Texte intégral
Q - Madame Haigneré, quel contenu principal donnerez-vous à votre intervention ce vendredi à Poitiers ?
R - Dans notre Europe réunie et bientôt dotée d'une Constitution, l'une des prochaines étapes à accomplir est la définition d'une politique européenne plus ambitieuse en faveur de la jeunesse et de l'éducation. Avec les dix nouveaux Etats membres, l'Union européenne compte désormais 75 millions de jeunes entre 15 et 25 ans ! C'est pourquoi la jeunesse doit être au coeur du projet européen et dans ce domaine nous sommes tenus d'être particulièrement ambitieux. A titre d'exemple je trouve essentiel de généraliser la maîtrise effective en Europe d'au moins deux langues européennes autres que la langue maternelle. Cet apprentissage permettra ensuite de promouvoir de façon sérieuse la mobilité européenne dans les études et les premières expériences professionnelles. Ceci passe par la définition d'un "droit" pour tous les étudiants du secondaire ou des enseignements techniques à aller étudier ou travailler partout en Europe. L'initiative "10 000 stages pour vivre l'Europe" a justement pour but de favoriser ces échanges et j'encourage les jeunes poitevins à se rendre sur le site www.10000stages.com pour découvrir l'Europe à vingt-cinq et partir travailler cet été en Espagne, en Grèce, en Slovaquie
Q - Le grand public est-il, selon vous, suffisamment informé des enjeux des élections européennes du 13 juin prochain ?
R - C'est le sens des rencontres débats que je mène à travers la France et aujourd'hui à Poitiers. En arrivant au ministère des Affaires européennes, dynamiser le dialogue avec les Français est immédiatement apparu comme une priorité de ma mission. Je suis particulièrement heureuse d'aller porter mes convictions et mon engagement européen auprès des Français qui sont en attente d'un projet concret et d'une vision motivante pour leur avenir. Cet avenir passe par l'Europe. Pour les élections européennes, j'assume en quelque sorte un rôle de Marianne de l'Europe ! Une belle responsabilité dont je suis particulièrement fière.
Q - Quel est le changement le plus important que l'Europe apportera dans un proche avenir à la vie quotidienne à Poitiers ?
R - L'Europe a une incidence visible et concrète sur la vie quotidienne des Picto-charentais. Je citerai simplement quelques exemples où la participation financière de l'Union européenne a permis la mise en place de projets dans des domaines variés. En matière de développement territorial "la Cité de l'écrit et des métiers du livre" à Montmorillon a permis de développer les activités de libraires et bouquinistes dans un quartier médiéval. Autre exemple, la création d'un pôle pour l'emploi à Thouars dont l'objectif est de faciliter les formalités administratives des usagers à la recherche d'un emploi. Les projets à venir sont nombreux, et les Poitevins en bénéficieront concrètement. La région Poitou-Charentes s'est d'ores et déjà vue allouer une enveloppe de crédits européens à hauteur de 230 millions d'euros pour financer ses actions dans les six ans à venir. Toutefois la révolution concrète que j'attends à Poitiers, c'est que ses habitants prennent conscience de leur responsabilité de citoyen européen le 13 juin prochain. Car voter ce jour là, c'est aussi prendre son destin en main.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2004)
R - Dans notre Europe réunie et bientôt dotée d'une Constitution, l'une des prochaines étapes à accomplir est la définition d'une politique européenne plus ambitieuse en faveur de la jeunesse et de l'éducation. Avec les dix nouveaux Etats membres, l'Union européenne compte désormais 75 millions de jeunes entre 15 et 25 ans ! C'est pourquoi la jeunesse doit être au coeur du projet européen et dans ce domaine nous sommes tenus d'être particulièrement ambitieux. A titre d'exemple je trouve essentiel de généraliser la maîtrise effective en Europe d'au moins deux langues européennes autres que la langue maternelle. Cet apprentissage permettra ensuite de promouvoir de façon sérieuse la mobilité européenne dans les études et les premières expériences professionnelles. Ceci passe par la définition d'un "droit" pour tous les étudiants du secondaire ou des enseignements techniques à aller étudier ou travailler partout en Europe. L'initiative "10 000 stages pour vivre l'Europe" a justement pour but de favoriser ces échanges et j'encourage les jeunes poitevins à se rendre sur le site www.10000stages.com pour découvrir l'Europe à vingt-cinq et partir travailler cet été en Espagne, en Grèce, en Slovaquie
Q - Le grand public est-il, selon vous, suffisamment informé des enjeux des élections européennes du 13 juin prochain ?
R - C'est le sens des rencontres débats que je mène à travers la France et aujourd'hui à Poitiers. En arrivant au ministère des Affaires européennes, dynamiser le dialogue avec les Français est immédiatement apparu comme une priorité de ma mission. Je suis particulièrement heureuse d'aller porter mes convictions et mon engagement européen auprès des Français qui sont en attente d'un projet concret et d'une vision motivante pour leur avenir. Cet avenir passe par l'Europe. Pour les élections européennes, j'assume en quelque sorte un rôle de Marianne de l'Europe ! Une belle responsabilité dont je suis particulièrement fière.
Q - Quel est le changement le plus important que l'Europe apportera dans un proche avenir à la vie quotidienne à Poitiers ?
R - L'Europe a une incidence visible et concrète sur la vie quotidienne des Picto-charentais. Je citerai simplement quelques exemples où la participation financière de l'Union européenne a permis la mise en place de projets dans des domaines variés. En matière de développement territorial "la Cité de l'écrit et des métiers du livre" à Montmorillon a permis de développer les activités de libraires et bouquinistes dans un quartier médiéval. Autre exemple, la création d'un pôle pour l'emploi à Thouars dont l'objectif est de faciliter les formalités administratives des usagers à la recherche d'un emploi. Les projets à venir sont nombreux, et les Poitevins en bénéficieront concrètement. La région Poitou-Charentes s'est d'ores et déjà vue allouer une enveloppe de crédits européens à hauteur de 230 millions d'euros pour financer ses actions dans les six ans à venir. Toutefois la révolution concrète que j'attends à Poitiers, c'est que ses habitants prennent conscience de leur responsabilité de citoyen européen le 13 juin prochain. Car voter ce jour là, c'est aussi prendre son destin en main.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2004)