Texte intégral
Un Congrès n'existe pas s'il n'y a pas des gens qui dans l'ombre parfois dans les combles font un travail ingrat de frappe, de tirage, de décompte. Je veux remercier les salariés et permanents techniques : Jean, Richard, Luis, Marie-Jo, Nabila, Martine, Annie, Eliane, Corine, Delphine, Sylvie.
Ca n'existe pas non plus sans une équipe de pilotage qui pense à tout, organise tout parfois oublie quelque chose et se met en quatre pour réparer l'oubli. Je veux remercier Luc, Alain, Eugenio, Elyane, Michel.
Un Congrès n'existe pas s'il n'y a pas des gens qui dans l'ombre parfois dans les combles font un travail ingrat de frappe, de tirage, de décompte. Je veux remercier les salariés et permanents techniques : Jean, Richard, Luis, Marie-Jo, Nabila, Martine, Annie, Eliane, Corine, Delphine, Sylvie.
Ca n'existe pas non plus sans une équipe de pilotage qui pense à tout, organise tout parfois oublie quelque chose et se met en quatre pour réparer l'oubli. Je veux remercier Luc, Alain, Eugenio, Elyane, Michel.
Ca n'existe pas sans une équipe départementale dynamique et je veux les remercier tous et en particulier Michel Franquesa et leur dire que l'expérience de l'organisation d'un congrès apporte beaucoup et ça ne s'oublie pas si facilement. Je veux aussi avoir une pensée pour les copains qui au long des longs votes nous ont bercés de " zone 1 dix, zone 2 35 "...Je pense que la prochaine fois il faudra faire comme dans l'Eurovision de ma jeunesse " zone 1 two points ". Un congrès c'est aussi un journal dont chacun a pu apprécier la qualité, l'ouverture et l'humour. Remercions ensemble son équipe.
Un congrès ce sont aussi des équipes de rapporteurs pluralistes et les années précédentes j'en faisais partie : je trouve, en toute connaissance de cause, que cette année ils ont fait un travail formidable.
Nous arrivons à la fin d'un Congrès dont je ne sais pas s'il aura été historique - C'est l'histoire qui le dira - C'est mon 4è congrès de la FSU : il est difficile de faire des statistiques sur un si petit nombre. Laissez-moi simplement parler de mon expérience et de mon sentiment. Pour ceux qui sont là pour la première fois, un Congrès ça peut paraître long, pénible, indéchiffrable. Mais en même temps un congrès c'est un moment où on arrive avec des mandats, des idées bien accrochés ou avec la volonté sans faille de les faire aboutir. Et puis on rencontre d'autres, avec d'autres idées, d'autres mandats, d'autres expériences. On discute beaucoup en séance, dans les couloirs, on s'énerve, on se calme, on approfondit et on vote et on repart parfois avec des mandats qui ne sont pas ceux avec lesquels on est arrivés mais qui sont le résultat d'une élaboration collective. Pas facile quand - comme nous l'avons toujours fait - on veut une majorité d'au moins 70 % mais très fructueux parce que comme l'expérience le montre, en général lorsque l'on cherche une synthèse à 70 % on a souvent des textes votés à plus de 80 % ; et pas des textes creux, des compromis qui ne disent rien. Nous repartirons de notre congrès avec un projet pour l'éduction et la recherche, aux ambitions confirmées et aux propositions affinées : qu'on songe par exemple à la question de la formation des maîtres sur laquelle nous avions eu tant de mal par le passé. Nous repartirons avec des mandats mais aussi une réflexion plus précise sur ce que sont les services publics, leurs principes, leurs personnels, leurs exigences et leurs besoins et avec un mandat nouveau que je me permets de souligner parce qu'il est sans doute novateur : celui concernant l'accès à la Fonction Publique des étrangers qui ne sont pas ressortissants de l'Espace Economique Européen. Nous repartirons avec une réflexion et des mandats nouveaux sur les droits comme éléments de la construction d'alternatives sociales, des mandats et des réflexions qui auront pu bénéficier de l'apport des syndicats qui nous ont rejoints ces dernières années tout autant que des " piliers " traditionnels de notre fédération. Nous repartirons bien sûr avec les décisions de notre Congrès que tout un chacun guettait et attendait sur l'avenir de la FSU et surtout des propositions pour le syndicalisme. Notre congrès vient de décider un élargissement de la FSU qui est maîtrisé, qui est une étape dans une démarche qui veut allier renforcement de la FSU et poursuite de la recherche, toujours autant déterminée, d'unité. Il vient aussi - et ce n'est pas neutre - de nous donner les moyens d'être présents dans le syndicalisme européen. Il vient - et c'est encore plus déterminant - de lancer un appel que je veux réaffirmer ici en direction de l'ensemble du mouvement syndical, sans exclusive. Nous disons à tous : les salariés ont besoin d'unité pour réfléchir, travailler, proposer ensemble, mais aussi et surtout pour agir. La situation l'exige ; les luttes que nous avons conduites au printemps nous interpellent là-dessus et en même temps montrent que c'est possible. Nous voulons travailler au rassemblement des forces syndicales sur la base du pluralisme et de la démocratie, d'un syndicalisme de lutte et de transformations sociales, de la volonté de l'unité. Nous proposons de construire avec les organisations qui partagent ce souci et ces valeurs, des partenariats qui permettent de travailler ensemble de façon régulière et systématique les grands dossiers, de prendre ensemble des initiatives en respectant pour chacun son identité, son indépendance, ses choix ; des partenariats qui soient suffisamment stables, structurés et efficaces pour qu'ils construisent une étape dans la rénovation et le renforcement du syndicalisme. Nous n'avons en la matière aucun a priori, aucun préjugé, nous sommes prêts à toute rencontre et tout débat qui nous permette d'avancer. Et parce que l'unité c'est d'abord sur le terrain dans la communauté d'action qu'elle peut avancer, nous repartirons de ce congrès avec des décisions d'action dont nous voulons qu'elles soient unitaires : c'est notre proposition que la journée nationale d'action du 12 mars soit une grève ; et c'est notre décision d'être dans l'action unitaire au plan européen en avril.
Le dernier congrès - celui de la Rochelle - avait été qualifié de congrès de la maturité. Je crois que nous avons encore mûri mais je pense que nous sommes encore jeunes et capables d'innover ; nous avons encore beaucoup à progresser. Mais si je dois trouver un terme médiatique pour désigner notre 4è congrès, j'ai bien envie de choisir celui " d'ambition ". Ambition et pas présomption ou outrecuidance, ambition à la mesure de ce que nous sommes mais aussi ambition à la mesure des exigences de l'heure. Ambition pour les jeunes, pour l'école, pour l'université, pour la recherche. Ambition tournée vers l'avenir pour les services publics ; ambition pour une société plus juste, plus démocratique, ambition pour les valeurs ; ambition bien sûr pour le syndicalisme.
Je pense que ça vaut la peine de journées harassantes, ça vaut la peine d'un congrès. Bon retour, bonnes vacances pour certains et beaucoup de dynamisme.
(source http://www.fsu.fr, le 9 février 2004)
Ca n'existe pas non plus sans une équipe de pilotage qui pense à tout, organise tout parfois oublie quelque chose et se met en quatre pour réparer l'oubli. Je veux remercier Luc, Alain, Eugenio, Elyane, Michel.
Un Congrès n'existe pas s'il n'y a pas des gens qui dans l'ombre parfois dans les combles font un travail ingrat de frappe, de tirage, de décompte. Je veux remercier les salariés et permanents techniques : Jean, Richard, Luis, Marie-Jo, Nabila, Martine, Annie, Eliane, Corine, Delphine, Sylvie.
Ca n'existe pas non plus sans une équipe de pilotage qui pense à tout, organise tout parfois oublie quelque chose et se met en quatre pour réparer l'oubli. Je veux remercier Luc, Alain, Eugenio, Elyane, Michel.
Ca n'existe pas sans une équipe départementale dynamique et je veux les remercier tous et en particulier Michel Franquesa et leur dire que l'expérience de l'organisation d'un congrès apporte beaucoup et ça ne s'oublie pas si facilement. Je veux aussi avoir une pensée pour les copains qui au long des longs votes nous ont bercés de " zone 1 dix, zone 2 35 "...Je pense que la prochaine fois il faudra faire comme dans l'Eurovision de ma jeunesse " zone 1 two points ". Un congrès c'est aussi un journal dont chacun a pu apprécier la qualité, l'ouverture et l'humour. Remercions ensemble son équipe.
Un congrès ce sont aussi des équipes de rapporteurs pluralistes et les années précédentes j'en faisais partie : je trouve, en toute connaissance de cause, que cette année ils ont fait un travail formidable.
Nous arrivons à la fin d'un Congrès dont je ne sais pas s'il aura été historique - C'est l'histoire qui le dira - C'est mon 4è congrès de la FSU : il est difficile de faire des statistiques sur un si petit nombre. Laissez-moi simplement parler de mon expérience et de mon sentiment. Pour ceux qui sont là pour la première fois, un Congrès ça peut paraître long, pénible, indéchiffrable. Mais en même temps un congrès c'est un moment où on arrive avec des mandats, des idées bien accrochés ou avec la volonté sans faille de les faire aboutir. Et puis on rencontre d'autres, avec d'autres idées, d'autres mandats, d'autres expériences. On discute beaucoup en séance, dans les couloirs, on s'énerve, on se calme, on approfondit et on vote et on repart parfois avec des mandats qui ne sont pas ceux avec lesquels on est arrivés mais qui sont le résultat d'une élaboration collective. Pas facile quand - comme nous l'avons toujours fait - on veut une majorité d'au moins 70 % mais très fructueux parce que comme l'expérience le montre, en général lorsque l'on cherche une synthèse à 70 % on a souvent des textes votés à plus de 80 % ; et pas des textes creux, des compromis qui ne disent rien. Nous repartirons de notre congrès avec un projet pour l'éduction et la recherche, aux ambitions confirmées et aux propositions affinées : qu'on songe par exemple à la question de la formation des maîtres sur laquelle nous avions eu tant de mal par le passé. Nous repartirons avec des mandats mais aussi une réflexion plus précise sur ce que sont les services publics, leurs principes, leurs personnels, leurs exigences et leurs besoins et avec un mandat nouveau que je me permets de souligner parce qu'il est sans doute novateur : celui concernant l'accès à la Fonction Publique des étrangers qui ne sont pas ressortissants de l'Espace Economique Européen. Nous repartirons avec une réflexion et des mandats nouveaux sur les droits comme éléments de la construction d'alternatives sociales, des mandats et des réflexions qui auront pu bénéficier de l'apport des syndicats qui nous ont rejoints ces dernières années tout autant que des " piliers " traditionnels de notre fédération. Nous repartirons bien sûr avec les décisions de notre Congrès que tout un chacun guettait et attendait sur l'avenir de la FSU et surtout des propositions pour le syndicalisme. Notre congrès vient de décider un élargissement de la FSU qui est maîtrisé, qui est une étape dans une démarche qui veut allier renforcement de la FSU et poursuite de la recherche, toujours autant déterminée, d'unité. Il vient aussi - et ce n'est pas neutre - de nous donner les moyens d'être présents dans le syndicalisme européen. Il vient - et c'est encore plus déterminant - de lancer un appel que je veux réaffirmer ici en direction de l'ensemble du mouvement syndical, sans exclusive. Nous disons à tous : les salariés ont besoin d'unité pour réfléchir, travailler, proposer ensemble, mais aussi et surtout pour agir. La situation l'exige ; les luttes que nous avons conduites au printemps nous interpellent là-dessus et en même temps montrent que c'est possible. Nous voulons travailler au rassemblement des forces syndicales sur la base du pluralisme et de la démocratie, d'un syndicalisme de lutte et de transformations sociales, de la volonté de l'unité. Nous proposons de construire avec les organisations qui partagent ce souci et ces valeurs, des partenariats qui permettent de travailler ensemble de façon régulière et systématique les grands dossiers, de prendre ensemble des initiatives en respectant pour chacun son identité, son indépendance, ses choix ; des partenariats qui soient suffisamment stables, structurés et efficaces pour qu'ils construisent une étape dans la rénovation et le renforcement du syndicalisme. Nous n'avons en la matière aucun a priori, aucun préjugé, nous sommes prêts à toute rencontre et tout débat qui nous permette d'avancer. Et parce que l'unité c'est d'abord sur le terrain dans la communauté d'action qu'elle peut avancer, nous repartirons de ce congrès avec des décisions d'action dont nous voulons qu'elles soient unitaires : c'est notre proposition que la journée nationale d'action du 12 mars soit une grève ; et c'est notre décision d'être dans l'action unitaire au plan européen en avril.
Le dernier congrès - celui de la Rochelle - avait été qualifié de congrès de la maturité. Je crois que nous avons encore mûri mais je pense que nous sommes encore jeunes et capables d'innover ; nous avons encore beaucoup à progresser. Mais si je dois trouver un terme médiatique pour désigner notre 4è congrès, j'ai bien envie de choisir celui " d'ambition ". Ambition et pas présomption ou outrecuidance, ambition à la mesure de ce que nous sommes mais aussi ambition à la mesure des exigences de l'heure. Ambition pour les jeunes, pour l'école, pour l'université, pour la recherche. Ambition tournée vers l'avenir pour les services publics ; ambition pour une société plus juste, plus démocratique, ambition pour les valeurs ; ambition bien sûr pour le syndicalisme.
Je pense que ça vaut la peine de journées harassantes, ça vaut la peine d'un congrès. Bon retour, bonnes vacances pour certains et beaucoup de dynamisme.
(source http://www.fsu.fr, le 9 février 2004)