Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur l'implantation française au Gabon, Libreville le 16 juin 2004.

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Circonstance : Voyage officiel au Gabon les 16 et 17 juin 2004-rencontre avec la communauté française le 16

Texte intégral

Monsieur l'Ambassadeur,
Mes chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes, Chers Amis,
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer ma joie de me trouver, ici, avec vous, parmi vous, aux côtés de mes collègues et amis Jean-Pierre Cantegrit (président du groupe interparlementaire France-Afrique centrale et président délégué pour le Gabon) et Guy Penne, ami inlassable de l'Afrique, dans ce morceau de France qu'est notre ambassade au Gabon.
Cette joie est réelle, même si elle est ternie par l'accident d'avion du 8 juin, qui a causé la mort de vingt passagers, dont quatre Français, auxquels mes pensées vont en ce moment, ainsi qu'à leur famille.
Mesdames et Messieurs,
Ma venue à Libreville illustre une nouvelle fois les liens exceptionnellement étroits qui unissent la France et le Gabon.
Comme on le dit ici, me suis-je laissé dire, les relations franco-gabonaises sont " très excellentes "...et je sais que vous y contribuez, toutes et tous, chacun à votre façon.
La communauté française au Gabon, encore nombreuse même si on n'atteint plus les niveaux des années 70, est en effet bien intégrée et participe au rayonnement de la France.
Outre l'étroitesse de nos relations politiques, qui connaissent peu d'équivalent dans le monde, nos liens économiques et commerciaux ne sont pas en reste, puisque nous sommes le premier fournisseur du Gabon et que les investissements étrangers ici sont français à 80%.
Mais je n'insiste pas car vous connaissez cela mieux que moi.
Mesdames et Messieurs,
Les visites officielles étant par nature éphémères, il faut assurer, une fois les délégations parties, et les lampions éteints, la continuité de la volonté affirmée et la concrétisation des intentions affichées.
Aujourd'hui comme hier, c'est vous qui êtes les véritables artisans du succès de ces visites, et celle que j'ai le plaisir et l'honneur d'accomplir aujourd'hui ne fait pas exception à cette règle.
Le Sénat, vous le savez, est chargé, au-delà de son rôle d'assemblée parlementaire à part entière, de représenter les collectivités territoriales.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'il assure aussi la représentation des Français établis hors de France, mission assurée par douze Sénateurs appartenant à toutes les sensibilités politiques nationales, comme l'atteste la présence à mes côtés de deux d'entre eux, MM. Jean-Pierre Cantegrit et Guy Penne.
J'use de l'occasion que me donne cette réception pour rendre hommage au travail patient qu'accomplissent inlassablement les Sénateurs des Français établis hors de France au service de nos compatriotes, sous toutes les latitudes.
Mesdames et Messieurs les Français du Gabon, vous incarnez avec talent la présence de la France loin de votre pays.
Je sais les difficultés que vous pouvez éprouver parfois à exercer votre activité dans un environnement en mutation permanente.
C'est précisément pour connaître les problèmes auxquels vous êtes confrontés et partager vos espoirs et vos ambitions, qu'avec mes collègues, j'ai tenu à vous rencontrer pour en débattre directement avec vous.
Dans la diversité de vos engagements et de vos entreprises, vous trouverez toujours au Sénat un écho attentif, réceptif et compréhensif.
C'est pourquoi, en me réjouissant une nouvelle fois de vous voir nombreux aujourd'hui, je forme des vux sincères et ardents pour la réussite de vos projets.
Au nom de la République française, je vous remercie pour l'apport essentiel qu'au Gabon, en général, et à Libreville, en particulier, vous apportez au développement et au rayonnement de la France.
Mais il est temps de vous laisser la parole !
Auparavant laissez moi simplement dire bien fort :
Vive la France !
Vive le Gabon !
Vive l'amitié franco-gabonaise !
(Source http://www.senat.fr, le 24 juin 2004)