Déclaration à la presse de M. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, sur la nécessité de reprendre la mise en oeuvre des accords conclus entre les Palestiniens et Israël et sur le soutien de la France aux Etats-Unis pour la relance du processus de paix, Paris le 6 mai 1998.

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Circonstance : Entretien de M. Védrine avec M. Nabil Chaath, ministre palestinien de la coopération internationale, à Paris le 6 mai 1998

Texte intégral

Mesdames et Messieurs, je viens de recevoir M. Nabil Chaath que je revois toujours avec beaucoup de plaisir et avec lequel j'ai une relation constante et suivie dans le cadre de nos efforts inlassables pour tenter de relancer le processus de paix. Il m'a informé de la situation après que les efforts conjoints des Etats-Unis et de la présidence de l'Union européenne n'aient pas pu réussir à Londres à la relance du processus de paix, dont je redis qu'elle est absolument indispensable. Il est également essentiel, et nous soutenons cet effort, que les Etats-Unis, comme ils l'ont annoncé, poursuivent leur oeuvre pour aboutir à un accord sur la base de leur proposition afin de reprendre la mise en oeuvre des accords conclus. Comme vous le savez, la partie palestinienne a déjà accepté. Si l'autre partie devait finir par rejeter cette proposition elle prendrait une lourde responsabilité. La France soutient tous les efforts en cours pour que ce processus, maintenant bloqué ou enlisé depuis des mois, soit véritablement relancé et nous avons décidé d'être, plus que jamais, en relation étroite dans les jours qui viennent pour concourir à cet objectif.
Q - Est-ce que la France peut encore faire quelque chose pour justement relancer le processus de paix qui est ...
R - Je l'ai dit tout à l'heure en commençant, à l'heure actuelle nous soutenons les efforts des Etats-Unis et nous sommes partie prenante des efforts accomplis par la présidence européenne en exercice, c'est-à-dire la présidence britannique. Nous souhaitons ardemment que celle des deux parties qui n'a pas encore répondu favorablement d'ici la semaine prochaine le fasse. Mais en ce moment, au moment-même où nous parlons, la balle est clairement dans le camp du gouvernement israélien./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 octobre 2001)