Texte intégral
Cette initiative s'inscrit dans le cadre plus général de la politique d'attractivité conduite par le Premier ministre depuis deux ans. Ce Conseil se réunira tous les 6 mois et permettra de développer l'attractivité et la compétitivité de la France pour ce secteur, en particulier en matière de recherche et d'innovation.
Dans ce but, le Conseil stratégique pour les industries de santé rassemble autour du Premier ministre les ministres chargés de l'industrie, de la recherche et de la santé et six chefs d'entreprises de la pharmacie et des biotechnologies. Il sera l'outil d'une action durable au service de l'emploi.
Trois priorités ont été identifiées :
- l'innovation : lien avec la recherche publique, développement de la recherche clinique en CHU, soutien aux biotechnologies,
- la régulation du secteur : politique des prix et des volumes, délais des administrations, développement des génériques, bon usage des médicaments,
- la fiscalité.
Des plans d'action opérationnels vont être construits en commun sur ces thèmes. En mars prochain, une nouvelle réunion du Conseil stratégique sera l'occasion d'arrêter une première série de décisions. Le secrétariat de ce Conseil sera co-animé par M. Béchon, conseiller référendaire à la Cour des comptes, et M. Alaterre, directeur de la stratégie France de Sanofi-Aventis.
D'ores et déjà, le Premier ministre a décidé de :
Soutenir le développement des biotechnologies à travers le financement du Réseau d'innovation pour les biotechnologies (RIB) (12 M d'euros pour 2005) et l'achèvement du cadre juridique de protection des inventions biotechnologiques ;
Mettre en place un fonds dédié à la maturation (5 M d'euros), c'est-à-dire à la validation de découvertes de la recherche publique, pour qu'elles soient valorisables par les entreprises de santé ;
Faire élaborer par les ministères concernés un tableau de bord de la situation des industries de santé en France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 octobre 2004)
Dans ce but, le Conseil stratégique pour les industries de santé rassemble autour du Premier ministre les ministres chargés de l'industrie, de la recherche et de la santé et six chefs d'entreprises de la pharmacie et des biotechnologies. Il sera l'outil d'une action durable au service de l'emploi.
Trois priorités ont été identifiées :
- l'innovation : lien avec la recherche publique, développement de la recherche clinique en CHU, soutien aux biotechnologies,
- la régulation du secteur : politique des prix et des volumes, délais des administrations, développement des génériques, bon usage des médicaments,
- la fiscalité.
Des plans d'action opérationnels vont être construits en commun sur ces thèmes. En mars prochain, une nouvelle réunion du Conseil stratégique sera l'occasion d'arrêter une première série de décisions. Le secrétariat de ce Conseil sera co-animé par M. Béchon, conseiller référendaire à la Cour des comptes, et M. Alaterre, directeur de la stratégie France de Sanofi-Aventis.
D'ores et déjà, le Premier ministre a décidé de :
Soutenir le développement des biotechnologies à travers le financement du Réseau d'innovation pour les biotechnologies (RIB) (12 M d'euros pour 2005) et l'achèvement du cadre juridique de protection des inventions biotechnologiques ;
Mettre en place un fonds dédié à la maturation (5 M d'euros), c'est-à-dire à la validation de découvertes de la recherche publique, pour qu'elles soient valorisables par les entreprises de santé ;
Faire élaborer par les ministères concernés un tableau de bord de la situation des industries de santé en France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 octobre 2004)