Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
L'Europe vient en effet, à l'unanimité, de choisir Cadarache, en Provences-Alpes-Côte d'Azur, comme site d'implantation du projet ITER. Candidat de l'Europe, Cadarache porte en effet nos espoirs pour ce grand projet scientifique, premier grand projet mondial : plus de 10 milliards d'euros d'investissement, des milliers d'emplois et, pour nous tous, une mobilisation de la communauté scientifique exceptionnelle. Mon premier sentiment est un sentiment de gratitude vis-à-vis de l'attitude de nos amis espagnols qui ont su faire preuve du sens de l'intérêt général en faisant que l'Europe se rassemble sur un seul projet pour gagner la compétition mondiale.
Mon deuxième sentiment de gratitude va à la Commission, qui a préparée l'ensemble de ce dispositif, au Commissaire Busquin et à tous ces qui ont fait l'évaluation et qui ont ainsi révélé les atouts de Cadarache. Je voudrais saluer la communauté scientifique, les chercheurs, les ingénieurs, les techniciens, notamment ceux du CEA à Cadarache, mais aussi de Jet en Angleterre, tous ceux qui font que ce projet s'est imposé par sa qualité. Enfin, je voudrais saluer le travail des collectivités territoriales, dire à madame Joissains et à la communauté d'Aix, dire à monsieur Spagnioux et à tous les départements, dire à la région, dire à l'ensemble des élus locaux que cette mobilisation collective a payé parce qu'elle a convaincu. Vous vous êtes engagé financièrement sur ce grand projet. C'est un élément très important qui a aidé à la conviction et à cette victoire - en effet monsieur Deflesselles - victoire d'étape.
Permettez-moi aussi de saluer l'action courageuse et experte de Claudie Haigneré, qui a fait un travail remarquable. La France lui doit beaucoup parce qu'elle a su présenter à l'ensemble de ses collègues ce dossier avec clarté et efficacité. Je voudrais saluer l'ensemble de la diplomatie française, et je voudrais également saluer le travail de votre collègue, P. Lellouche, député-émissaire du Gouvernement, qui est allé dans toutes les capitales européennes rencontrer l'ensemble des spécialistes et faire en sorte qu'ils continuent à défendre le dossier. Je voudrais saluer cette initiative, car elle nous a permis d'obtenir l'unanimité.
Derrière ce grand projet, qu'est-ce qu'il y a ? Vous l'avez noté : la recherche pour la France, et nous l'avons montré avec un budget en augmentation ; c'est une stratégie très importante. Nous pensons en effet, que face à ceux qui voudraient nous parler de la tentation du déclin, il faut que notre pays retrouve le goût de l'avenir, le goût de la science, le goût de la technologie. Et là, nous pouvons faire en sorte que la planète trouve son énergie de l'avenir sans pollution, avec la capacité de répondre aux problèmes du développement, notamment des pays les plus fragiles. C'est pour cela qu'il s'agit d'un projet scientifique, d'un projet industriel mais aussi d'un projet humanitaire, parce qu'il sert le développement.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 27 novembre 2003)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
L'Europe vient en effet, à l'unanimité, de choisir Cadarache, en Provences-Alpes-Côte d'Azur, comme site d'implantation du projet ITER. Candidat de l'Europe, Cadarache porte en effet nos espoirs pour ce grand projet scientifique, premier grand projet mondial : plus de 10 milliards d'euros d'investissement, des milliers d'emplois et, pour nous tous, une mobilisation de la communauté scientifique exceptionnelle. Mon premier sentiment est un sentiment de gratitude vis-à-vis de l'attitude de nos amis espagnols qui ont su faire preuve du sens de l'intérêt général en faisant que l'Europe se rassemble sur un seul projet pour gagner la compétition mondiale.
Mon deuxième sentiment de gratitude va à la Commission, qui a préparée l'ensemble de ce dispositif, au Commissaire Busquin et à tous ces qui ont fait l'évaluation et qui ont ainsi révélé les atouts de Cadarache. Je voudrais saluer la communauté scientifique, les chercheurs, les ingénieurs, les techniciens, notamment ceux du CEA à Cadarache, mais aussi de Jet en Angleterre, tous ceux qui font que ce projet s'est imposé par sa qualité. Enfin, je voudrais saluer le travail des collectivités territoriales, dire à madame Joissains et à la communauté d'Aix, dire à monsieur Spagnioux et à tous les départements, dire à la région, dire à l'ensemble des élus locaux que cette mobilisation collective a payé parce qu'elle a convaincu. Vous vous êtes engagé financièrement sur ce grand projet. C'est un élément très important qui a aidé à la conviction et à cette victoire - en effet monsieur Deflesselles - victoire d'étape.
Permettez-moi aussi de saluer l'action courageuse et experte de Claudie Haigneré, qui a fait un travail remarquable. La France lui doit beaucoup parce qu'elle a su présenter à l'ensemble de ses collègues ce dossier avec clarté et efficacité. Je voudrais saluer l'ensemble de la diplomatie française, et je voudrais également saluer le travail de votre collègue, P. Lellouche, député-émissaire du Gouvernement, qui est allé dans toutes les capitales européennes rencontrer l'ensemble des spécialistes et faire en sorte qu'ils continuent à défendre le dossier. Je voudrais saluer cette initiative, car elle nous a permis d'obtenir l'unanimité.
Derrière ce grand projet, qu'est-ce qu'il y a ? Vous l'avez noté : la recherche pour la France, et nous l'avons montré avec un budget en augmentation ; c'est une stratégie très importante. Nous pensons en effet, que face à ceux qui voudraient nous parler de la tentation du déclin, il faut que notre pays retrouve le goût de l'avenir, le goût de la science, le goût de la technologie. Et là, nous pouvons faire en sorte que la planète trouve son énergie de l'avenir sans pollution, avec la capacité de répondre aux problèmes du développement, notamment des pays les plus fragiles. C'est pour cela qu'il s'agit d'un projet scientifique, d'un projet industriel mais aussi d'un projet humanitaire, parce qu'il sert le développement.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 27 novembre 2003)