Texte intégral
Q - Monsieur Josselin, vous êtes allé à Tripoli, la cérémonie a un peu duré mais vous avez remercié publiquement le leader libyen aujourd'hui après M. Védrine qui l'avait fait ce matin. Est-ce que maintenant on peut considérer que Kadhafi revient dans le concert des nations ?
R - Je crois surtout qu'il faut reconnaître la part que les libyens ont pris dans cette libération, plusieurs s'y sont employés et ils ont joué un rôle incontestable, c'est vrai du guide, c'est vrai de son fils, président d'une association caritative, qui a pris part à la médiation. La relation avec la Libye connaissait déjà depuis plusieurs mois une nouvelle phase au lendemain de la levée de l'embargo. Il est clair que notre relation demain va intégrer cette donnée particulière qui est la participation prise dans la libération des otages.
Q - Pourquoi M. Kadhafi n'est-il pas apparu à la cérémonie. Est-ce qu'on vous a donné un semblant d'explication ?
R - Je n'ai pas eu d'explication mais que cette cérémonie ait une conotation plus humanitaire que politique n'était pas pour nous déplaire, ni déplaire j'en suis sûr aux personnes libérées.
Q - Vous avez rencontré des émissaires libyens, l'ancien ambassadeur à Tripoli. Que vous a-t-il donné comme garantie concernant la future liberté des trois autres otages français ?
R - Pas de garantie, sauf l'engagement de continuer les efforts et d'aboutir aux mêmes résultats.
Q - Il a dit qu'il n'a pas obtenu de garantie avec les preneurs d'otages mais une promesse ?
R - Une promesse, qui ne vaut pas encore garantie mais espérons que les efforts arriveront aux mêmes résultats.
Q - Depuis ce matin, ils ont pris un nouvel otage et dans l'immédiat ils en prennent d'autres, comment vous avez vécu cela ?
R - Je l'ai appris d'abord comme une probabilité puis comme une confirmation mais je n'étais pas en mesure d'analyser la modification que tout ceci apporte à la situation. Je veux croire que ça signifie que les Etats-Unis sont à leur tour impliqués davantage et que leurs efforts vont accompagner les nôtres pour aboutir aux résultats que nous espérons.
Q - Les Etats-Unis n'étaient pas pour la remise de rançon, ils étaient farouchement contre, que vont-ils faire maintenant ?
R - Nous non plus, nous ne sommes pas favorables au principe du versement d'une rançon. L'important c'est que nos compatriotes soient libérés avec quelques autres et demain j'espère que tous les otages le seront.
Q : Est-ce que les Américains accepteront l'aide de Kadhafi ?
R - Je n'ai pas rencontré d'Américains à Tripoli.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 août 2000)
R - Je crois surtout qu'il faut reconnaître la part que les libyens ont pris dans cette libération, plusieurs s'y sont employés et ils ont joué un rôle incontestable, c'est vrai du guide, c'est vrai de son fils, président d'une association caritative, qui a pris part à la médiation. La relation avec la Libye connaissait déjà depuis plusieurs mois une nouvelle phase au lendemain de la levée de l'embargo. Il est clair que notre relation demain va intégrer cette donnée particulière qui est la participation prise dans la libération des otages.
Q - Pourquoi M. Kadhafi n'est-il pas apparu à la cérémonie. Est-ce qu'on vous a donné un semblant d'explication ?
R - Je n'ai pas eu d'explication mais que cette cérémonie ait une conotation plus humanitaire que politique n'était pas pour nous déplaire, ni déplaire j'en suis sûr aux personnes libérées.
Q - Vous avez rencontré des émissaires libyens, l'ancien ambassadeur à Tripoli. Que vous a-t-il donné comme garantie concernant la future liberté des trois autres otages français ?
R - Pas de garantie, sauf l'engagement de continuer les efforts et d'aboutir aux mêmes résultats.
Q - Il a dit qu'il n'a pas obtenu de garantie avec les preneurs d'otages mais une promesse ?
R - Une promesse, qui ne vaut pas encore garantie mais espérons que les efforts arriveront aux mêmes résultats.
Q - Depuis ce matin, ils ont pris un nouvel otage et dans l'immédiat ils en prennent d'autres, comment vous avez vécu cela ?
R - Je l'ai appris d'abord comme une probabilité puis comme une confirmation mais je n'étais pas en mesure d'analyser la modification que tout ceci apporte à la situation. Je veux croire que ça signifie que les Etats-Unis sont à leur tour impliqués davantage et que leurs efforts vont accompagner les nôtres pour aboutir aux résultats que nous espérons.
Q - Les Etats-Unis n'étaient pas pour la remise de rançon, ils étaient farouchement contre, que vont-ils faire maintenant ?
R - Nous non plus, nous ne sommes pas favorables au principe du versement d'une rançon. L'important c'est que nos compatriotes soient libérés avec quelques autres et demain j'espère que tous les otages le seront.
Q : Est-ce que les Américains accepteront l'aide de Kadhafi ?
R - Je n'ai pas rencontré d'Américains à Tripoli.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 août 2000)