meilleur n'est jamais garanti.
C'est pourquoi, ensemble, aujourd'hui et plus encore demain, travaillons à la paix au Proche-Orient. Paix jusque-là impossible. Mais paix désormais indispensable.
Nous n'avons pas le choix. Ou nous gagnons la paix. Ou nous ne pourrons offrir à nos enfants qu'un avenir incertain, qu'un futur sans espoir, qu'un monde sans projet.
La France, vous le savez, n'a jamais cessé d'uvrer en faveur d'une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.
Toujours animée par le souci de l'équilibre, elle a pris différentes initiatives pour rapprocher les parties, avec la volonté constante d'associer tous les acteurs indispensables à la paix, qu'ils soient américains ou européens.
Je laisserai au Ministre des Affaires étrangères, M. Dominique de VILLEPIN, qui n'a pas ménagé ses efforts au Proche-Orient, le soin de vous en parler.
Permettez-moi maintenant, Chers amis, de vous souhaiter un excellent dîner.
(Source http://www.senat.fr, le 24 octobre 2003)