Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Puisque M. Mer avait été complet tout à l'heure, j'ai pensé qu'il ne fallait pas qu'il se répète maintenant, et que je vienne vous faire part d'une vraie fierté.
Vous savez, les fêtes ne m'ont pas rendu agressif. Donc, vous me trouverez aussi serein aujourd'hui qu'avant.
Je voudrais vraiment vous dire, quelle est la fierté d'un Premier ministre, de travailler dans la ligne tracée par le président de la République. Je trouve cela étonnant, que vous-mêmes, souligniez cela comme quelque chose d'incongru. Le président de la République fixe les orientations, j'applique à la tête du Gouvernement ces orientations, avec confiance, avec sérénité et avec détermination. C'est pour cela que les engagements du président de la République seront tenus !
Le Président a confirmé, à l'occasion de ses vux, qui ont l'air de vous étonner, mais qui sont une rencontre entre le chef de l'Etat et les Français, naturelle. Il a précisé, il a donné cette visibilité, que vous êtes si nombreux, souvent à demander, pour dire quel est notre programme de travail. Il y a deux grandes étapes : la première a été franchie, c'est celle de tout faire pour de la croissance. Nous avons tout fait pour que notre pays soit parmi les premiers, au sein de la zone euro, pour retrouver la croissance, à la fois, par l'allégement des charges et des impôts, mais aussi par les réformes sociales qui n'avaient pas été engagées quand la croissance était présente.
Et maintenant, quel est notre défi pour tous ? C'est que cette croissance profite à toutes les Françaises et à tous les Français. C'est ce que nous voulons, c'est un partage de la croissance. Je comprends que cela vous inquiète, vous avez raison d'être inquiets, car les Français seront d'accord avec nous pour que cette croissance-là soit partagée. Partagée, comme nous l'avons fait pour le Smic, partagée grâce à l'emploi, grâce à cette politique de l'emploi, qui est au cur de notre action 2004.
C'est une politique qui vise à faire en sorte que, d'une part, les salariés trouvent dans l'entreprise un développement de leur carrière qui corresponde à leurs aspirations, et que les revenus du travail soient à la hauteur de leurs aspirations. Et c'est, aussi, de faire en sorte, que tous ceux qui sont exclus... oh !, vous pouvez parler avec fierté, votre bilan ne vous autorise pas à tant d'arrogance ! Il n'a pas suffi du printemps 2002 pour trouver la pauvreté dans notre pays et pour trouver l'exclusion. Et vous feriez mieux de faire preuve d'attention, vis-à-vis de tous ces Françaises et de tous ces Français que votre politique a mis dans la difficulté. C'est pour cela que, comme le président de la République l'a décidé, notre politique sera efficace, parce qu'elle fera de l'emploi sa priorité. Mais parce qu'elle est juste, parce qu'elle est destinée à toutes les Françaises et à tous les Français.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 8 janvier 2004)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Puisque M. Mer avait été complet tout à l'heure, j'ai pensé qu'il ne fallait pas qu'il se répète maintenant, et que je vienne vous faire part d'une vraie fierté.
Vous savez, les fêtes ne m'ont pas rendu agressif. Donc, vous me trouverez aussi serein aujourd'hui qu'avant.
Je voudrais vraiment vous dire, quelle est la fierté d'un Premier ministre, de travailler dans la ligne tracée par le président de la République. Je trouve cela étonnant, que vous-mêmes, souligniez cela comme quelque chose d'incongru. Le président de la République fixe les orientations, j'applique à la tête du Gouvernement ces orientations, avec confiance, avec sérénité et avec détermination. C'est pour cela que les engagements du président de la République seront tenus !
Le Président a confirmé, à l'occasion de ses vux, qui ont l'air de vous étonner, mais qui sont une rencontre entre le chef de l'Etat et les Français, naturelle. Il a précisé, il a donné cette visibilité, que vous êtes si nombreux, souvent à demander, pour dire quel est notre programme de travail. Il y a deux grandes étapes : la première a été franchie, c'est celle de tout faire pour de la croissance. Nous avons tout fait pour que notre pays soit parmi les premiers, au sein de la zone euro, pour retrouver la croissance, à la fois, par l'allégement des charges et des impôts, mais aussi par les réformes sociales qui n'avaient pas été engagées quand la croissance était présente.
Et maintenant, quel est notre défi pour tous ? C'est que cette croissance profite à toutes les Françaises et à tous les Français. C'est ce que nous voulons, c'est un partage de la croissance. Je comprends que cela vous inquiète, vous avez raison d'être inquiets, car les Français seront d'accord avec nous pour que cette croissance-là soit partagée. Partagée, comme nous l'avons fait pour le Smic, partagée grâce à l'emploi, grâce à cette politique de l'emploi, qui est au cur de notre action 2004.
C'est une politique qui vise à faire en sorte que, d'une part, les salariés trouvent dans l'entreprise un développement de leur carrière qui corresponde à leurs aspirations, et que les revenus du travail soient à la hauteur de leurs aspirations. Et c'est, aussi, de faire en sorte, que tous ceux qui sont exclus... oh !, vous pouvez parler avec fierté, votre bilan ne vous autorise pas à tant d'arrogance ! Il n'a pas suffi du printemps 2002 pour trouver la pauvreté dans notre pays et pour trouver l'exclusion. Et vous feriez mieux de faire preuve d'attention, vis-à-vis de tous ces Françaises et de tous ces Français que votre politique a mis dans la difficulté. C'est pour cela que, comme le président de la République l'a décidé, notre politique sera efficace, parce qu'elle fera de l'emploi sa priorité. Mais parce qu'elle est juste, parce qu'elle est destinée à toutes les Françaises et à tous les Français.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 8 janvier 2004)