Texte intégral
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Tout d'abord, je voudrais vous remercier d'avoir répondu à mon invitation et d'être venus nombreux ce matin pour remettre, avec moi, les prix 1999 du Concours National des Villes et villages fleuris.
Je voudrai notamment remercier les représentants du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ceux du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, ainsi que l'Office National Interprofessionnel des Fruits, des Légumes, et de l'Horticulture (ONIFLHOR), dont chacun, ici, apprécie l'engagement constant dans toutes les actions conduites par le Comité National pour le Fleurissement de la France.
Je tiens également à saluer, et à remercier pour leur présence M. François BORDRY, Président de Voies Navigables de France, les représentants du Groupement National Interprofessionnel des Semences, ainsi que l'ensemble des partenaires du Comité.
Avant toute chose, permettez-moi également d'adresser mes plus sincères vux de bonheur à toutes celles et à tous ceux que je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer depuis que nous avons franchi ce cap symbolique de l'an 2000.
Mesdames, Messieurs, c'est toujours un grand plaisir pour moi de participer à cette remise des prix, mais je dois avouer que cette année, cette cérémonie prend à mes yeux un caractère particulier.
Je ne saurai en effet m'adresser à vous, et rappeler combien l'action que vous menez pour embellir nos villes et nos villages est essentielle, sans évoquer les intempéries qui ont durement touché notre pays, au mois de décembre dernier.
Ainsi, je veux vous assurer, aujourd'hui, que l'ensemble des services du Secrétariat d'Etat au Tourisme, comme l'ensemble du gouvernement, est mobilisé, depuis la premières heure, pour permettre aux collectivités locales et aux professionnels du tourisme de faire face aux dégâts provoqués par les différentes tempêtes et le naufrage de l'Erika.
S'agissant par exemple de l'image de la France, une vaste campagne de communication sera lancée, dès les premiers beaux jours, pour assurer le succès de la prochaine saison touristique, car, pour ma part, je veux donner "une chance à la chance".
Surtout, je ne doute pas une seconde que nous saurons, ensemble, redonner toutes ses couleurs à notre beau pays.
J'en veux pour preuve le dynamisme avec lequel, année après année, vous vous employez à embellir nos villes et nos villages.
Je suis certaine que cet enthousiasme là ne saurait s'éteindre, même si certaines communes ont été plus touchées que d'autres et qu'au sein du Comité National pour le Fleurissement de la France il nous faudra trouver la manière de marquer auprès d'elles notre solidarité.
Aussi prégnant soit le souvenir de ces événements, je ne voudrai pas, pour autant, négliger les progrès accomplis en 1999.
Pour le Comité National du Fleurissement de la France, l'année qui vient de s'achever a en effet été marquée par deux événements majeurs:
Le premier, concerne les deux médailles d'or brillamment remportées par CESSON-SÉVIGNÉ et JUVIGNÉ dans le cadre du prix européen du fleurissement.
Ces deux communes qui représentaient notre pays se sont ainsi vu attribuer le titre de Champion d'Europe au Concours Européen de "l'Entente Florale".
Le jury européen a en effet été sensible à la qualité des réalisations présentées, prouvant ainsi qu'il fait bon vivre dans une "ville-jardin" pour l'une, et qu'il est possible de motiver ses habitants autour d'un projet commun pour dynamiser son village agricole, pour l'autre.
Grâce à elles, grâce à vous, la compétence, la technicité et le savoir-faire français ont été unanimement reconnus au-delà de nos frontières. Je tiens encore à vous en féliciter.
Quant au deuxième événement important, vous le savez, il s'agit de la célébration du 40ème anniversaire du Comité.
Année après année, notre paysage environnemental trouve sa plus noble expression dans les motivations de plus en plus fortes des communes qui participent activement à l'embellissement de notre cadre de vie.
Grâce au talent des entrepreneurs publics, privés, ou bénévoles qui travaillent à l'aménagement paysager de nos communes, près de 1.600 villes ou villages arborent, à ce jour, le panneau jaune et rouge, garantie d'un label de qualité.
En 1999, 11.280 communes étaient inscrites à ce concours, soit près d'une commune sur trois. Nous le devons aussi à l'engagement et au travail de nos aînés pour améliorer notre cadre de vie et contribuer ainsi, tant au mieux-être de nos concitoyens, qu'au développement de notre pays.
Nombreux sont ceux qui ont consacré une grande partie de leur vie à cette action. Ils étaient à l'honneur aujourd'hui, à l'occasion d'un déjeuner amical au Sénat.
Je voudrais, en tant que Présidente du Comité National pour le Fleurissement de la France, leur exprimer ici ma profonde gratitude.
Mais que s'est-il passé pendant ces 40 ans ?
Petit à petit, une nouvelle conception du fleurissement a émergée.
Les techniques utilisées sont plus respectueuses de l'environnement.
L'introduction d'une palette d'arbres, d'arbustes et de fleurs beaucoup plus large a participé à la construction de zones paysagères très variées.
Des avancées notables dans la gestion de l'eau ont considérablement permis des économies d'eau.
La gestion des espaces verts est mieux planifiée. Une meilleure concertation avec les responsables des espaces routiers, des voies navigables, des gares, des zones d'activités, favorise l'embellissement progressif de ces espaces.
Cet été encore, les 18 équipes du Jury national qui ont sillonné la France, et visité plus de 160 villes et villages, ont pu témoigner de l'effort intense fourni par tous.
Aménagement du cadre de vie dans les zones urbanisées; aménagement paysager des cités; sensibilisation des jeunes; revitalisation des communes situées en zones rurales par leur fleurissement sont autant de signes de votre dynamisme et de votre volonté de participer à une action sur le long terme.
Il ne peut y avoir de meilleure incitation pour nos visiteurs, de meilleure manière de susciter l'envie de découvrir nos régions, que l'image de ces villages et de ces villes où ils sont accueillis par des bouquets de fleurs.
C'est pourquoi, afin de donner encore plus d'ampleur au fleurissement de la France, j'ai chargé M. Michel RADELET, Président délégué du Comité de mener une réforme nécessaire des statuts de l'Association.
A mes yeux, en effet, le Conseil d'Administration du Comité national pour le Fleurissement de la France doit être le plus représentatif possible de toutes les filières, toutes sensibilités confondues.
En effet, la multiplicité des parties prenantes au fleurissement impose de les associer au maximum à cette réflexion afin d'obtenir le plus large consensus possible, condition indispensable pour travailler ensemble dans un esprit positif.
Un projet de modification statutaire a donc été soumis, en ce sens, au C.A. du 16 décembre 1999, à l'issue d'une intense concertation qui s'est prolongée toute l'année.
Le Conseil d'Administration a également réfléchi à la déconcentration des moyens d'action du Comité national lui permettant d'être encore mieux relayé dans les régions et les départements par les Comités régionaux et départementaux du Fleurissement.
Enfin, le règlement du concours a fait l'objet de quelques modifications, afin de l'adapter au mieux aux spécificités et aux contraintes des villes et villages.
Pour terminer, je ne saurais trop insister sur ces aspects extrêmement positifs du fleurissement auxquelles vous me savez tous très attachée.
Une majeure partie des activités liées à l'embellissement de notre pays est en effet créatrice d'emplois durables.
Ces emplois émanent notamment :
de la sensibilisation à l'environnement,
du volet éducation,
de la formation aux différents métiers de ce secteur.
La seule filière horticole emploie ainsi, dans notre pays, 150.000 personnes, au travers 45.000 établissements.
Surtout, nous le savons, les entreprises s'installent de préférence dans les communes au cadre de vie agréable.
Et est-il encore nécessaire de souligner les aspects positifs du fleurissement pour les habitants ?
L'attrait touristique que constitue les villes où les réseaux de villes ou de villages fleuris est, lui aussi, inestimable.
Je citerai l'exemple d'un petit village 4 fleurs de 150 habitants qui accueille 25.000 visiteurs par an.
Ailleurs, c'est un réseau de 10 villes et villages 4 fleurs et plus, qui accueille plus de 40.000 touristes chaque année.
Même s'il est plus difficile à mesurer, l'impact économique du fleurissement n'en est pas pour autant négligeable pour toute la filière.
Ainsi, on a vu une ville 4 fleurs tripler la surface de magasins de ventes de produits horticoles ou arboricoles en 10 ans, en passant de 2 à 4 fleurs.
Les habitants accompagnent en effet souvent les efforts faits par la collectivité en fleurissant leur balcon, leur jardin, en dépensant en moyenne 352 francs, par an, de fleurs coupées et de plantes, et 307 francs, par an, de végétaux extérieurs.
Ces quelques chiffres témoignent, une fois de plus, de l'impact que peut avoir à plus d'un titre le fleurissement et l'embellissement d'une ville ou d'un village.
Et à l'aube du 3ème millénaire, où la préoccupation de préserver notre cadre de vie et notre environnement s'exprime de plus en plus, je crois que cela doit nous encourager à poursuivre notre action.
Félicitations donc à tous les lauréats du concours 1999 des villes et villages fleuris, et encore Bonne Année à tous !
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 10 février 2000).
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Tout d'abord, je voudrais vous remercier d'avoir répondu à mon invitation et d'être venus nombreux ce matin pour remettre, avec moi, les prix 1999 du Concours National des Villes et villages fleuris.
Je voudrai notamment remercier les représentants du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ceux du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, ainsi que l'Office National Interprofessionnel des Fruits, des Légumes, et de l'Horticulture (ONIFLHOR), dont chacun, ici, apprécie l'engagement constant dans toutes les actions conduites par le Comité National pour le Fleurissement de la France.
Je tiens également à saluer, et à remercier pour leur présence M. François BORDRY, Président de Voies Navigables de France, les représentants du Groupement National Interprofessionnel des Semences, ainsi que l'ensemble des partenaires du Comité.
Avant toute chose, permettez-moi également d'adresser mes plus sincères vux de bonheur à toutes celles et à tous ceux que je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer depuis que nous avons franchi ce cap symbolique de l'an 2000.
Mesdames, Messieurs, c'est toujours un grand plaisir pour moi de participer à cette remise des prix, mais je dois avouer que cette année, cette cérémonie prend à mes yeux un caractère particulier.
Je ne saurai en effet m'adresser à vous, et rappeler combien l'action que vous menez pour embellir nos villes et nos villages est essentielle, sans évoquer les intempéries qui ont durement touché notre pays, au mois de décembre dernier.
Ainsi, je veux vous assurer, aujourd'hui, que l'ensemble des services du Secrétariat d'Etat au Tourisme, comme l'ensemble du gouvernement, est mobilisé, depuis la premières heure, pour permettre aux collectivités locales et aux professionnels du tourisme de faire face aux dégâts provoqués par les différentes tempêtes et le naufrage de l'Erika.
S'agissant par exemple de l'image de la France, une vaste campagne de communication sera lancée, dès les premiers beaux jours, pour assurer le succès de la prochaine saison touristique, car, pour ma part, je veux donner "une chance à la chance".
Surtout, je ne doute pas une seconde que nous saurons, ensemble, redonner toutes ses couleurs à notre beau pays.
J'en veux pour preuve le dynamisme avec lequel, année après année, vous vous employez à embellir nos villes et nos villages.
Je suis certaine que cet enthousiasme là ne saurait s'éteindre, même si certaines communes ont été plus touchées que d'autres et qu'au sein du Comité National pour le Fleurissement de la France il nous faudra trouver la manière de marquer auprès d'elles notre solidarité.
Aussi prégnant soit le souvenir de ces événements, je ne voudrai pas, pour autant, négliger les progrès accomplis en 1999.
Pour le Comité National du Fleurissement de la France, l'année qui vient de s'achever a en effet été marquée par deux événements majeurs:
Le premier, concerne les deux médailles d'or brillamment remportées par CESSON-SÉVIGNÉ et JUVIGNÉ dans le cadre du prix européen du fleurissement.
Ces deux communes qui représentaient notre pays se sont ainsi vu attribuer le titre de Champion d'Europe au Concours Européen de "l'Entente Florale".
Le jury européen a en effet été sensible à la qualité des réalisations présentées, prouvant ainsi qu'il fait bon vivre dans une "ville-jardin" pour l'une, et qu'il est possible de motiver ses habitants autour d'un projet commun pour dynamiser son village agricole, pour l'autre.
Grâce à elles, grâce à vous, la compétence, la technicité et le savoir-faire français ont été unanimement reconnus au-delà de nos frontières. Je tiens encore à vous en féliciter.
Quant au deuxième événement important, vous le savez, il s'agit de la célébration du 40ème anniversaire du Comité.
Année après année, notre paysage environnemental trouve sa plus noble expression dans les motivations de plus en plus fortes des communes qui participent activement à l'embellissement de notre cadre de vie.
Grâce au talent des entrepreneurs publics, privés, ou bénévoles qui travaillent à l'aménagement paysager de nos communes, près de 1.600 villes ou villages arborent, à ce jour, le panneau jaune et rouge, garantie d'un label de qualité.
En 1999, 11.280 communes étaient inscrites à ce concours, soit près d'une commune sur trois. Nous le devons aussi à l'engagement et au travail de nos aînés pour améliorer notre cadre de vie et contribuer ainsi, tant au mieux-être de nos concitoyens, qu'au développement de notre pays.
Nombreux sont ceux qui ont consacré une grande partie de leur vie à cette action. Ils étaient à l'honneur aujourd'hui, à l'occasion d'un déjeuner amical au Sénat.
Je voudrais, en tant que Présidente du Comité National pour le Fleurissement de la France, leur exprimer ici ma profonde gratitude.
Mais que s'est-il passé pendant ces 40 ans ?
Petit à petit, une nouvelle conception du fleurissement a émergée.
Les techniques utilisées sont plus respectueuses de l'environnement.
L'introduction d'une palette d'arbres, d'arbustes et de fleurs beaucoup plus large a participé à la construction de zones paysagères très variées.
Des avancées notables dans la gestion de l'eau ont considérablement permis des économies d'eau.
La gestion des espaces verts est mieux planifiée. Une meilleure concertation avec les responsables des espaces routiers, des voies navigables, des gares, des zones d'activités, favorise l'embellissement progressif de ces espaces.
Cet été encore, les 18 équipes du Jury national qui ont sillonné la France, et visité plus de 160 villes et villages, ont pu témoigner de l'effort intense fourni par tous.
Aménagement du cadre de vie dans les zones urbanisées; aménagement paysager des cités; sensibilisation des jeunes; revitalisation des communes situées en zones rurales par leur fleurissement sont autant de signes de votre dynamisme et de votre volonté de participer à une action sur le long terme.
Il ne peut y avoir de meilleure incitation pour nos visiteurs, de meilleure manière de susciter l'envie de découvrir nos régions, que l'image de ces villages et de ces villes où ils sont accueillis par des bouquets de fleurs.
C'est pourquoi, afin de donner encore plus d'ampleur au fleurissement de la France, j'ai chargé M. Michel RADELET, Président délégué du Comité de mener une réforme nécessaire des statuts de l'Association.
A mes yeux, en effet, le Conseil d'Administration du Comité national pour le Fleurissement de la France doit être le plus représentatif possible de toutes les filières, toutes sensibilités confondues.
En effet, la multiplicité des parties prenantes au fleurissement impose de les associer au maximum à cette réflexion afin d'obtenir le plus large consensus possible, condition indispensable pour travailler ensemble dans un esprit positif.
Un projet de modification statutaire a donc été soumis, en ce sens, au C.A. du 16 décembre 1999, à l'issue d'une intense concertation qui s'est prolongée toute l'année.
Le Conseil d'Administration a également réfléchi à la déconcentration des moyens d'action du Comité national lui permettant d'être encore mieux relayé dans les régions et les départements par les Comités régionaux et départementaux du Fleurissement.
Enfin, le règlement du concours a fait l'objet de quelques modifications, afin de l'adapter au mieux aux spécificités et aux contraintes des villes et villages.
Pour terminer, je ne saurais trop insister sur ces aspects extrêmement positifs du fleurissement auxquelles vous me savez tous très attachée.
Une majeure partie des activités liées à l'embellissement de notre pays est en effet créatrice d'emplois durables.
Ces emplois émanent notamment :
de la sensibilisation à l'environnement,
du volet éducation,
de la formation aux différents métiers de ce secteur.
La seule filière horticole emploie ainsi, dans notre pays, 150.000 personnes, au travers 45.000 établissements.
Surtout, nous le savons, les entreprises s'installent de préférence dans les communes au cadre de vie agréable.
Et est-il encore nécessaire de souligner les aspects positifs du fleurissement pour les habitants ?
L'attrait touristique que constitue les villes où les réseaux de villes ou de villages fleuris est, lui aussi, inestimable.
Je citerai l'exemple d'un petit village 4 fleurs de 150 habitants qui accueille 25.000 visiteurs par an.
Ailleurs, c'est un réseau de 10 villes et villages 4 fleurs et plus, qui accueille plus de 40.000 touristes chaque année.
Même s'il est plus difficile à mesurer, l'impact économique du fleurissement n'en est pas pour autant négligeable pour toute la filière.
Ainsi, on a vu une ville 4 fleurs tripler la surface de magasins de ventes de produits horticoles ou arboricoles en 10 ans, en passant de 2 à 4 fleurs.
Les habitants accompagnent en effet souvent les efforts faits par la collectivité en fleurissant leur balcon, leur jardin, en dépensant en moyenne 352 francs, par an, de fleurs coupées et de plantes, et 307 francs, par an, de végétaux extérieurs.
Ces quelques chiffres témoignent, une fois de plus, de l'impact que peut avoir à plus d'un titre le fleurissement et l'embellissement d'une ville ou d'un village.
Et à l'aube du 3ème millénaire, où la préoccupation de préserver notre cadre de vie et notre environnement s'exprime de plus en plus, je crois que cela doit nous encourager à poursuivre notre action.
Félicitations donc à tous les lauréats du concours 1999 des villes et villages fleuris, et encore Bonne Année à tous !
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 10 février 2000).