Communiqué du ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, en date du 4 juin, à l'occasion des cérémonies du 60e anniversaire du Débarquement.

Prononcé le

Auteur(s) moral(aux) : Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales

Circonstance : Commémoration du 60e anniversaire du Débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944

Texte intégral

Jean-François COPÉ, Ministre délégué à l'Intérieur, Porte-Parole du Gouvernement, se rendra le samedi 5 juin à PLUMELEC (Morbihan) à l'occasion des cérémonies du 60ème anniversaire du débarquement.
Le Gouvernement français, par la voix de Jean-François COPÉ souhaite rendre un hommage appuyé aux hommes et premières victimes du Jour J qui, la veille du débarquement, par leur action héroïque en Bretagne ont été un atout majeur de la réussite du débarquement en Normandie. Cette cérémonie accueillera un demi millier de personnes.
Le 5 juin 1944, à J-1 une trentaine d'hommes, sont parachutés avec pour mission d'organiser les bases d'arrivée du 2è régiment de chasseurs parachutistes et, en liaison avec la résistance, de conduire des actions de sabotages sur les voies de communications.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, quelques heures avant le débarquement des Alliés sur les côtes normandes, quatre " sticks " de chasseurs parachutistes du commandant Bourgoin sont largués dans les Landes de Lanvaux, autour de Plumelec et de Saint Michel, dans le Morbihan, et à proximité de la forêt de Duault dans les Côtes d'Armor.
A Plumelec, les parachutistes ne tombent pas à l'endroit prévu. Dès l'atterrissage, les Français sont repérés par les Allemands. Le détachement est encerclé par un bataillon de l'Ost Legion, des prisonniers de guerre soviétiques incorporés dans l'armée allemande. Le Caporal Bouetard, blessé, est achevé par un soldat géorgien. Il est le premier mort du Jour J.
Leur courage et leur détermination permettent une diversion face aux troupes allemandes en empêchant les troupes stationnées en Bretagne de rejoindre la Normandie.

(Source http://www.interieur.gouv.fr, le 8 juin 2004)