Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames Messieurs,
En effet, un élément nouveau est intervenu après sept mois de pressions continues du Groupe de contact ; Je voudrais rappeler, à cet égard, devant cette Assemblée que, si M. Holbrooke est un éminent diplomate américain qui a fait un excellent travail, il a agi en tant qu'émissaire du Groupe de contact. Et c'est à partir de la Réunion de Londres, jeudi dernier, que nous avons entendu son rapport et que nous l'avons mandaté de nouveau pour la suite de sa mission.
A la suite de quoi, des engagements ont en effet été pris par le président Milosevic qui portent sur l'organisation, sous l'égide de l'OSCE, d'un contrôle au sol. Des contacts sont en cours avec M. Geremek qui en est à l'heure actuelle le président. La France participera dans des conditions que nous sommes en train d'examiner avec le ministre de la Défense à cette surveillance au sol. Ceci sera complété par une surveillance aérienne organisée par l'OTAN qui devra faire l'objet d'un accord entre l'OTAN et les autorités yougoslaves. Ceci devra être complété par une déclaration unilatérale du président Milosevic sur l'engagement de la Yougoslavie dans un processus de solutions politiques par la négociation du problème du Kossovo dans le sens de l'autonomie substantielle que nous exigeons depuis des semaines : un élément de négociation avec une perspective d'élections.
Voilà où nous en sommes et c'est la raison pour laquelle nous considérons qu'il y a un pas très important, en partie grâce à la pression que nous avons exercée collectivement jusqu'à cette nuit. C'est en effet cette nuit, vers 1.00 du matin qu'a été confirmée, la détermination de l'OTAN, par décision prise par les gouvernements concernés, pour que la pression ne se relâche pas, jusqu'à la dernière minute de l'accord. Cet accord reste à concrétiser.
C'est pourquoi, dans les heures et dans les jours qui viennent, dans les quatre jours qui ont été annoncés, nous devons rester exigeants, vigilants et unis au sein du Groupe de contact. L'OTAN doit rester prête. Le Conseil de sécurité devra entériner cet accord.
Enfin, j'ai demandé une réunion rapide du Groupe de contact, dans les jours qui viennent, immédiatement pour que nous continuions à conserver tous ensemble, le contrôle de la solution de ce problème, mais enfin, nous tenons enfin une piste.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2001)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames Messieurs,
En effet, un élément nouveau est intervenu après sept mois de pressions continues du Groupe de contact ; Je voudrais rappeler, à cet égard, devant cette Assemblée que, si M. Holbrooke est un éminent diplomate américain qui a fait un excellent travail, il a agi en tant qu'émissaire du Groupe de contact. Et c'est à partir de la Réunion de Londres, jeudi dernier, que nous avons entendu son rapport et que nous l'avons mandaté de nouveau pour la suite de sa mission.
A la suite de quoi, des engagements ont en effet été pris par le président Milosevic qui portent sur l'organisation, sous l'égide de l'OSCE, d'un contrôle au sol. Des contacts sont en cours avec M. Geremek qui en est à l'heure actuelle le président. La France participera dans des conditions que nous sommes en train d'examiner avec le ministre de la Défense à cette surveillance au sol. Ceci sera complété par une surveillance aérienne organisée par l'OTAN qui devra faire l'objet d'un accord entre l'OTAN et les autorités yougoslaves. Ceci devra être complété par une déclaration unilatérale du président Milosevic sur l'engagement de la Yougoslavie dans un processus de solutions politiques par la négociation du problème du Kossovo dans le sens de l'autonomie substantielle que nous exigeons depuis des semaines : un élément de négociation avec une perspective d'élections.
Voilà où nous en sommes et c'est la raison pour laquelle nous considérons qu'il y a un pas très important, en partie grâce à la pression que nous avons exercée collectivement jusqu'à cette nuit. C'est en effet cette nuit, vers 1.00 du matin qu'a été confirmée, la détermination de l'OTAN, par décision prise par les gouvernements concernés, pour que la pression ne se relâche pas, jusqu'à la dernière minute de l'accord. Cet accord reste à concrétiser.
C'est pourquoi, dans les heures et dans les jours qui viennent, dans les quatre jours qui ont été annoncés, nous devons rester exigeants, vigilants et unis au sein du Groupe de contact. L'OTAN doit rester prête. Le Conseil de sécurité devra entériner cet accord.
Enfin, j'ai demandé une réunion rapide du Groupe de contact, dans les jours qui viennent, immédiatement pour que nous continuions à conserver tous ensemble, le contrôle de la solution de ce problème, mais enfin, nous tenons enfin une piste.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2001)