Texte intégral
Monsieur le Grand Maître Commandeur,
Messieurs les Grands Maîtres Membres du Grand Conseil,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames de la Confrérie,
Monsieur le Sénateur,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Merci, cher collègue et ami, cher Yannick. Sans toi, nous ne serions sans doute pas réunis ce soir. Ce serait bien dommage car j'éprouve un grand plaisir à me trouver en votre compagnie confraternelle, ici à l'hôtel de la Présidence du Sénat d'où je m'efforce d'assumer, en mon âme et conscience, les responsabilités qui m'ont été confiées, en toute simplicité mais aussi en toute convivialité.
Vous connaissez mon attachement aux terroirs et à leurs produits. Assemblée parlementaire à part entière, le Sénat est aussi - c'est un plus - l'assemblée des territoires et donc des terroirs. Aussi mon plaisir se trouve-t-il amplifié par le grand honneur que vous me faites en m'adoptant et en me conférant la distinction exceptionnelle de Haut Dignitaire de la Confrérie du Marron de Redon.
Je souhaiterais tout d'abord rendre hommage à la qualité des Membres de votre Grand Conseil qui se sont succédés depuis son origine. Ils ont su apporter leur contribution à la renommée de votre ville, de son Pays et de ses marrons.
Redon, cité pittoresque, à la frontière des Pays de Loire et de la Bretagne, se trouve au cur d'une région riche de son identité, de sa culture, et de son savoir faire.
Entre tradition et modernité, la Confrérie du Marron en est une heureuse illustration, portée sur les fonds baptismaux par le temps et la patience.
En effet, votre Fête annuelle des Marrons, qui se déroule de la fin du mois de septembre au début du mois de novembre, est issue d'une très ancienne tradition. Jusqu'au XIXème siècle, le châtaignier faisait la richesse des paysans, tant pour son bois que pour ses marrons, ces " pommes de terre du pauvre ", souvent les seuls légumes disponibles les jours de disette.
On vient encore de loin aujourd'hui à cette manifestation connue sous le nom de " Foire Teillouse " pour découvrir les spécialités du cru, à base de marron.
C'est ainsi que la fameuse terrine de volaille aux marrons est le prétexte d'un championnat gastronomique. " L'Art de Vivre " fait l'objet d'un prix. Un concours littéraire y est organisé sous l'appellation de " Marron littéraire ".
On y déguste le " Marronnais ", gâteau confectionné par l'ensemble des pâtissiers, boulangers et chocolatiers locaux avant d'assister à la Finale de la Bogue d'Or, véritable régal pour les amateurs de chant traditionnel.
La variété de ces activités est sans aucun doute la résultante du dynamisme de l'Union Redonnaise du Commerce, de l'Industrie, de l'Artisanat et des Services dont je m'approprierais volontiers la devise " Res, non verba " : " des faits, non
des mots ".
Je tiens aussi à saluer les membres intronisés qui appartiennent également à d'autres Confréries amies. Ils sont les ambassadeurs de la gastronomie des quatre coins de la France. Ensemble, vous êtes les gardiens de notre patrimoine culinaire envers lequel nous avons tous un devoir impératif, celui d'éviter de succomber à la facilité de la standardisation. Nos sens et nos papilles ne s'éveillent-ils pas pleinement quand ils sont confrontés à l'originalité ?
Je ne retiendrai pas plus longtemps votre attention car je prendrais alors le risque considérable de m'exposer à un test de connaissances approfondies sur les multiples vertus ou sur les variétés du châtaignier, encore appelé " l'arbre à pain".
Comme je ne suis pas certain de retirer tous " les marrons du feu " de cet examen de passage confraternel, je me contenterai de vous remercier de m'accueillir et de vous exprimer ma grande fierté d'être des vôtres.
(Source http://www.senat.fr, le 1er juillet 2004)
Messieurs les Grands Maîtres Membres du Grand Conseil,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames de la Confrérie,
Monsieur le Sénateur,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Merci, cher collègue et ami, cher Yannick. Sans toi, nous ne serions sans doute pas réunis ce soir. Ce serait bien dommage car j'éprouve un grand plaisir à me trouver en votre compagnie confraternelle, ici à l'hôtel de la Présidence du Sénat d'où je m'efforce d'assumer, en mon âme et conscience, les responsabilités qui m'ont été confiées, en toute simplicité mais aussi en toute convivialité.
Vous connaissez mon attachement aux terroirs et à leurs produits. Assemblée parlementaire à part entière, le Sénat est aussi - c'est un plus - l'assemblée des territoires et donc des terroirs. Aussi mon plaisir se trouve-t-il amplifié par le grand honneur que vous me faites en m'adoptant et en me conférant la distinction exceptionnelle de Haut Dignitaire de la Confrérie du Marron de Redon.
Je souhaiterais tout d'abord rendre hommage à la qualité des Membres de votre Grand Conseil qui se sont succédés depuis son origine. Ils ont su apporter leur contribution à la renommée de votre ville, de son Pays et de ses marrons.
Redon, cité pittoresque, à la frontière des Pays de Loire et de la Bretagne, se trouve au cur d'une région riche de son identité, de sa culture, et de son savoir faire.
Entre tradition et modernité, la Confrérie du Marron en est une heureuse illustration, portée sur les fonds baptismaux par le temps et la patience.
En effet, votre Fête annuelle des Marrons, qui se déroule de la fin du mois de septembre au début du mois de novembre, est issue d'une très ancienne tradition. Jusqu'au XIXème siècle, le châtaignier faisait la richesse des paysans, tant pour son bois que pour ses marrons, ces " pommes de terre du pauvre ", souvent les seuls légumes disponibles les jours de disette.
On vient encore de loin aujourd'hui à cette manifestation connue sous le nom de " Foire Teillouse " pour découvrir les spécialités du cru, à base de marron.
C'est ainsi que la fameuse terrine de volaille aux marrons est le prétexte d'un championnat gastronomique. " L'Art de Vivre " fait l'objet d'un prix. Un concours littéraire y est organisé sous l'appellation de " Marron littéraire ".
On y déguste le " Marronnais ", gâteau confectionné par l'ensemble des pâtissiers, boulangers et chocolatiers locaux avant d'assister à la Finale de la Bogue d'Or, véritable régal pour les amateurs de chant traditionnel.
La variété de ces activités est sans aucun doute la résultante du dynamisme de l'Union Redonnaise du Commerce, de l'Industrie, de l'Artisanat et des Services dont je m'approprierais volontiers la devise " Res, non verba " : " des faits, non
des mots ".
Je tiens aussi à saluer les membres intronisés qui appartiennent également à d'autres Confréries amies. Ils sont les ambassadeurs de la gastronomie des quatre coins de la France. Ensemble, vous êtes les gardiens de notre patrimoine culinaire envers lequel nous avons tous un devoir impératif, celui d'éviter de succomber à la facilité de la standardisation. Nos sens et nos papilles ne s'éveillent-ils pas pleinement quand ils sont confrontés à l'originalité ?
Je ne retiendrai pas plus longtemps votre attention car je prendrais alors le risque considérable de m'exposer à un test de connaissances approfondies sur les multiples vertus ou sur les variétés du châtaignier, encore appelé " l'arbre à pain".
Comme je ne suis pas certain de retirer tous " les marrons du feu " de cet examen de passage confraternel, je me contenterai de vous remercier de m'accueillir et de vous exprimer ma grande fierté d'être des vôtres.
(Source http://www.senat.fr, le 1er juillet 2004)