Texte intégral
Le ministre semble décidé à agir de manière à rénover et sauver un système auquel nous sommes tous si attachés en France : l'assurance maladie, dont nous sommes si fiers et qui est, comme on le sait, malade. L'assurance maladie connaît, en effet, un déficit énorme. Le ministre a passé en revue un certain nombre de pistes de réforme destinées à rétablir des équilibres sur quelques années et de le faire en garantissant une meilleure santé pour les Français. Nous n'avons pas, en tant qu'entrepreneurs, de sentiment précis sur ces mesures, mais la gamme en est assez connue.
Nos avons également évoqué la question dite de la gouvernance. Comment gère-t-on ? C'est essentiel parce que chacun reconnaît que le système n'est pas géré. Une des raisons pour laquelle il est si déficitaire tient au fait qu'il n'est pas géré.
Nous avons expliqué nos propositions en la matière, qui allient l'indispensable appui de la légitimité et de la puissance de l'Etat avec l'indispensable légitimité de la société civile plutôt que des partenaires sociaux. Il me semble que le concept de 1945 un peu étroit du syndicat et du patronat n'est plus à la mesure d'un problème devenu complètement national, puisque 60 millions de français sont couverts par le système. Cette gouvernance, nous l'avons détaillée au ministre et nous avons clairement défini les conditions dans lesquelles nous pourrions prendre un rôle dans un système de santé en France. Le MEDEF est extrêmement soucieux de pouvoir participer à la solidarité de l'ensemble du système de santé français.
Nous avons également précisé que dans le domaine de la santé lié au contrat de travail, nous étions demandeur du rétablissement du paritarisme dans sa pureté originelle, c'est-à-dire : liberté de cotisation, liberté de prestation, gestion et équilibrage du système.
Il faut que l'accord social puisse intervenir lorsqu'il s'agit de la santé sur les lieux de travail en lien avec l'activité professionnelle.
(Source http://www.medef.fr, le 21 avril 2004)
Nos avons également évoqué la question dite de la gouvernance. Comment gère-t-on ? C'est essentiel parce que chacun reconnaît que le système n'est pas géré. Une des raisons pour laquelle il est si déficitaire tient au fait qu'il n'est pas géré.
Nous avons expliqué nos propositions en la matière, qui allient l'indispensable appui de la légitimité et de la puissance de l'Etat avec l'indispensable légitimité de la société civile plutôt que des partenaires sociaux. Il me semble que le concept de 1945 un peu étroit du syndicat et du patronat n'est plus à la mesure d'un problème devenu complètement national, puisque 60 millions de français sont couverts par le système. Cette gouvernance, nous l'avons détaillée au ministre et nous avons clairement défini les conditions dans lesquelles nous pourrions prendre un rôle dans un système de santé en France. Le MEDEF est extrêmement soucieux de pouvoir participer à la solidarité de l'ensemble du système de santé français.
Nous avons également précisé que dans le domaine de la santé lié au contrat de travail, nous étions demandeur du rétablissement du paritarisme dans sa pureté originelle, c'est-à-dire : liberté de cotisation, liberté de prestation, gestion et équilibrage du système.
Il faut que l'accord social puisse intervenir lorsqu'il s'agit de la santé sur les lieux de travail en lien avec l'activité professionnelle.
(Source http://www.medef.fr, le 21 avril 2004)