Texte intégral
Le scrutin organisé le 9 mai 2004 pour l'élection du congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie s'est caractérisé par un excellent taux de participation (76,43 %), en hausse (+2 points) par rapport au scrutin précédent de mai 1999. 13 000 nouveaux électeurs étaient inscrits sur les listes électorales spéciales (électeurs résidant depuis plus de dix ans en Nouvelle-Calédonie).
Au congrès, on constate une augmentation de 16 % du nombre des sièges obtenus par les partis favorables au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France.
Au sein de la mouvance indépendantiste, le PALIKA de Paul Néaoutyne, partisan du dialogue constructif entre tous les partenaires de l'Accord de Nouméa, voit sa position renforcée, frôlant à lui seul la majorité absolue des sièges de l'Assemblée de la Province Nord (11 sièges sur 22).
En province Sud comme pour l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie, le mode de scrutin proportionnel à un tour et sans prime majoritaire ne permet pas pour l'instant de dégager des majorités claires de gestion ; il faudra donc attendre la réunion des différentes assemblées pour que soit connue la composition des exécutifs.
En province Sud, on constate un glissement de l'électorat qui a partagé ses voix entre les différents mouvements attachés à l'ancrage de la Nouvelle-Calédonie dans la République. Dans un contexte de paix civile confortée et de prospérité économique retrouvée, le corps électoral augmenté de nombreux jeunes électeurs qui n'ont pas connu les évènements tragiques des années 80, a souhaité diversifier la représentation de cette province.
Le Gouvernement de la République, pour sa part, réaffirme sa volonté de poursuivre le dialogue avec tous les calédoniens pour appliquer l'Accord de Nouméa avec détermination.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 17 mai 2004)
Au congrès, on constate une augmentation de 16 % du nombre des sièges obtenus par les partis favorables au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France.
Au sein de la mouvance indépendantiste, le PALIKA de Paul Néaoutyne, partisan du dialogue constructif entre tous les partenaires de l'Accord de Nouméa, voit sa position renforcée, frôlant à lui seul la majorité absolue des sièges de l'Assemblée de la Province Nord (11 sièges sur 22).
En province Sud comme pour l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie, le mode de scrutin proportionnel à un tour et sans prime majoritaire ne permet pas pour l'instant de dégager des majorités claires de gestion ; il faudra donc attendre la réunion des différentes assemblées pour que soit connue la composition des exécutifs.
En province Sud, on constate un glissement de l'électorat qui a partagé ses voix entre les différents mouvements attachés à l'ancrage de la Nouvelle-Calédonie dans la République. Dans un contexte de paix civile confortée et de prospérité économique retrouvée, le corps électoral augmenté de nombreux jeunes électeurs qui n'ont pas connu les évènements tragiques des années 80, a souhaité diversifier la représentation de cette province.
Le Gouvernement de la République, pour sa part, réaffirme sa volonté de poursuivre le dialogue avec tous les calédoniens pour appliquer l'Accord de Nouméa avec détermination.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 17 mai 2004)