Déclaration de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense, sur le bilan du sommet de Bruxelles en ce qui concerne la défense, à l' Assemblée nationale, le 17 décembre 2003.

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Circonstance : Réponse à une question d'actualité à l' Assemblée nationale, le 17 décembre 2003

Texte intégral


Malgré l'absence d'accord global sur le projet de Constitution, le bilan du Sommet de Bruxelles est très positif dans le domaine de la défense. Certaines avancées obtenues peuvent se traduire dans les faits à très brève échéance ; d'autres constituent des acquis pour l'avenir. S'agissant de la création d'un état-major de planification et de conduite d'opérations de l'Union européenne, l'acquis est définitif. L'entité constituée sera en mesure de répondre aux différentes hypothèses d'engagement des forces européennes, qu'il s'agisse d'opérations autonomes ou d'actions conduites avec des moyens de l'OTAN.
Adoptée par le Conseil, la Stratégie européenne de sécurité représente une étape essentielle. Pour la première fois, les pays européens expriment leur commune vision du monde dans un document commun. Ce texte retrace la réponse européenne aux défis de notre temps - terrorisme, prolifération, crises régionales - et envisage divers scénarios d'anticipation des crises pour éviter qu'elles se reproduisent.
A la fin du printemps dernier, les grands programmes d'armement - A400M, Météor, Tigre, NH90, Galiléo - représentaient des avancées significatives de l'Europe de la défense. Aujourd'hui, avec l'Agence européenne de l'armement, l'objectif capacitaire 2010, le Collège européen de défense et le corps européen de gendarmerie, ce sont de nouvelles étapes qui se sont dessinées à Bruxelles dans l'affirmation concrète d'une Europe de la défense.
(Source : http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 décembre 2003)