Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, pour la remise des médailles du sport, au Sénat le 8 juin 2004.

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Texte intégral

Monsieur le Questeur, Cher Jean Faure,
Mes chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
C'est un grand plaisir pour moi, lorsque des contraintes ne m'en empêchent pas, d'être parmi vous pour cette cérémonie désormais traditionnelle.
Politiques, sportifs, journalistes, responsables de fédérations sportives, se retrouvent pour cette fête qui nous permet de saluer nos champions, de leur témoigner notre gratitude pour avoir fait briller les couleurs françaises, pour nous avoir donné de si beaux moments d'émotion.
Pour avoir aussi incarné les valeurs du sport, de dépassement dans l'effort, de fraternité, d'esprit d'équipe, de patriotisme aussi.
Je veux voir aussi dans le succès renouvelé de cette manifestation qui doit tant aux efforts du groupe d'études du sport du Sénat et à son Président passionné, le Questeur Jean Faure, un signe de l'attachement du milieu sportif à notre Assemblée. J'y vois un témoignage de l'appréciation que le milieu sportif porte sur nos travaux, sur nos apports législatifs, justement enrichis par une véritable intimité avec lui.
Récemment encore, le colloque de la Commission des Affaires Culturelles " Sport, argent, médias " a permis de faire le point sur des sujets sensibles.
Et pour les politiques, comment ne pas admettre que, parmi les difficultés du moment, tout ce qui pousse parfois au découragement devant les difficultés, ce qui pousse même les esprits chagrins et les âmes faibles à écouter la triste musique du déclin, le sport est parfois l'antidote, le meilleur signe que la Nation est vivante et fière.
La coupe du monde de foot, l'Euro, les championnats internationaux d'athlétisme l'an dernier à Paris dont le succès a dépassé les espérances, la mobilisation, fervente pour la candidature de Paris aux Jeux Olympiques, la joie de Val D'Isère qui va accueillir les championnats du monde de ski, il y a quelques jours, la joie de voir quelques jeunes tennismen français inconnus sortir des têtes de série, dans un geste d'Astérix, voilà bien des joies qui font que les politiques peuvent légitimement trouver dans le sport de beaux exemples pour la France.
Et même lorsque l'on a l'impression que le monde est à l'envers, on ne peut qu'admirer ceux qui arrivent, cher Jean-Luc Van Den Heyde, à en faire le tour ! Et lorsque la politique a besoin de sang neuf, on ne regrette pas d'avoir importé dans la composition des listes électorales le principe du double mixte. Au risque de m'exposer à quelques revers, je ne jouerai donc pas davantage les prolongations sur ce thème et vous invite donc, dès à présent, à féliciter avec moi les lauréats qui vont être désignés.
Je vous remercie.

(Source http://www.senat.fr, le 18 juin 2004)