Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur de France,
Messieurs les Ambassadeurs,
Messieurs les Présidents d'associations,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, M. l'Ambassadeur, de vous adresser mes remerciements les plus chaleureux pour l'organisation parfaite de cette cérémonie et pour votre accueil, dans le cadre somptueux du palais Farnese.
Je voudrais également remercier les autorités italiennes, sans lesquelles les manifestations commémoratives d'aujourd'hui et de demain n'auraient pu avoir lieu.
Permettez-moi de vous dire combien je suis fier et heureux d'être parmi vous aujourd'hui, à Rome.
La présence massive des anciens combattants du Corps Expéditionnaire français en Italie ce matin, prouve, s'il en était besoin, que 60 après, le dynamisme et la fidélité des Anciens de la campagne d'Italie, ne se démentent pas.
Le 11 mai 1944, il a 60 ans jour pour jour, l'offensive victorieuse du Corps Expéditionnaire français en direction de la ligne GUSTAV, ouvrait aux alliés la route de Rome, qui sera libérée le 4 juin.
C'est donc ici, en Italie, qu'a été scellée la première victoire contre le nazisme d'une grande unité française en ordre de bataille.
L'intervention du Corps expéditionnaire français en Italie témoigne du renouveau militaire français.
Issues de l'armée d'Afrique et des Forces Françaises Libres, ses unités sont réunies pour la première fois sous les ordres d'un même homme : le général Juin, chef prestigieux et respecté de tous.
Les grands chefs des armées alliées qui ont eu à commander ou à côtoyer les unités françaises en Italie, les Clark, Eisenhower, Marshall ou Alexander, ont, tous, exprimé leur admiration devant les qualités guerrières et le courage des soldats du général Juin : Tirailleurs algériens et marocains, Goumiers, Français Libres, ont, côte à côte, contribué à remettre notre pays sur le chemin de l'honneur et de la victoire.
Permettez-moi, à cette occasion, de rendre un hommage particulier à nos frères d'armes marocains et tunisiens, qui avec les Algériens, formaient l'ossature du Corps Expéditionnaire français.
Certains sont parmi nous aujourd'hui. Je les salue avec respect et émotion.
Je voudrais également rendre hommage aux Français d'Afrique du Nord, dont la contribution au Corps Expéditionnaire français a été particulièrement importante : 16 % de la population française d'Afrique du Nord a en effet été mobilisé ; c'est un taux de participation supérieur à celui des Français métropolitains pendant le premier conflit mondial.
Mais l'honneur et la victoire ont un prix ; souvent, c'est celui du sang.
Sur les 112 000 hommes du Corps Expéditionnaire français, 32 000 ont été tués, blessés ou portés disparus.
Leurs exploits et leurs sacrifices ne sont pas assez connus de nos compatriotes.
Alors que tous les regards vont se tourner vers la Normandie, rappelons-nous également, qu'il y a 60 ans, des soldats français se battaient sur le sol italien.
Souvenons-nous que beaucoup ont souffert ou sont morts pour la victoire de nos armes.
Souhaitons, enfin, que l'hommage solennel que nous leur rendons à Rome aujourd'hui et demain à Venafro, rappelleront au peuple de France, au peuple italien et à tous les peuples d'Europe, que notre liberté leur doit beaucoup.
Je vous remercie.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 1er octobre 2004)
Messieurs les Ambassadeurs,
Messieurs les Présidents d'associations,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, M. l'Ambassadeur, de vous adresser mes remerciements les plus chaleureux pour l'organisation parfaite de cette cérémonie et pour votre accueil, dans le cadre somptueux du palais Farnese.
Je voudrais également remercier les autorités italiennes, sans lesquelles les manifestations commémoratives d'aujourd'hui et de demain n'auraient pu avoir lieu.
Permettez-moi de vous dire combien je suis fier et heureux d'être parmi vous aujourd'hui, à Rome.
La présence massive des anciens combattants du Corps Expéditionnaire français en Italie ce matin, prouve, s'il en était besoin, que 60 après, le dynamisme et la fidélité des Anciens de la campagne d'Italie, ne se démentent pas.
Le 11 mai 1944, il a 60 ans jour pour jour, l'offensive victorieuse du Corps Expéditionnaire français en direction de la ligne GUSTAV, ouvrait aux alliés la route de Rome, qui sera libérée le 4 juin.
C'est donc ici, en Italie, qu'a été scellée la première victoire contre le nazisme d'une grande unité française en ordre de bataille.
L'intervention du Corps expéditionnaire français en Italie témoigne du renouveau militaire français.
Issues de l'armée d'Afrique et des Forces Françaises Libres, ses unités sont réunies pour la première fois sous les ordres d'un même homme : le général Juin, chef prestigieux et respecté de tous.
Les grands chefs des armées alliées qui ont eu à commander ou à côtoyer les unités françaises en Italie, les Clark, Eisenhower, Marshall ou Alexander, ont, tous, exprimé leur admiration devant les qualités guerrières et le courage des soldats du général Juin : Tirailleurs algériens et marocains, Goumiers, Français Libres, ont, côte à côte, contribué à remettre notre pays sur le chemin de l'honneur et de la victoire.
Permettez-moi, à cette occasion, de rendre un hommage particulier à nos frères d'armes marocains et tunisiens, qui avec les Algériens, formaient l'ossature du Corps Expéditionnaire français.
Certains sont parmi nous aujourd'hui. Je les salue avec respect et émotion.
Je voudrais également rendre hommage aux Français d'Afrique du Nord, dont la contribution au Corps Expéditionnaire français a été particulièrement importante : 16 % de la population française d'Afrique du Nord a en effet été mobilisé ; c'est un taux de participation supérieur à celui des Français métropolitains pendant le premier conflit mondial.
Mais l'honneur et la victoire ont un prix ; souvent, c'est celui du sang.
Sur les 112 000 hommes du Corps Expéditionnaire français, 32 000 ont été tués, blessés ou portés disparus.
Leurs exploits et leurs sacrifices ne sont pas assez connus de nos compatriotes.
Alors que tous les regards vont se tourner vers la Normandie, rappelons-nous également, qu'il y a 60 ans, des soldats français se battaient sur le sol italien.
Souvenons-nous que beaucoup ont souffert ou sont morts pour la victoire de nos armes.
Souhaitons, enfin, que l'hommage solennel que nous leur rendons à Rome aujourd'hui et demain à Venafro, rappelleront au peuple de France, au peuple italien et à tous les peuples d'Europe, que notre liberté leur doit beaucoup.
Je vous remercie.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 1er octobre 2004)