Texte intégral
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs,
Je tenais à participer à l'ouverture de votre colloque, " Félix Eboué, soixante ans après " afin de vous adresser quelques mots de félicitation et d'encouragement.
Votre colloque est le complément naturel de l'exposition " Félix Eboué, le lion qui est debout et qui dit non " que j'ai eu le plaisir d'inaugurer hier. Vous savez combien je tenais, en tant que Ministre de l'Outre-Mer, à ce que la mémoire de ce grand Français fasse, en 2004, l'objet d'un hommage exceptionnel.
En parcourant le programme de votre rencontre, j'ai été particulièrement impressionnée par la richesse et la variété des interventions. Nul doute que l'administrateur, l'humaniste, le Français Libre, l'homme Félix Eboué enfin, nous sera plus connu, plus familier, après la lecture de ces travaux.
Je me réjouis d'ailleurs tout particulièrement qu'à l'occasion des manifestations organisées autour de la personnalité historique de Félix Eboué, de nouvelles archives aient été mises à jour, inventoriées et exploitées.
Vous le savez, mon ministère s'attache en tout domaine à faire mieux connaître et apprécier de nos compatriotes ce que la France d'Outre-Mer apporte à la Nation. Encourager pour l'Outre-Mer, les recherches en matière d'environnement, de progrès scientifique ou de sciences humaines est un objectif qui demeure, pour moi, essentiel.
Trop de préjugés à l'encontre de nos collectivités d'Outre-Mer persistent encore et il nous faut lutter sans discontinuer pour présenter ici, en métropole une vision juste de la richesse qu'apporte à la France sa dimension ultramarine.
Nous devons aussi oeuvrer pour que les mémoires ici et Outre-Mer ne soient plus seulement croisées mais partagées. Cela passe par la prise en compte de la dimension ultramarine de la France dans les manuels scolaires, et par des actions pédagogiques. J'ai d'ailleurs toujours plaisir à aller au devant des publics scolaires pour exposer ce qu'est cette France d'Outre-Mer.
Mais faire progresser la connaissance passe aussi par des travaux de haut niveau scientifique tels que les vôtres.
Félix Eboué a, en son temps, comme Schoelcher avant lui, incarné l'honnête homme dont les intérêts multiformes se mettent au service des idéaux républicains et du progrès.
Je souhaite qu'à travers l'hommage qui est aujourd'hui rendu à Félix Eboué nous poursuivions ce travail avec conscience et fierté.
Je ne doute pas de la richesse des débats qui vont maintenant s'ouvrir. Mes obligations ne me permettent malheureusement pas de rester avec vous tout au long de ces deux jours. Mais je sais qu'une publication prolongera et rendra accessible les exposés présentés ici.
Merci encore de votre implication et bonne journée à tous.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 15 octobre 2004)
Mesdames et Messieurs,
Je tenais à participer à l'ouverture de votre colloque, " Félix Eboué, soixante ans après " afin de vous adresser quelques mots de félicitation et d'encouragement.
Votre colloque est le complément naturel de l'exposition " Félix Eboué, le lion qui est debout et qui dit non " que j'ai eu le plaisir d'inaugurer hier. Vous savez combien je tenais, en tant que Ministre de l'Outre-Mer, à ce que la mémoire de ce grand Français fasse, en 2004, l'objet d'un hommage exceptionnel.
En parcourant le programme de votre rencontre, j'ai été particulièrement impressionnée par la richesse et la variété des interventions. Nul doute que l'administrateur, l'humaniste, le Français Libre, l'homme Félix Eboué enfin, nous sera plus connu, plus familier, après la lecture de ces travaux.
Je me réjouis d'ailleurs tout particulièrement qu'à l'occasion des manifestations organisées autour de la personnalité historique de Félix Eboué, de nouvelles archives aient été mises à jour, inventoriées et exploitées.
Vous le savez, mon ministère s'attache en tout domaine à faire mieux connaître et apprécier de nos compatriotes ce que la France d'Outre-Mer apporte à la Nation. Encourager pour l'Outre-Mer, les recherches en matière d'environnement, de progrès scientifique ou de sciences humaines est un objectif qui demeure, pour moi, essentiel.
Trop de préjugés à l'encontre de nos collectivités d'Outre-Mer persistent encore et il nous faut lutter sans discontinuer pour présenter ici, en métropole une vision juste de la richesse qu'apporte à la France sa dimension ultramarine.
Nous devons aussi oeuvrer pour que les mémoires ici et Outre-Mer ne soient plus seulement croisées mais partagées. Cela passe par la prise en compte de la dimension ultramarine de la France dans les manuels scolaires, et par des actions pédagogiques. J'ai d'ailleurs toujours plaisir à aller au devant des publics scolaires pour exposer ce qu'est cette France d'Outre-Mer.
Mais faire progresser la connaissance passe aussi par des travaux de haut niveau scientifique tels que les vôtres.
Félix Eboué a, en son temps, comme Schoelcher avant lui, incarné l'honnête homme dont les intérêts multiformes se mettent au service des idéaux républicains et du progrès.
Je souhaite qu'à travers l'hommage qui est aujourd'hui rendu à Félix Eboué nous poursuivions ce travail avec conscience et fierté.
Je ne doute pas de la richesse des débats qui vont maintenant s'ouvrir. Mes obligations ne me permettent malheureusement pas de rester avec vous tout au long de ces deux jours. Mais je sais qu'une publication prolongera et rendra accessible les exposés présentés ici.
Merci encore de votre implication et bonne journée à tous.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 15 octobre 2004)