Déclaration de M. Jean-François Copé, ministre délégué à l'intérieur et porte-parole du gouvernement, en réponse à une question sur la disparition de M. Kieffer, journaliste franco-canadien, en Côte d'Ivoire, au Sénat le 29 avril 2004.

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M. Barnier ne peut être présent parmi nous, mais le gouvernement est extrêmement préoccupé par la disparition de M. Kieffer, journaliste franco-canadien dont on est sans nouvelles depuis le 16 avril.
Le ministre des Affaires étrangères, l'ambassade, le consulat d'Abidjan sont intervenus. Dès le 17 avril, l'ambassadeur français s'est ému de l'événement et tant le ministre de la Défense que le Premier ministre et le chef de l'Etat ivoiriens savent combien nous sommes attentifs. Une cellule de crise franco-canadienne a été mise en place pour assurer l'échange d'informations et elle est bien entendu en contact avec la police ivoirienne. Le procureur d'Abidjan a été saisi de l'affaire.
Le président de la République a téléphoné deux fois au président Gbagbo et suit attentivement les développements du dossier.
Quant à la protection de nos ressortissants, sachez que l'ambassade maintient avec ceux-ci un contact permanent et que tous les moyens sont mis en uvre pour assurer leur sécurité.
Enfin, la force des Nations unies et les 4.500 soldats français de l'opération Licorne, sont prêts, à tout moment, à protéger nos concitoyens s'ils étaient menacés. Nul ne peut douter de notre détermination.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mai 2004)