Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les sénateurs,
Monsieur le sénateur de la Vienne,
Je voudrais vous dire qu'évidemment, comme toutes les Françaises et tous les Français, nous sommes toujours meurtris par ces événements de la canicule. Je voudrais, puisque vous êtes président d'un Conseil général, en profiter pour saluer l'action des collectivités territoriales et notamment des départements sur ce sujet important de l'action sociale en général, et de l'action en faveur des personnes âgées en particulier. Je voudrais dire aussi combien nous sommes déterminés à mettre en place un plan de prévention et de veille pour la canicule.
C'est pour cela que, dès la semaine prochaine, le ministre P. Douste-Blazy et le ministre H. Falco présenteront un plan de prévention des canicules, avec à la fois un programme de veille. Je vous signale que, d'ores et déjà, nous avons, avec Météo France, obtenu une carte de veille qui nous permettra d'anticiper davantage, avec les médecins, avec les procédures sanitaires, avec les procédures sociales. Nous construisons un plan d'ensemble d'intervention pour ne plus jamais nous trouver dans la situation de l'été 2003. C'est cela notre conviction, et nous voulons le faire durablement, et pour les personnes âgées et pour les personnes dépendantes car nous sommes dans un pays, évidemment, qui est, comme d'autres pays, atteint par le vieillissement. Il nous faut donc durablement organiser les financements pour que les personnes âgées et les personnes victimes de la dépendance puissent trouver une situation digne dans notre pays. C'est pour cela qu'à l'horizon 2008, nous avons mis un programme de financement de 9 milliards d'euros, ce qui n'a jamais été engagé jusqu'à maintenant, pour les personnes âgées et pour les personnes handicapées.
Alors, ces 9 milliards d'euros, comment les financer ? Nous ne voulons pas les financer par l'impôt. Nous voulons les financer par la solidarité, nous voulons les financer par la fraternité, par l'engagement de tous les Français. Il ne s'agit pas de mots. Il s'agit de fraternité, c'est-à-dire d'engagement... Vous donnez le sentiment d'avoir oublié ce que c'est que la fraternité. Eh bien, la fraternité, c'est l'engagement des uns et des autres pour les Français les plus fragiles. C'est pour cela que nous aurons une journée nationale de solidarité libre, une journée nationale de solidarité libre qui, pour les entreprises, sera négociée dans les entreprises, et qui, pour le secteur public, sera négociée dans les départements ministériels, et c'est seulement quand les négociations n'auront pas abouti, que le lundi de Pentecôte sera choisi comme la journée de solidarité nationale. Je tiens à ce caractère libre de manière à ce qu'on puisse tenir compte de la diversité de la France, des professions et des régions, de manière à ce que chacun puisse s'engager, donner un peu de son énergie, un peu de son talent, un peu de son coeur, pour favoriser le développement d'une politique sociale importante.
Sachez bien, mesdames et messieurs les sénateurs, que pour l'avenir de notre pays, ce n'est que par plus de travail qu'on pourra financer plus de social.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 3 mai 2004)
Mesdames et Messieurs les sénateurs,
Monsieur le sénateur de la Vienne,
Je voudrais vous dire qu'évidemment, comme toutes les Françaises et tous les Français, nous sommes toujours meurtris par ces événements de la canicule. Je voudrais, puisque vous êtes président d'un Conseil général, en profiter pour saluer l'action des collectivités territoriales et notamment des départements sur ce sujet important de l'action sociale en général, et de l'action en faveur des personnes âgées en particulier. Je voudrais dire aussi combien nous sommes déterminés à mettre en place un plan de prévention et de veille pour la canicule.
C'est pour cela que, dès la semaine prochaine, le ministre P. Douste-Blazy et le ministre H. Falco présenteront un plan de prévention des canicules, avec à la fois un programme de veille. Je vous signale que, d'ores et déjà, nous avons, avec Météo France, obtenu une carte de veille qui nous permettra d'anticiper davantage, avec les médecins, avec les procédures sanitaires, avec les procédures sociales. Nous construisons un plan d'ensemble d'intervention pour ne plus jamais nous trouver dans la situation de l'été 2003. C'est cela notre conviction, et nous voulons le faire durablement, et pour les personnes âgées et pour les personnes dépendantes car nous sommes dans un pays, évidemment, qui est, comme d'autres pays, atteint par le vieillissement. Il nous faut donc durablement organiser les financements pour que les personnes âgées et les personnes victimes de la dépendance puissent trouver une situation digne dans notre pays. C'est pour cela qu'à l'horizon 2008, nous avons mis un programme de financement de 9 milliards d'euros, ce qui n'a jamais été engagé jusqu'à maintenant, pour les personnes âgées et pour les personnes handicapées.
Alors, ces 9 milliards d'euros, comment les financer ? Nous ne voulons pas les financer par l'impôt. Nous voulons les financer par la solidarité, nous voulons les financer par la fraternité, par l'engagement de tous les Français. Il ne s'agit pas de mots. Il s'agit de fraternité, c'est-à-dire d'engagement... Vous donnez le sentiment d'avoir oublié ce que c'est que la fraternité. Eh bien, la fraternité, c'est l'engagement des uns et des autres pour les Français les plus fragiles. C'est pour cela que nous aurons une journée nationale de solidarité libre, une journée nationale de solidarité libre qui, pour les entreprises, sera négociée dans les entreprises, et qui, pour le secteur public, sera négociée dans les départements ministériels, et c'est seulement quand les négociations n'auront pas abouti, que le lundi de Pentecôte sera choisi comme la journée de solidarité nationale. Je tiens à ce caractère libre de manière à ce qu'on puisse tenir compte de la diversité de la France, des professions et des régions, de manière à ce que chacun puisse s'engager, donner un peu de son énergie, un peu de son talent, un peu de son coeur, pour favoriser le développement d'une politique sociale importante.
Sachez bien, mesdames et messieurs les sénateurs, que pour l'avenir de notre pays, ce n'est que par plus de travail qu'on pourra financer plus de social.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 3 mai 2004)