Texte intégral
Madame la Présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris - hôpitaux de France,
Messieurs les Présidents,
Monsieur le Maire,
Madame la Directrice générale,
Monsieur le Directeur,
Mesdames et Messieurs les professeurs,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais d'abord vous remercier, Madame la Présidente de la Fondation des hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France, Madame la Directrice générale, de votre invitation à cette inauguration qui revêt pour chacun d'entre nous une importance particulière.
Cela fait plusieurs années que le développement des maisons des adolescents, Madame la Présidente, vous est apparu comme une priorité. Ce fut l'avis tout autant partagé de l'ensemble des membres du groupe de travail sur la santé et l'adolescence que présidait le Professeur Marcel RUFO.
Vous savez aussi l'importance que je prête au thème de l'adolescence. Cette période délicate nous renvoie, nous, adultes, à nos responsabilités, celles d'accompagner cette période de mutations parfois mal assumée, tant par les jeunes que par leur famille ou leur entourage.
Ce temps de l'adolescence dont les limites ne cessent de s'élargir, est aussi la période de toutes les interrogations, de toutes les promesses, et malheureusement quelquefois celles de réels dangers. Ces dangers, souvent plus liés à la volonté de s'affirmer que consécutifs à une véritable conscience d'une prise de risques, témoignent d'une difficulté à vivre et d'un profond sentiment d'incompréhension partagé par l'adolescent et l'adulte.
Nous savons tous que cette période déterminante peut conditionner le déroulement de toute une vie. La conférence de la famille 2004 sur l'adolescence - thème qui avait été choisi par le Premier Ministre dès 2003 - a permis une concertation de grande envergure à la hauteur de l'importance de ce sujet. Vous aviez vous-mêmes, Madame le Professeur Marie-Rose MORO, participé au groupe de travail " adolescence, famille et santé ".
Vous aviez souligné l'incontournable nécessité d'entourer les compétences hospitalières de l'ensemble des acteurs qui accompagnent l'adolescent dans son quotidien, citant notamment l'école, la justice, les éducateurs spécialisés des collectivités territoriales ou le secteur associatif. Vous insistiez sur le fait que, s'il existait une carence sur la prise en charge des adolescents, elle ne résidait pas dans la qualité des approches mais plutôt dans la possibilité de proposer des actions coordonnées et suffisamment prolongées pour être vraiment efficaces. Cette structure répond, me semble-t-il, très exactement à ces besoins.
Avec la nécessité de réagir vite, vous proposez la notion d'alliance entre l'adolescent et ses parents, mais aussi d'alliance entre les compétences de tout ordre autour de l'adolescent. Ces éléments, avec d'autres, ont alimenté les réflexions et orienté pour partie les choix qui ont été proposés par la conférence de la famille en juin dernier.
Nous avons souhaité, le Premier Ministre, mes collègues et moi-même, favoriser leur développement, tant comme lieu d'accueil, d'écoute, d'information et de soins des adolescents et leur entourage que, pour répondre aux demandes des professionnels. Au-delà de la coordination de ces réseaux médico-sociaux, les maisons des adolescents se doivent d'être le lieu privilégié de rencontres entre le secteur institutionnel, le monde associatif et le secteur privé afin d'assurer la cohérence des actions menées en faveur des jeunes tant au niveau régional, départemental que municipal. La présence de chacun d'entre vous en témoigne ce soir.
Je ne peux que me réjouir aujourd'hui de l'engagement dont vous avez fait preuve, du choix que vous avez fait d'aborder l'approche de l'adolescence en souffrance de façon multiple, soulignant l'importance de la complémentarité des théories et des pratiques qui ne pourront que s'affiner au cours du temps.
Sachez que je serai particulièrement attentive au suivi de l'action de " CASITA " et que je m'attacherai à travailler de concert avec mon collègue de la santé et de la protection sociale pour faciliter la finalisation de ce que l'on peut considérer comme un acte exemplaire d'un pôle de prise en charge de l'adolescence en difficulté.
(Source http://www.famille.gouv.fr, le 25 octobre 2005)
Messieurs les Présidents,
Monsieur le Maire,
Madame la Directrice générale,
Monsieur le Directeur,
Mesdames et Messieurs les professeurs,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais d'abord vous remercier, Madame la Présidente de la Fondation des hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France, Madame la Directrice générale, de votre invitation à cette inauguration qui revêt pour chacun d'entre nous une importance particulière.
Cela fait plusieurs années que le développement des maisons des adolescents, Madame la Présidente, vous est apparu comme une priorité. Ce fut l'avis tout autant partagé de l'ensemble des membres du groupe de travail sur la santé et l'adolescence que présidait le Professeur Marcel RUFO.
Vous savez aussi l'importance que je prête au thème de l'adolescence. Cette période délicate nous renvoie, nous, adultes, à nos responsabilités, celles d'accompagner cette période de mutations parfois mal assumée, tant par les jeunes que par leur famille ou leur entourage.
Ce temps de l'adolescence dont les limites ne cessent de s'élargir, est aussi la période de toutes les interrogations, de toutes les promesses, et malheureusement quelquefois celles de réels dangers. Ces dangers, souvent plus liés à la volonté de s'affirmer que consécutifs à une véritable conscience d'une prise de risques, témoignent d'une difficulté à vivre et d'un profond sentiment d'incompréhension partagé par l'adolescent et l'adulte.
Nous savons tous que cette période déterminante peut conditionner le déroulement de toute une vie. La conférence de la famille 2004 sur l'adolescence - thème qui avait été choisi par le Premier Ministre dès 2003 - a permis une concertation de grande envergure à la hauteur de l'importance de ce sujet. Vous aviez vous-mêmes, Madame le Professeur Marie-Rose MORO, participé au groupe de travail " adolescence, famille et santé ".
Vous aviez souligné l'incontournable nécessité d'entourer les compétences hospitalières de l'ensemble des acteurs qui accompagnent l'adolescent dans son quotidien, citant notamment l'école, la justice, les éducateurs spécialisés des collectivités territoriales ou le secteur associatif. Vous insistiez sur le fait que, s'il existait une carence sur la prise en charge des adolescents, elle ne résidait pas dans la qualité des approches mais plutôt dans la possibilité de proposer des actions coordonnées et suffisamment prolongées pour être vraiment efficaces. Cette structure répond, me semble-t-il, très exactement à ces besoins.
Avec la nécessité de réagir vite, vous proposez la notion d'alliance entre l'adolescent et ses parents, mais aussi d'alliance entre les compétences de tout ordre autour de l'adolescent. Ces éléments, avec d'autres, ont alimenté les réflexions et orienté pour partie les choix qui ont été proposés par la conférence de la famille en juin dernier.
Nous avons souhaité, le Premier Ministre, mes collègues et moi-même, favoriser leur développement, tant comme lieu d'accueil, d'écoute, d'information et de soins des adolescents et leur entourage que, pour répondre aux demandes des professionnels. Au-delà de la coordination de ces réseaux médico-sociaux, les maisons des adolescents se doivent d'être le lieu privilégié de rencontres entre le secteur institutionnel, le monde associatif et le secteur privé afin d'assurer la cohérence des actions menées en faveur des jeunes tant au niveau régional, départemental que municipal. La présence de chacun d'entre vous en témoigne ce soir.
Je ne peux que me réjouir aujourd'hui de l'engagement dont vous avez fait preuve, du choix que vous avez fait d'aborder l'approche de l'adolescence en souffrance de façon multiple, soulignant l'importance de la complémentarité des théories et des pratiques qui ne pourront que s'affiner au cours du temps.
Sachez que je serai particulièrement attentive au suivi de l'action de " CASITA " et que je m'attacherai à travailler de concert avec mon collègue de la santé et de la protection sociale pour faciliter la finalisation de ce que l'on peut considérer comme un acte exemplaire d'un pôle de prise en charge de l'adolescence en difficulté.
(Source http://www.famille.gouv.fr, le 25 octobre 2005)