Texte intégral
Monsieur le Président,
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Secrétaire Général,
Messieurs les Présidents et Directeurs,
Mesdames, Messieurs,
Je suis très heureux de m'adresser à vous à l'occasion de ce cinquième Sommet pétrolier international qui est devenu un rendez-vous incontournable de la communauté pétrolière. Permettez-moi, d'abord, d'adresser la bienvenue en France à l'ensemble des participants à ce séminaire.
Je souhaiterais, en inaugurant ce sommet rappeler deux évidences :
1/ le pétrole est une denrée précieuse et vitale pour toutes nos économies, celles des pays consommateurs comme celles des pays producteurs ;
2/ l'histoire du pétrole au XXIème siècle sera très différente de celle du XXème siècle et il faut nous y préparer. Pourquoi ?
Parce que premièrement tous les exercices de prospective énergétique montrent que la consommation mondiale d'énergie est appelée à croître, ne serait-ce que pour satisfaire les besoins légitimes des pays en développement. Il n'est pas besoin de rappeler a) que la Chine est ainsi devenue le deuxième consommateur au Monde avec une consommation qui progresse de 10 %/an et b) que parmi les ressources énergétiques, le pétrole conservera pendant longtemps une place de choix, notamment dans le secteur des transports où les solutions énergétiques alternatives n'ont encore qu'un rôle très réduit. Il va donc falloir apprendre à gérer encore mieux ensemble cette ressource limitée dont la production ne pourra pas croître éternellement.
D'autant que la thèse de l'apparition inéluctable d'un pic puis d'un déclin de la production mondiale de pétrole, est aujourd'hui de plus en plus partagé. Je ne me hasarderai évidemment pas à prédire devant vous la date éventuelle d'un tel pic, mais je ne peux que noter que ce débat tend à dépasser le cercle des spécialistes, et que plusieurs facteurs incitent aujourd'hui le politique à prendre cette question au sérieux :
* le fait que la géographie pétrolière mondiale n'a que très peu évolué, et que, en dehors de la région Caspienne et de quelques zones en mer très profonde, peu de provinces pétrolières de grande ampleur ont été mises en évidence ces dernières années,
* par ailleurs le fait que les grands champs découverts il y a quelques décennies continuent à jouer un rôle essentiel dans la production mondiale, et qu'une bonne part du renouvellement des réserves vient en fait de l'amélioration de la récupération du pétrole sur des champs déjà connus.
Sans céder à une vision trop pessimiste, ceci doit, à tout le moins, nous inciter à aborder sérieusement la question de l'avenir du pétrole et de sa place dans la politique énergétique de l'ensemble des Etats.
Deuxième défi majeur l'effet de serre. La situation est simple. L'homme émet aujourd'hui 7 milliards de tonnes de carbone et si rien n'est fait il en émettra 10 d'ici 2020 alors qu'il faudrait n'en émettre que 3 pour stabiliser la température de la planète et éviter ainsi la résurgence des maladies tropicales, la multiplication des catastrophes météorologiques, la destruction des milieux.
Si l'humanité veut être responsable, elle n'échappera donc pas à diviser par 2 ses émissions et les pays développés par 4.
La politique pétrolière sera évidemment déterminante dans cette lutte contre l'effet de serre.
Face à ces défis, la France pour sa part, s'efforce d'y apporter des solutions en se fixant donc pour sa politique énergétique et plus spécifiquement pétrolière plusieurs orientations :
1- relancer une politique ambitieuse de maîtrise de l'énergie, notamment dans l'habitat mais aussi dans les transports fortement consommateurs de pétrole ;
2 - développer les énergies nouvelles et renouvelables comme le bois, les déchets, le solaire et les biocarburants, avec des objectifs ambitieux ;
3 - limiter l'utilisation des fossiles aux usages où ils sont incontournables c'est-à-dire les transports et les pointes de consommation d'électricité. Par conséquent, le Gouvernement veut mettre la France en capacité de lancer une nouvelle génération de centrales nucléaires entre 2015 et 2020 en remplacement de l'actuelle, et pour cela construire prochainement un réacteur européen à eau pressurisée EPR ;
4 - renforcer la recherche sur les nouvelles technologies de l'énergie sans lesquelles il ne sera pas possible de vaincre le réchauffement climatique. Sur ce dernier point l'industrie pétrolière a d'ailleurs une contribution essentielle à apporter, par exemple pour ce qui concerne les technologies de capture et la séquestration du dioxyde de carbone.
Depuis 30 ans, la préoccupation des gouvernements a été de mener une politique énergétique capable d'offrir un approvisionnement énergétique sûr, compétitif et parmi les plus respectueux de l'environnement au sein des pays de l'OCDE. Cette politique énergétique a permis la mise en oeuvre d'une certaine maîtrise des consommations et le développement de filières de production nationales, notamment un important parc nucléaire et hydraulique qui assure aujourd'hui 50 % de nos besoins énergétiques contre 26 % en 1973. La sensibilité de notre économie aux fluctuations des prix pétroliers a ainsi baissé, mais si elle a changé de nature car nos modes de vie et notre économie dépendent désormais davantage du secteur des transports, qui lui-même est devenu dépendant à plus de 90 % du pétrole.
Cette politique doit être poursuivie pour adapter à moyen terme notre économie à une situation où le prix de l'énergie sera inévitablement plus élevé et sa consommation limitée. Ce qui ne veut pas dire que les prix doivent monter rapidement.
Si je ne doute donc pas que les prix ont effectivement vocation à monter sur les 30 prochaines années, il est en revanche nécessaire que cette hausse soit progressive pour éviter de porter atteinte à la croissance mondiale.
A cet égard, je constate que l'actualité pétrolière est aujourd'hui largement dominée par une forte préoccupation liée à un prix du baril élevé et à la très grande volatilité des marchés. Les prix pétroliers, qui dépassent, depuis maintenant plusieurs semaines 30 $/b, ont en effet atteint un niveau qui risque d'être préjudiciable à la reprise de l'économie mondiale.
Comme vous le savez, les prix du pétrole ont en effet fortement progressé depuis mai 2003, sous la conjonction de plusieurs facteurs parmi lesquels une forte hausse de la demande mondiale et en particulier de la Chine, les incertitudes sur la production irakienne, le bas niveau des stocks américains et surtout des stocks d'essence et le contingentement de l'offre OPEP.
Je voudrai à cet égard rappeler les conclusions d'un récent rapport de l'Agence Internationale de l'Energie sur l'impact général de la hausse durable des prix du brut qui a été présenté lors du dernier conseil de direction de l'agence le 2 avril dernier à Istanbul. Trois conclusions importantes s'en dégagent :
depuis 2001, une des conséquences des prix élevés du brut est une perte de 0,5 % de croissance mondiale en moyenne par an ;
- si des prix élevés devaient persister de façon durable, la reprise économique pourrait être affectée ;
- si l'effet global au niveau mondial est négatif, les pays les plus touchés seront les pays de l'Afrique sub-saharienne.
La France s'inquiète donc des conséquences négatives sur son économie comme sur celle des autres pays, et en particulier des pays en voie de développement, de prix durablement trop élevés.
J'ai toutefois conscience, et j'ai eu l'occasion de m'entretenir à ce sujet avec l'un de mes homologues au sein de l'OPEP, qu'une partie du prix actuel du baril est liée à des facteurs spéculatifs.
Dans ce contexte difficile, le dialogue producteurs consommateurs revêt un intérêt particulièrement fort car il participe à la sécurité énergétique et à la stabilité des prix. Telle est la position que je ferai valoir au Forum International de l'Energie, à Amsterdam, en mai prochain.
L'établissement d'un consensus en faveur de la stabilité de prix du brut à un niveau raisonnable, compatible avec une croissance économique durable était une bonne chose. Il convient toutefois à présent de réfléchir ensemble à des actions concrètes lorsque le prix du baril s'avère trop élevé.
A cet égard, il est important que le niveau des prix permette de reconstituer les stocks. Alors que l'année 2004 a démarré sur la base d'une situation tendue, les décisions des producteurs doivent prendre en compte la saisonnalité dans l'évolution des stocks : il est normal que le deuxième trimestre voie une reconstitution de ceux-ci. Cette reconstitution est d'autant plus importante que, tant que les stocks seront bas, les prix resteront volatils, ce qui est une situation porteuse de risques.
Cette volatilité des marchés est aussi porteuse de conséquences négatives à long terme car elle ne favorise pas la réalisation des investissements importants qui seront nécessaires pour satisfaire aux besoins de l'avenir. Cette problématique des investissements pétroliers mondiaux me semble aujourd'hui centrale et devrait être au coeur du dialogue producteurs-consommateurs. La France proposera donc à Amsterdam que producteurs et consommateurs prennent, ensemble, les mesures nécessaires pour relancer les investissements dans le secteur pétrolier afin de permettre à moyen terme une stabilisation des prix pétroliers. Dans ce cadre je souhaite que l'Irak, qui se place au second rang mondial en terme de réserves pétrolières, puisse, une fois sa stabilité retrouvée, reprendre sa place parmi les principaux producteurs de pétrole.
En conclusion, je voudrais dire que les Ministres de l'Energie et l'industrie pétrolière ont donc de formidables défis à relever : assurer le renouvellement des réserves pour faire face à la croissance de la demande, préparer les transitions énergétiques du futur, et prendre en compte de nouvelles exigences pour assurer un développement durable. Aucun pays ne pourra y arriver séparément.
La coopération internationale qui nous permet de confronter nos expériences, de découvrir les pistes à explorer et ainsi de mettre en place, ensemble et plus rapidement, les bonnes solutions énergétiques pour l'avenir est indispensable Je me réjouis que ce colloque y contribue et je souhaite que, face aux incertitudes actuelles, vos travaux soient fructueux et créatifs.
Merci de votre attention.
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 4 juin 2004)
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Secrétaire Général,
Messieurs les Présidents et Directeurs,
Mesdames, Messieurs,
Je suis très heureux de m'adresser à vous à l'occasion de ce cinquième Sommet pétrolier international qui est devenu un rendez-vous incontournable de la communauté pétrolière. Permettez-moi, d'abord, d'adresser la bienvenue en France à l'ensemble des participants à ce séminaire.
Je souhaiterais, en inaugurant ce sommet rappeler deux évidences :
1/ le pétrole est une denrée précieuse et vitale pour toutes nos économies, celles des pays consommateurs comme celles des pays producteurs ;
2/ l'histoire du pétrole au XXIème siècle sera très différente de celle du XXème siècle et il faut nous y préparer. Pourquoi ?
Parce que premièrement tous les exercices de prospective énergétique montrent que la consommation mondiale d'énergie est appelée à croître, ne serait-ce que pour satisfaire les besoins légitimes des pays en développement. Il n'est pas besoin de rappeler a) que la Chine est ainsi devenue le deuxième consommateur au Monde avec une consommation qui progresse de 10 %/an et b) que parmi les ressources énergétiques, le pétrole conservera pendant longtemps une place de choix, notamment dans le secteur des transports où les solutions énergétiques alternatives n'ont encore qu'un rôle très réduit. Il va donc falloir apprendre à gérer encore mieux ensemble cette ressource limitée dont la production ne pourra pas croître éternellement.
D'autant que la thèse de l'apparition inéluctable d'un pic puis d'un déclin de la production mondiale de pétrole, est aujourd'hui de plus en plus partagé. Je ne me hasarderai évidemment pas à prédire devant vous la date éventuelle d'un tel pic, mais je ne peux que noter que ce débat tend à dépasser le cercle des spécialistes, et que plusieurs facteurs incitent aujourd'hui le politique à prendre cette question au sérieux :
* le fait que la géographie pétrolière mondiale n'a que très peu évolué, et que, en dehors de la région Caspienne et de quelques zones en mer très profonde, peu de provinces pétrolières de grande ampleur ont été mises en évidence ces dernières années,
* par ailleurs le fait que les grands champs découverts il y a quelques décennies continuent à jouer un rôle essentiel dans la production mondiale, et qu'une bonne part du renouvellement des réserves vient en fait de l'amélioration de la récupération du pétrole sur des champs déjà connus.
Sans céder à une vision trop pessimiste, ceci doit, à tout le moins, nous inciter à aborder sérieusement la question de l'avenir du pétrole et de sa place dans la politique énergétique de l'ensemble des Etats.
Deuxième défi majeur l'effet de serre. La situation est simple. L'homme émet aujourd'hui 7 milliards de tonnes de carbone et si rien n'est fait il en émettra 10 d'ici 2020 alors qu'il faudrait n'en émettre que 3 pour stabiliser la température de la planète et éviter ainsi la résurgence des maladies tropicales, la multiplication des catastrophes météorologiques, la destruction des milieux.
Si l'humanité veut être responsable, elle n'échappera donc pas à diviser par 2 ses émissions et les pays développés par 4.
La politique pétrolière sera évidemment déterminante dans cette lutte contre l'effet de serre.
Face à ces défis, la France pour sa part, s'efforce d'y apporter des solutions en se fixant donc pour sa politique énergétique et plus spécifiquement pétrolière plusieurs orientations :
1- relancer une politique ambitieuse de maîtrise de l'énergie, notamment dans l'habitat mais aussi dans les transports fortement consommateurs de pétrole ;
2 - développer les énergies nouvelles et renouvelables comme le bois, les déchets, le solaire et les biocarburants, avec des objectifs ambitieux ;
3 - limiter l'utilisation des fossiles aux usages où ils sont incontournables c'est-à-dire les transports et les pointes de consommation d'électricité. Par conséquent, le Gouvernement veut mettre la France en capacité de lancer une nouvelle génération de centrales nucléaires entre 2015 et 2020 en remplacement de l'actuelle, et pour cela construire prochainement un réacteur européen à eau pressurisée EPR ;
4 - renforcer la recherche sur les nouvelles technologies de l'énergie sans lesquelles il ne sera pas possible de vaincre le réchauffement climatique. Sur ce dernier point l'industrie pétrolière a d'ailleurs une contribution essentielle à apporter, par exemple pour ce qui concerne les technologies de capture et la séquestration du dioxyde de carbone.
Depuis 30 ans, la préoccupation des gouvernements a été de mener une politique énergétique capable d'offrir un approvisionnement énergétique sûr, compétitif et parmi les plus respectueux de l'environnement au sein des pays de l'OCDE. Cette politique énergétique a permis la mise en oeuvre d'une certaine maîtrise des consommations et le développement de filières de production nationales, notamment un important parc nucléaire et hydraulique qui assure aujourd'hui 50 % de nos besoins énergétiques contre 26 % en 1973. La sensibilité de notre économie aux fluctuations des prix pétroliers a ainsi baissé, mais si elle a changé de nature car nos modes de vie et notre économie dépendent désormais davantage du secteur des transports, qui lui-même est devenu dépendant à plus de 90 % du pétrole.
Cette politique doit être poursuivie pour adapter à moyen terme notre économie à une situation où le prix de l'énergie sera inévitablement plus élevé et sa consommation limitée. Ce qui ne veut pas dire que les prix doivent monter rapidement.
Si je ne doute donc pas que les prix ont effectivement vocation à monter sur les 30 prochaines années, il est en revanche nécessaire que cette hausse soit progressive pour éviter de porter atteinte à la croissance mondiale.
A cet égard, je constate que l'actualité pétrolière est aujourd'hui largement dominée par une forte préoccupation liée à un prix du baril élevé et à la très grande volatilité des marchés. Les prix pétroliers, qui dépassent, depuis maintenant plusieurs semaines 30 $/b, ont en effet atteint un niveau qui risque d'être préjudiciable à la reprise de l'économie mondiale.
Comme vous le savez, les prix du pétrole ont en effet fortement progressé depuis mai 2003, sous la conjonction de plusieurs facteurs parmi lesquels une forte hausse de la demande mondiale et en particulier de la Chine, les incertitudes sur la production irakienne, le bas niveau des stocks américains et surtout des stocks d'essence et le contingentement de l'offre OPEP.
Je voudrai à cet égard rappeler les conclusions d'un récent rapport de l'Agence Internationale de l'Energie sur l'impact général de la hausse durable des prix du brut qui a été présenté lors du dernier conseil de direction de l'agence le 2 avril dernier à Istanbul. Trois conclusions importantes s'en dégagent :
depuis 2001, une des conséquences des prix élevés du brut est une perte de 0,5 % de croissance mondiale en moyenne par an ;
- si des prix élevés devaient persister de façon durable, la reprise économique pourrait être affectée ;
- si l'effet global au niveau mondial est négatif, les pays les plus touchés seront les pays de l'Afrique sub-saharienne.
La France s'inquiète donc des conséquences négatives sur son économie comme sur celle des autres pays, et en particulier des pays en voie de développement, de prix durablement trop élevés.
J'ai toutefois conscience, et j'ai eu l'occasion de m'entretenir à ce sujet avec l'un de mes homologues au sein de l'OPEP, qu'une partie du prix actuel du baril est liée à des facteurs spéculatifs.
Dans ce contexte difficile, le dialogue producteurs consommateurs revêt un intérêt particulièrement fort car il participe à la sécurité énergétique et à la stabilité des prix. Telle est la position que je ferai valoir au Forum International de l'Energie, à Amsterdam, en mai prochain.
L'établissement d'un consensus en faveur de la stabilité de prix du brut à un niveau raisonnable, compatible avec une croissance économique durable était une bonne chose. Il convient toutefois à présent de réfléchir ensemble à des actions concrètes lorsque le prix du baril s'avère trop élevé.
A cet égard, il est important que le niveau des prix permette de reconstituer les stocks. Alors que l'année 2004 a démarré sur la base d'une situation tendue, les décisions des producteurs doivent prendre en compte la saisonnalité dans l'évolution des stocks : il est normal que le deuxième trimestre voie une reconstitution de ceux-ci. Cette reconstitution est d'autant plus importante que, tant que les stocks seront bas, les prix resteront volatils, ce qui est une situation porteuse de risques.
Cette volatilité des marchés est aussi porteuse de conséquences négatives à long terme car elle ne favorise pas la réalisation des investissements importants qui seront nécessaires pour satisfaire aux besoins de l'avenir. Cette problématique des investissements pétroliers mondiaux me semble aujourd'hui centrale et devrait être au coeur du dialogue producteurs-consommateurs. La France proposera donc à Amsterdam que producteurs et consommateurs prennent, ensemble, les mesures nécessaires pour relancer les investissements dans le secteur pétrolier afin de permettre à moyen terme une stabilisation des prix pétroliers. Dans ce cadre je souhaite que l'Irak, qui se place au second rang mondial en terme de réserves pétrolières, puisse, une fois sa stabilité retrouvée, reprendre sa place parmi les principaux producteurs de pétrole.
En conclusion, je voudrais dire que les Ministres de l'Energie et l'industrie pétrolière ont donc de formidables défis à relever : assurer le renouvellement des réserves pour faire face à la croissance de la demande, préparer les transitions énergétiques du futur, et prendre en compte de nouvelles exigences pour assurer un développement durable. Aucun pays ne pourra y arriver séparément.
La coopération internationale qui nous permet de confronter nos expériences, de découvrir les pistes à explorer et ainsi de mettre en place, ensemble et plus rapidement, les bonnes solutions énergétiques pour l'avenir est indispensable Je me réjouis que ce colloque y contribue et je souhaite que, face aux incertitudes actuelles, vos travaux soient fructueux et créatifs.
Merci de votre attention.
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 4 juin 2004)