Texte intégral
Je me félicite de la décision du gouvernement de la gauche plurielle de refuser de donner son agrément au projet de convention sur l'assurance-chômage initié par le MEDEF, en soulignant que ses dispositions sont contraires aux objectifs affichés, ouvrent la voie à un système à deux vitesses et conduisent à des régressions par rapport aux acquis comme l'Allocation formation-reclassement (AFR). Ainsi est pris en compte le refus majoritaire des syndicats et des organisations de chômeurs. Le tollé de toutes les forces de droite contre cette décision gouvernementale est d'ailleurs particulièrement éclairant.
Je partage le souci d'une amélioration de la couverture du chômage et de la promotion d'une aide personnalisée au retour volontaire à l'emploi stable, y compris par une formation choisie.
A cette fin, une nouvelle négociation est souhaitable, afin de déboucher sur l'agrément par le gouvernement qui tiendrait compte lui-même des contributions des partis de la majorité de gauche plurielle et du débat citoyen. Nous appelons les chômeurs, les salariés, tous les démocrates à se mobiliser pour accompagner cette nouvelle négociation par un débat public dans la transparence sur ces questions qui les concernent tous, sous les formes les plus ouvertes et les plus constructives possibles.
En vue d'une réelle progression par rapport aux dispositifs existants et d'un réel équilibrage des financements dans l'intérêt de tous les privés d'emploi, il conviendrait particulièrement :
- d'avancer de nouveaux pouvoirs de contrôle et de propositions des salariés, des chômeurs, depuis les bassins d'emplois, tout en s'appuyant sur l'Etat et les services publics ;
- de ne pas abaisser les cotisations d'assurance-chômage et de moduler les cotisations patronales de façon à dissuader les licenciements. L'activation des dépenses pour l'aide au retour à l'emploi ne doit pas conduire à encourager la baisse des charges salariales, ni à des effets d'aubaine. Au contraire, il s'agirait de développer l'ensemble des dépenses de formation et d'accompagnement. Le dispositif pourrait être complété par des contrôles des fonds publics attribués au nom de l'emploi et des incitations du système de crédit. On contribuerait ainsi à la promotion d'un nouveau modèle social européen.
(source http://www.pcf.fr, le 17 décembre 2002)
Je partage le souci d'une amélioration de la couverture du chômage et de la promotion d'une aide personnalisée au retour volontaire à l'emploi stable, y compris par une formation choisie.
A cette fin, une nouvelle négociation est souhaitable, afin de déboucher sur l'agrément par le gouvernement qui tiendrait compte lui-même des contributions des partis de la majorité de gauche plurielle et du débat citoyen. Nous appelons les chômeurs, les salariés, tous les démocrates à se mobiliser pour accompagner cette nouvelle négociation par un débat public dans la transparence sur ces questions qui les concernent tous, sous les formes les plus ouvertes et les plus constructives possibles.
En vue d'une réelle progression par rapport aux dispositifs existants et d'un réel équilibrage des financements dans l'intérêt de tous les privés d'emploi, il conviendrait particulièrement :
- d'avancer de nouveaux pouvoirs de contrôle et de propositions des salariés, des chômeurs, depuis les bassins d'emplois, tout en s'appuyant sur l'Etat et les services publics ;
- de ne pas abaisser les cotisations d'assurance-chômage et de moduler les cotisations patronales de façon à dissuader les licenciements. L'activation des dépenses pour l'aide au retour à l'emploi ne doit pas conduire à encourager la baisse des charges salariales, ni à des effets d'aubaine. Au contraire, il s'agirait de développer l'ensemble des dépenses de formation et d'accompagnement. Le dispositif pourrait être complété par des contrôles des fonds publics attribués au nom de l'emploi et des incitations du système de crédit. On contribuerait ainsi à la promotion d'un nouveau modèle social européen.
(source http://www.pcf.fr, le 17 décembre 2002)