Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Nous venons d'avoir un long entretien avec le Président Carlos Lage et sa délégation. Tout à l'heure, le président Lage pourra livrer lui-même ses impressions au soir d'une journée très chargée, puisqu'il a eu beaucoup d'entretiens, avec le Premier ministre, avec plusieurs ministres, avec moi-même à l'instant.
Nous avons évoqué bien sûr la coopération entre la France et Cuba. Nous avons évoqué la relation entre Cuba et l'Europe. Cuba, comme vous le savez, est désormais observateur dans le cadre des négociations qui s'ouvrent le 30 septembre à Bruxelles. C'est le coup d'envoi d'une longue négociation qui préparera les nouveaux Accords de Lomé. Le Premier ministre a fait le choix d'augmenter, dans des proportions très notables, l'enveloppe de coopération entre la France et Cuba, ce qui va nous permettre de développer de nouvelles actions, et sans vouloir en donner une liste exhaustive, on y trouvera tout à la fois des appuis institutionnels, des actions de développement agronomique, agricole, des coopérations en matière de santé. Nous pensons pouvoir conduire en particulier une coopération triangulaire au bénéfice d'Haïti, qui est un pays proche de Cuba et auquel la France, vous le savez, apporte une aide très nécessaire.
Demain, le président Lage rencontrera le président Chirac avant de prendre la route de Toulouse où il aura l'occasion de visiter quelques installations industrielles importantes, et singulièrement aéronautiques. Lors du dîner qui va réunir un certain nombre de chefs d'entreprises françaises qui sont investies à Cuba, j'aurai l'occasion de souligner l'espoir que représente pour nous cette relation renouvelée, renforcée avec Cuba, dont nous attendons qu'il joue un rôle important, notamment dans la Caraïbe ; c'est dire l'intérêt que nous que nous attachons aussi à la relation entre Cuba et les départements français d'outre-mer qui sont dans cette région.
Voilà quelques observations que je voulais vous livrer avant que le président Lage puisse à son tour vous dire le bilan provisoire qu'il fait de sa première journée à Paris. Pour moi, en tout cas, ce fut un plaisir de le retrouver, puisque il m'a accueilli, voici quelques mois, à La Havane, lors d'une tournée qui m'a fait redécouvrir Cuba, mais surtout l'ensemble des pays de la Caraïbe, et avant que les pays européens et les pays Afrique/Caraïbes/Pacifique, à la Barbade, ne fassent le choix, et nous en étions très heureux, d'accepter Cuba comme observateur dans le cadre de cette négociation avec les pays ACP.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 octobre 2001)
Nous venons d'avoir un long entretien avec le Président Carlos Lage et sa délégation. Tout à l'heure, le président Lage pourra livrer lui-même ses impressions au soir d'une journée très chargée, puisqu'il a eu beaucoup d'entretiens, avec le Premier ministre, avec plusieurs ministres, avec moi-même à l'instant.
Nous avons évoqué bien sûr la coopération entre la France et Cuba. Nous avons évoqué la relation entre Cuba et l'Europe. Cuba, comme vous le savez, est désormais observateur dans le cadre des négociations qui s'ouvrent le 30 septembre à Bruxelles. C'est le coup d'envoi d'une longue négociation qui préparera les nouveaux Accords de Lomé. Le Premier ministre a fait le choix d'augmenter, dans des proportions très notables, l'enveloppe de coopération entre la France et Cuba, ce qui va nous permettre de développer de nouvelles actions, et sans vouloir en donner une liste exhaustive, on y trouvera tout à la fois des appuis institutionnels, des actions de développement agronomique, agricole, des coopérations en matière de santé. Nous pensons pouvoir conduire en particulier une coopération triangulaire au bénéfice d'Haïti, qui est un pays proche de Cuba et auquel la France, vous le savez, apporte une aide très nécessaire.
Demain, le président Lage rencontrera le président Chirac avant de prendre la route de Toulouse où il aura l'occasion de visiter quelques installations industrielles importantes, et singulièrement aéronautiques. Lors du dîner qui va réunir un certain nombre de chefs d'entreprises françaises qui sont investies à Cuba, j'aurai l'occasion de souligner l'espoir que représente pour nous cette relation renouvelée, renforcée avec Cuba, dont nous attendons qu'il joue un rôle important, notamment dans la Caraïbe ; c'est dire l'intérêt que nous que nous attachons aussi à la relation entre Cuba et les départements français d'outre-mer qui sont dans cette région.
Voilà quelques observations que je voulais vous livrer avant que le président Lage puisse à son tour vous dire le bilan provisoire qu'il fait de sa première journée à Paris. Pour moi, en tout cas, ce fut un plaisir de le retrouver, puisque il m'a accueilli, voici quelques mois, à La Havane, lors d'une tournée qui m'a fait redécouvrir Cuba, mais surtout l'ensemble des pays de la Caraïbe, et avant que les pays européens et les pays Afrique/Caraïbes/Pacifique, à la Barbade, ne fassent le choix, et nous en étions très heureux, d'accepter Cuba comme observateur dans le cadre de cette négociation avec les pays ACP.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 octobre 2001)