Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président de la Mission interministérielle aux Rapatriés,
Monsieur le Président de la Communauté urbaine de Strasbourg,
Mesdames et Messieurs les élus,
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les présidents d'associations,
Mesdames et Messieurs,
Dans ce lieu emblématique des sacrifices consentis par nos aînés pour la Patrie et pour notre liberté, je veux, tout d'abord, leur rendre un hommage solennel.
En cet instant, nos pensées se tournent vers les combattants musulmans tombés au champ d'honneur qui reposent dans cette Nécropole nationale de Cronenbourg.
Nous avons tous en mémoire les odieuses profanations commises contre leurs sépultures, ici, le 5 août dernier. Elles ont profondément choqué, bien au-delà de votre région, toute la Nation.
Au nom du Gouvernement, je le dis avec force, ces hommes, qui ont combattu jusqu'au sacrifice suprême, ont droit au respect le plus absolu.
Au service de la France, ces combattants de la glorieuse Armée d'Afrique se sont magnifiquement illustrés.
Voici soixante ans, ils étaient aux avant-postes des forces de la liberté qui ont contribué à libérer l'Alsace. Pendant la Première Guerre mondiale, ils avaient déjà répondu avec dévouement et loyauté à l'appel de la République.
Je m'incline avec reconnaissance, admiration et émotion, devant leur mémoire.
Les Harkis et les autres membres des formations supplétives avaient choisi de placer leurs pas dans ceux de leurs pères et de leurs grands-pères, ces héros qui s'étaient couverts de gloire sur tous les champs de bataille d'Afrique et d'Europe en servant sous le drapeau tricolore.
Aujourd'hui, en cette journée nationale qui leur est dédiée, nous voici réunis pour leur rendre l'hommage de la France.
Exprimé pour la première fois par le Président de la République le 25 septembre 2001, et pérennisé par le décret du 31 mars 2003, cet hommage s'inscrit désormais dans la durée.
Que chacun le mesure : les années qui passent n'enlèvent rien à la force de notre reconnaissance envers les Harkis et autres membres des formations supplétives et assimilées.
C'est la reconnaissance des sacrifices consentis, des souffrances indicibles endurées par ces fiers serviteurs de la France. Pour prix de leur fidélité à la Patrie et de leur courage, nombreux furent ceux qui souffrirent de l'arrachement à leur terre natale et d'une installation sur notre sol dans des conditions précaires.
Il fallait que tous, en France, sachent ce que nous leur devons. Il fallait qu'une reconnaissance morale et matérielle leur soit justement exprimée.
L'institution de cette journée nationale d'hommage aux Harkis, l'adoption prochaine de la loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, sont en passe de marquer, de façon tangible, la gratitude de la Nation à leur égard.
La vérité de leur histoire, la pérennité de leurs traditions, leur honneur de combattant doivent être mieux connus de nos concitoyens.
L'Etat y veillera.
Ceux qui ont choisi de servir la France en dépit des périls et des drames ont, par leur engagement, pleinement intégré la communauté nationale.
Qu'ils reçoivent aujourd'hui, dans toute sa profondeur et sa sincérité, notre message de gratitude et de respect !
Que chacun se souvienne de leur courage et de leur fidélité !
Honneur aux Harkis !
Vive la République!
Vive la France!
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 5 octobre 2004)
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président de la Mission interministérielle aux Rapatriés,
Monsieur le Président de la Communauté urbaine de Strasbourg,
Mesdames et Messieurs les élus,
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les présidents d'associations,
Mesdames et Messieurs,
Dans ce lieu emblématique des sacrifices consentis par nos aînés pour la Patrie et pour notre liberté, je veux, tout d'abord, leur rendre un hommage solennel.
En cet instant, nos pensées se tournent vers les combattants musulmans tombés au champ d'honneur qui reposent dans cette Nécropole nationale de Cronenbourg.
Nous avons tous en mémoire les odieuses profanations commises contre leurs sépultures, ici, le 5 août dernier. Elles ont profondément choqué, bien au-delà de votre région, toute la Nation.
Au nom du Gouvernement, je le dis avec force, ces hommes, qui ont combattu jusqu'au sacrifice suprême, ont droit au respect le plus absolu.
Au service de la France, ces combattants de la glorieuse Armée d'Afrique se sont magnifiquement illustrés.
Voici soixante ans, ils étaient aux avant-postes des forces de la liberté qui ont contribué à libérer l'Alsace. Pendant la Première Guerre mondiale, ils avaient déjà répondu avec dévouement et loyauté à l'appel de la République.
Je m'incline avec reconnaissance, admiration et émotion, devant leur mémoire.
Les Harkis et les autres membres des formations supplétives avaient choisi de placer leurs pas dans ceux de leurs pères et de leurs grands-pères, ces héros qui s'étaient couverts de gloire sur tous les champs de bataille d'Afrique et d'Europe en servant sous le drapeau tricolore.
Aujourd'hui, en cette journée nationale qui leur est dédiée, nous voici réunis pour leur rendre l'hommage de la France.
Exprimé pour la première fois par le Président de la République le 25 septembre 2001, et pérennisé par le décret du 31 mars 2003, cet hommage s'inscrit désormais dans la durée.
Que chacun le mesure : les années qui passent n'enlèvent rien à la force de notre reconnaissance envers les Harkis et autres membres des formations supplétives et assimilées.
C'est la reconnaissance des sacrifices consentis, des souffrances indicibles endurées par ces fiers serviteurs de la France. Pour prix de leur fidélité à la Patrie et de leur courage, nombreux furent ceux qui souffrirent de l'arrachement à leur terre natale et d'une installation sur notre sol dans des conditions précaires.
Il fallait que tous, en France, sachent ce que nous leur devons. Il fallait qu'une reconnaissance morale et matérielle leur soit justement exprimée.
L'institution de cette journée nationale d'hommage aux Harkis, l'adoption prochaine de la loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, sont en passe de marquer, de façon tangible, la gratitude de la Nation à leur égard.
La vérité de leur histoire, la pérennité de leurs traditions, leur honneur de combattant doivent être mieux connus de nos concitoyens.
L'Etat y veillera.
Ceux qui ont choisi de servir la France en dépit des périls et des drames ont, par leur engagement, pleinement intégré la communauté nationale.
Qu'ils reçoivent aujourd'hui, dans toute sa profondeur et sa sincérité, notre message de gratitude et de respect !
Que chacun se souvienne de leur courage et de leur fidélité !
Honneur aux Harkis !
Vive la République!
Vive la France!
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 5 octobre 2004)