Texte intégral
Cher Nabil,
Merci à vous et à tous vos collègues du gouvernement, parce qu'il y a la moitié du gouvernement qui est ici, ainsi qu'à tous les membres de la délégation palestinienne pour le travail qui a été fait et à l'occasion de cette 4ème session de la commission mixte franco-palestinienne. Je voudrais aussi remercier toute l'équipe française, notamment le nouveau directeur général mais aussi tous les représentants des différentes administrations qui sont venus spécialement ici à Ramallah pour travailler avec votre propre délégation.
Je remercie également tous les représentants de la presse qui sont assez nombreux, pour leur attention et leur intérêt pour cette signature.
Naturellement, comme vous l'avez dit, Nabil, je suis venu en ami du peuple palestinien vous apporter le salut très cordial, très sincère du président de la République française et du gouvernement français dans cette période très difficile que vivent dans leur vie quotidienne les Palestiniens.
Dans cette période très difficile, il y a naturellement besoin de reprendre le dialogue entre Israéliens et Palestiniens, il y a besoin de relancer le processus de paix, de se remettre en route avec la Feuille de route ; c'est de tout cela dont je veux parler avec le président Arafat ce soir et c'est ainsi que nous en avons parlé tous les deux.
Dans cette période très difficile, je pense aussi que le peuple, les citoyens palestiniens ont besoin de signaux de confiance concrets, de signaux de solidarité, et ce que nous faisons avec ce travail de coopération franco-palestinien, c'est un de ces signaux concrets de confiance et de volontarisme.
Notre objectif est de vous aider à construire cet État palestinien indépendant, viable, démocratique et prospère, et nous savons que la route est longue. C'est à cela que correspond cette aide française mais aussi les aides importantes qui sont apportées avec tous nos partenaires européens.
Ce que j'ai compris en préparant cette visite, c'est que des résultats très concrets, très positifs ont été constatés dans cette coopération franco-palestinienne. Et je vous en remercie, de votre côté, vous ministres et fonctionnaires, et responsables de tous les services qui ont, dans des circonstances difficiles, contribué à ces résultats positifs.
J'ai parlé de l'aide européenne qui est importante. S'agissant de mon pays, depuis 1994, ce sont près de 100 millions d'euros qui ont été engagés pour vous aider à moderniser les entreprises ou des équipements pour améliorer la vie quotidienne des Palestiniens.
Il y a encore des choses à faire. Nous avons parlé tout à l'heure de l'eau, de l'électricité que vous ne maîtrisez pas d'une manière indépendante. Il y a eu des projets, il y en aura encore et ils seront toujours suivis avec beaucoup de compétence, notamment par l'Agence française de Développement.
J'ai ici la liste de tous les chapitres de cette coopération dans cette Zone de Solidarité Prioritaire où vous vous trouvez pour nous et tous ces chapitres sont des chapitres qui concernent la vie quotidienne, la formation, la recherche, la santé, moi je continuerai à porter une attention particulière dans tous ces chapitres à tout ce qui concernera les jeunes Palestiniens, comme ceux que nous accueillons par exemple actuellement en France pour leurs études et qui, je l'espère, reviendront travailler pour leur État.
Je crois que c'est le regretté Edward Saïd qui parlait du choc des ignorances. Nous porterons un effort particulier à cette coopération, à tout ce qui touche à la culture et à l'éducation.
C'est pourquoi je suis très fier, Monsieur le Ministre, que nous puissions participer et animer, grâce à nos quatre centres, cette vie culturelle à laquelle les Palestiniens sont attentifs. Voilà pourquoi je visiterai demain le dernier-né de ces centres, qui est original puisque nous l'avons créé, fondé avec nos amis et partenaires allemands ici à Ramallah.
Je ne vais pas rentrer dans le détail de tous ces chapitres qui sont nombreux. Nous menons tous ces projets de coopération souvent avec d'autres partenaires de l'Union européenne ; je pense à ce que nous faisons avec nos amis italiens pour la santé, ce que nous avons fait avec les Allemands pour le Centre culturel de Ramallah, je suis comme vous le savez très imprégné de mon expérience européenne, et comme ministre français, je veux travailler en bonne intelligence en particulier ici pour vous aider avec l'ensemble de mes partenaires de l'Union européenne.
Il faut que nous sortions de ce conflit qui est au coeur de beaucoup d'instabilité dans le monde entier.
Nous allons vous aider, autant que nous le pourrons, à sortir de ce conflit, et dans le cadre de cette Feuille de route, à reprendre la route vers un règlement politique. On doit en sortir par le haut. C'est vrai qu'il est tard, mais je pense qu'il n'est pas trop tard. Alors il y a naturellement pour tout cela des conditions politiques, dont je parlerai avec le président Arafat comme nous en avons parlé, mais il y a aussi ces signaux, ces signes, ces preuves d'espoir et de confiance que nous voulons donner, par une coopération européenne ou nationale, vis-à-vis des Palestiniens, notamment des jeunes Palestiniens.
Voilà pourquoi je suis heureux de signer avec vous ce document.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 juillet 2004)
Merci à vous et à tous vos collègues du gouvernement, parce qu'il y a la moitié du gouvernement qui est ici, ainsi qu'à tous les membres de la délégation palestinienne pour le travail qui a été fait et à l'occasion de cette 4ème session de la commission mixte franco-palestinienne. Je voudrais aussi remercier toute l'équipe française, notamment le nouveau directeur général mais aussi tous les représentants des différentes administrations qui sont venus spécialement ici à Ramallah pour travailler avec votre propre délégation.
Je remercie également tous les représentants de la presse qui sont assez nombreux, pour leur attention et leur intérêt pour cette signature.
Naturellement, comme vous l'avez dit, Nabil, je suis venu en ami du peuple palestinien vous apporter le salut très cordial, très sincère du président de la République française et du gouvernement français dans cette période très difficile que vivent dans leur vie quotidienne les Palestiniens.
Dans cette période très difficile, il y a naturellement besoin de reprendre le dialogue entre Israéliens et Palestiniens, il y a besoin de relancer le processus de paix, de se remettre en route avec la Feuille de route ; c'est de tout cela dont je veux parler avec le président Arafat ce soir et c'est ainsi que nous en avons parlé tous les deux.
Dans cette période très difficile, je pense aussi que le peuple, les citoyens palestiniens ont besoin de signaux de confiance concrets, de signaux de solidarité, et ce que nous faisons avec ce travail de coopération franco-palestinien, c'est un de ces signaux concrets de confiance et de volontarisme.
Notre objectif est de vous aider à construire cet État palestinien indépendant, viable, démocratique et prospère, et nous savons que la route est longue. C'est à cela que correspond cette aide française mais aussi les aides importantes qui sont apportées avec tous nos partenaires européens.
Ce que j'ai compris en préparant cette visite, c'est que des résultats très concrets, très positifs ont été constatés dans cette coopération franco-palestinienne. Et je vous en remercie, de votre côté, vous ministres et fonctionnaires, et responsables de tous les services qui ont, dans des circonstances difficiles, contribué à ces résultats positifs.
J'ai parlé de l'aide européenne qui est importante. S'agissant de mon pays, depuis 1994, ce sont près de 100 millions d'euros qui ont été engagés pour vous aider à moderniser les entreprises ou des équipements pour améliorer la vie quotidienne des Palestiniens.
Il y a encore des choses à faire. Nous avons parlé tout à l'heure de l'eau, de l'électricité que vous ne maîtrisez pas d'une manière indépendante. Il y a eu des projets, il y en aura encore et ils seront toujours suivis avec beaucoup de compétence, notamment par l'Agence française de Développement.
J'ai ici la liste de tous les chapitres de cette coopération dans cette Zone de Solidarité Prioritaire où vous vous trouvez pour nous et tous ces chapitres sont des chapitres qui concernent la vie quotidienne, la formation, la recherche, la santé, moi je continuerai à porter une attention particulière dans tous ces chapitres à tout ce qui concernera les jeunes Palestiniens, comme ceux que nous accueillons par exemple actuellement en France pour leurs études et qui, je l'espère, reviendront travailler pour leur État.
Je crois que c'est le regretté Edward Saïd qui parlait du choc des ignorances. Nous porterons un effort particulier à cette coopération, à tout ce qui touche à la culture et à l'éducation.
C'est pourquoi je suis très fier, Monsieur le Ministre, que nous puissions participer et animer, grâce à nos quatre centres, cette vie culturelle à laquelle les Palestiniens sont attentifs. Voilà pourquoi je visiterai demain le dernier-né de ces centres, qui est original puisque nous l'avons créé, fondé avec nos amis et partenaires allemands ici à Ramallah.
Je ne vais pas rentrer dans le détail de tous ces chapitres qui sont nombreux. Nous menons tous ces projets de coopération souvent avec d'autres partenaires de l'Union européenne ; je pense à ce que nous faisons avec nos amis italiens pour la santé, ce que nous avons fait avec les Allemands pour le Centre culturel de Ramallah, je suis comme vous le savez très imprégné de mon expérience européenne, et comme ministre français, je veux travailler en bonne intelligence en particulier ici pour vous aider avec l'ensemble de mes partenaires de l'Union européenne.
Il faut que nous sortions de ce conflit qui est au coeur de beaucoup d'instabilité dans le monde entier.
Nous allons vous aider, autant que nous le pourrons, à sortir de ce conflit, et dans le cadre de cette Feuille de route, à reprendre la route vers un règlement politique. On doit en sortir par le haut. C'est vrai qu'il est tard, mais je pense qu'il n'est pas trop tard. Alors il y a naturellement pour tout cela des conditions politiques, dont je parlerai avec le président Arafat comme nous en avons parlé, mais il y a aussi ces signaux, ces signes, ces preuves d'espoir et de confiance que nous voulons donner, par une coopération européenne ou nationale, vis-à-vis des Palestiniens, notamment des jeunes Palestiniens.
Voilà pourquoi je suis heureux de signer avec vous ce document.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 juillet 2004)