Déclaration de M. Jean-Marie Le Pen, président du Front national, sur les prochaines élections régionales et européennes, la ligne politique du Front national, et la politique gouvernementale, Marseille le 9 janvier 2004.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Voeux au parti à Marseille le 9 janvier 2003

Texte intégral

Mesdames et Messieurs,
Vous avez été les premiers à découvrir ce petit clip d'animation de notre campagne. Nous le diffuserons largement pendant nos meetings, je tiens à vous remercier, comme d'ailleurs l'ensemble des cadres et des chefs de file régionaux du Front National ici présents, d'avoir répondu à l'invitation que je vous ai lancée, au nom de notre formation et en mon nom propre, afin de vous présenter mes vux pour l'année qui vient et, à travers vous, à l'ensemble du peuple français.
Avant toute chose, ma première pensée va aux familles des victimes du crash du Boeing de Flash Airlines. Qu'ils soient assurés, dans cette terrible épreuve, de ma profonde compassion : même si l'idée de la mort est toujours présente dans nos vies, même si nous essayons de nous y préparer, la perte d'un être cher marque toujours une intense souffrance, à la fois physique et morale. Mais c'est plus dans le secret des coeurs et des âmes que réside le lien affectif que dans l'apparat des cérémonies officielles.
Je pense également aux familles, aux proches, aux amis des 20 000 morts de la canicule estivale, qui ont parfois été l'objet d'une opprobre injustifiée alors qu'ils auraient dû être entourés de la sollicitude de la nation tout entière. Ceux qui les ont accusés d'avoir manqué à leurs devoirs parentaux ont ajouté l'ignominie à l'inconséquence, particulièrement patente lorsqu'on observe le manque de prévoyance des gouvernements successifs en matière d'accompagnement de la maladie et de la vieillesse.
Je pense aussi, bien sûr, à ceux qui ont subi les intempéries de début décembre, et en particulier aux victimes des graves inondations qui ont frappé notre région, ainsi qu'aux pompiers morts au feu. Que leur sacrifice, égal à celui de ceux qui sont morts au champ d'honneur, reste présent dans nos mémoires.
Je n'oublie pas, non plus, les innombrables victimes de la guerre menée en Irak, et particulièrement les victimes civiles, hommes ou femmes, vieillards et surtout les enfants, devenus les " dommages collatéraux " d'une expédition coloniale qui n'a pas osé dire son nom. Il est extravagant que, neuf mois après la fin officielle des hostilités, aucun bilan humain chiffré n'ait été communiqué, comme cela avait d'ailleurs déjà été le cas pour la guerre menée pour les mêmes raisons stratégiques et énergétiques en Afghanistan. Sous le déluge de fer et de feu qui s'est abattu sur l'Irak, les morts, croyez-le bien, se comptent par dizaines de milliers. Or les irakiens, à mes yeux du moins, sont aussi des hommes.
Aussi le premier voeu que je formule pour l'année 2004 est que celle-ci soit avant tout une année de paix. Une année de paix entre les nations, et, bien sûr, une année de paix et de prospérité pour chaque nation.
Cette année, les Français vont être appelés aux urnes à quatre reprises. Pour les élections régionales, cantonales, européennes et sénatoriales.
Dans cette perspective et conformément à sa mission constitutive, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a récemment rappelé les principes qui régissent le pluralisme de l'information.
Une première règle, incroyablement inique, dite règle des trois tiers, veut que le gouvernement, la majorité parlementaire - qui n'est que le porte-voix du premier - et l'opposition parlementaire se partagent un temps égal d'antenne. Etrange répartition qui exclut d'emblée l'un des deux candidats ayant été présent au deuxième tour de l'élection présidentielle, alors même que l'instauration du quinquennat a renforcé la présidentialisation du régime.
La deuxième règle est celle du " principe d'équité ". Le CSA rappelle que les personnalités appartenant à des formations politiques non représentées au Parlement doivent bénéficier d'"un temps d'information équitable". Si j'en crois les relevés établis par ce même CSA pour le premier semestre 2003 - les chiffres du second semestre n'ont pas encore été rendus publics -, l'équité n'a pas été particulièrement " ostensible ".
Alors que le Front national est aujourd'hui le premier parti d'opposition en France, ses représentants n'ont disposé, dans les journaux télévisés des quatre principales chaînes (TF1, France 2, France 3 et M6) que de 35 minutes d'antenne en six mois ! Huit fois moins que l'UMP ! Treize fois moins que le Parti socialiste ! Vingt-six fois moins que le gouvernement !
La liberté de la presse est l'un des biens les plus chers qui soient, mais la liberté d'être objectivement informé en est un autre, qui, en raison du poids croissant des médias, conditionne le libre exercice de la souveraineté populaire.
Mon deuxième voeu est donc que le Front national, après plus de trente ans d'existence, puisse disposer enfin de la place qui lui revient dans les médias télévisés et radiodiffusés, sur lesquels, permettez-moi de vous le rappeler, il n'a jamais cherché à exercer la moindre pression, contrairement à tous ceux qui se sont succédé au pouvoir depuis le début de la Vème République.
Cette année, les Français n'ont pas seulement rendez-vous avec les urnes. Ils ont rendez-vous avec l'Histoire. A travers les élections européennes bien sûr, qui interviendront un mois et demi après que l'Union européenne sera passée de 15 à 24 ou 25 membres (selon que Chypre l'aura ou non intégrée), sans que le peuple français ait été consulté sur cet élargissement, mais aussi à travers les élections régionales.
Je suis convaincu que les élections vont marquer une étape décisive dans le redressement de notre pays et dans la reconquête de note souveraineté nationale.
La question qui se pose est simple : elle est celle de l'acceptation ou non, des soumissions et des démissions que l'ensemble des dirigeants de ce pays, en tête desquels le chef de l'Etat, nous présente comme des processus inévitables et irréversibles.
La pensée unique, fataliste par essence et faisant fi de la volonté des hommes, tend à nous faire croire que les sociétés occidentales, et notamment la France, n'ont pas d'autre solution que de persister dans la voie, non pas d'un libre-échange raisonné et librement consenti entre les nations, qui pourrait être à même d'assurer à chacun la prospérité, mais d'une mondialisation débridée.
L'Etat n'aurait plus comme fonction - ponctuelle et limitée - que d'essayer d'en atténuer les quelques effets néfastes. L'action, la plupart du temps, se limite d'ailleurs à l'incantation démagogique. Qu'on se souvienne par exemple des propos contre les " patrons voyous ", qui n'ont évidemment porté aucun tort aux grands architectes de la délocalisation ou des compressions d'effectifs.
Que cette mondialisation ait pour conséquences une progression constante du chômage, la stagnation des salaires, la précarisation de l'emploi, l'exclusion de couches de populations de plus en plus larges, qu'elle entraîne le démantèlement des cultures traditionnelles et l'implosion du lien social, qu'elle favorise les migrations planétaires de dizaines de millions d'individus, rien de tout cela n'empêche les tenants de cette idéologie de proclamer qu'elle est la seule voie possible et qu'elle constitue le meilleur chemin pour parvenir à un âge d'or utopique dont les gens ne voient jamais le début d'un commencement de réalisation.
Partout sur le continent, dans cette " vieille Europe " comme disent les Américains, le libre-échangisme débridé, échevelé, chaotique, s'impose par la force en broyant les nations. De ce monde-là et de cette Europe-là, nous ne voulons pas.
Nous condamnons le mondialisme, idéologie de mort économique, politique et culturelle de notre continent.
Nous n'en voulons pas, et nous savons qu'elle n'est pas inéluctable. Nous savons, parce que l'histoire nous l'a mille fois enseigné, que la volonté des peuples prime sur toute autre considération. Elle prime sur les critères monétaires, elle prime sur les traités, elle prime évidemment sur les intérêts particuliers de l'oligarchie en place.
Notre salut viendra, il ne peut venir, que de notre souveraineté retrouvée, ainsi que Jean-Paul II nous en avait averti il y a plus de vingt ans déjà devant l'Unesco : " Veillez par tous les moyens sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture. Protégez-là comme la prunelle de vos yeux pour l'avenir de la grande famille humaine. Protégez-là ! Ne permettez pas que cette souveraineté fondamentale devienne la proie de quelque intérêt politique ou économique. Ne permettez pas qu'elle devienne victime des totalitarismes, impérialismes ou hégémonies, pour lesquels l'homme ne compte que comme objet de domination et non comme sujet de sa propre existence humaine. "
Tel est le troisième voeu que je formule, et qui peut constituer, les 21 et 28 mars, puis le 13 juin, date des élections européennes, un nouveau séisme : que l'année 2004 marque le début de la restauration, en France, du principe d'une République francophile. Une République aimante de ses enfants, de ses enfants d'abord, ce qui ne l'empêchera pas d'être attentive à ceux qui veulent la rejoindre, une République respectueuse de l'identité de ses provinces et de la dignité de tous. Une République qui restaure les valeurs nationales et morales auxquelles une grande majorité de nos concitoyens restent fidèlement attachés.
Le peuple français doit savoir que le Front national pense à lui. Il doit savoir que le Front national n'a d'autre raison d'être que d'assurer sa survie et de lui redonner sa dignité, la dignité des peuples libres qui fait la grandeur des nations.
Les Français doivent savoir que le Front national pense, dans le respect de leur passé historique, exclusivement à leur avenir et à celui de leurs enfants. Qu'il est à leur service, et à leur service exclusif.
En vous présentant mes voeux pour l'année 2002, je vous avais prédit que je pouvais être présent au deuxième tour de l'élection présidentielle. Peu d'entre vous, à l'époque, m'avaient cru.
Je vous le dis aujourd'hui : le Front national va encore, en mars prochain, créer la surprise dans de nombreuses régions françaises. En Provence-Alpes-Côte d'Azur bien sûr, mais aussi en Rhône-Alpes, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Midi-Pyrénées, en Languedoc-Roussillon, en Ile-de-France, en Alsace, en Picardie, en Bourgogne et ailleurs.
Le Front national va progresser partout, parce que plus aucune région française n'est à l'abri des maux qui touchent la nation et que de plus en plus de Français espèrent qu'ayant été le seul lucide, il soit aussi le plus capable.
Le président de la République et le gouvernement ont feint de retenir la leçon du 21 avril le temps de gagner les élections législatives qui ont suivi. Ils font aujourd'hui semblant de vouloir s'attaquer aux problèmes des Français en n'ayant qu'un seul objectif : gagner la présidentielle de 2007 au terme d'une lutte qui s'annonce d'ailleurs fratricide, à moins qu'elle ne soit parricide. Mais les maux dont souffrent les Français, cette insécurité sociale dramatique, qui se décline hélas, en insécurité physique, économique, sanitaire, militaire et internationale, cette insécurité permanente et généralisée, elle ne cesse de s'aggraver.
Aux angoisses légitimes et aux attentes multiples de la population, les pouvoirs publics semblent incapables de répondre autrement que par la généralisation des préceptes de la fameuse Méthode Coué.
Voyons d'abord la méthode Coué politique de Chirac, qui semble rentrer au Gouvernement comme Ministre des Elections, et qui, devant la tourmente électorale annoncée, joue sa dernière carte en montant sur la passerelle avec son habituel talent de démagogue pour tenter à nouveau ce qu'il a, il est vrai, déjà réussi à plusieurs reprises, c'est-à-dire nous faire prendre des vessies pour des lanternes, en masquant la vérité.
En effet, la stagnation de l'activité amène naturellement avec elle son cortège de mauvaises nouvelles.
Le nombre de faillites a augmenté de plus de 7 % sur l'année, ce qui ne s'était pas vu depuis sept ans. Le nombre de chômeurs réels dépasse largement 10 % de la population active, ce que out le monde voit, ce que tout le monde sait, ce que tout le monde sent, en dépit des pitoyable contorsions statistiques organisée par le Gouvernement. Depuis le début de l'année 2002, ce sont plus de 155 000 emplois industriels qui ont été supprimés, et une accélération des " restructurations ", comme on dit pudiquement, est prévue en 2004, tandis que le recul dramatique de l'investissement (- 7 % en 2002, puis - 4 % en 2003) ne cesse de s'accentuer. Les scénarios économiques pour 2004 sont basés sur des prévisions de croissance que la hausse constante de l'euro a déjà rendu caduques.
Et que propose Chirac ? Pour éviter la disparition pure et simple des PME-PMI et favoriser l'investissement, il suggère permettre aux entreprises de réaliser leur programme d'équipement grâce à une franchise temporaire de taxe professionnelle, ce qui présente l'avantage de différer le coût fiscal de cette mesure pour l'Etat, puisqu'il ne subira ses effets qu'après 2004, c'est-à-dire après les élections. Demain, on rase gratis, éternelle rengaine des politiciens peu scrupuleux.....
Chirac abroge donc pour un temps un impôt qu'il a lui-même mis en place en 1975, mais il le fait bien trop tard ! Bien trop tard !
La franchise de taxe professionnelle, c'est de surcroît un tube d'aspirine pour soigner une septicémie...
Et comme pour le grand malade, cette mesure est dérisoire, par rapport à l'ampleur des problèmes que pose la surfiscalisation de notre pays et son ouverture échevelée à tous les vents d'une concurrence mondiale impitoyable.
De même, pour faire face à la chute de nos exportations, à la perte de nos marchés extérieurs, il nomme un monsieur intelligence économique. Mais que voulez-vous que ce pauvre homme fasse ?
Ce n'est pas pour ses beaux yeux que les entreprises françaises obtiendront des contrats internationaux, mais parce que l'efficacité et la compétitivité du système productif français se seront améliorées !
Ce n'est pas parce qu'il a été nommé que, brusquement, la productivité, la compétence, la performance française vont croître !
Voilà de biens tristes exemples de la méthode Coué politique chiraquienne...
Remarquez, elle n'est pas totalement nulle, puisqu'elle est au moins égale à la méthode Coué statistique de Raffarin, qui remonte dans les sondages de bonnes opinions qu'il a lui-même payé - on peut bien faire une fleur de temps en temps à son client ! - tandis que l'INSEE, usant d'une méthode désormais éprouvée depuis 2 ans, annonce régulièrement une remontée de la croissance qu'elle corrige à la baisse quelques mois plus tard....
Voyez donc le dernier exemple en date : je cite le journal Le Figaro lui-même du 7 janvier dernier, il y a deux jours : " L'institut - l'INSEE- a revu à la baisse les chiffres du premier trimestre 2003 : la croissance a été nulle, alors que l'on s'attendait à une progression ".
Et encore, deux lignes plus loin, " l'investissement des entreprises est pour sa part significativement revu à la baisse : alors que les chiffres préliminaires de novembre pouvaient laisser croire - je déguste le " pouvaient laisser croire " - à un redémarrage ( + 0,3 %), il a fait reculé de - 0,1 % ".
Et enfin, last but not least, " Au total, le modeste 0,2 % de croissance encore espéré pour 2003 semble de moins en moins probable. C'est dorénavant vers 2004 que le gouvernement préfère se tourner ".
On comprend pourquoi le Gouvernement voudrait tenir les élections de mars prochain dans la limite d'un jeu local marqué par la confrontation de quelques notables. Parce qu'il n'a pas d'autre choix... Parce qu'il ne se donne pas les moyens d'avoir d'autres perspectives.
Mais nous, nous aimons la vérité et nous acceptons le réel, si démoralisant soit-il.
Parce que nos savons que ces élections sont les dernières avant longtemps, parce que nous savons qu'ensuite, les Français n'entendront plus parler de leur avenir avant 2007.
Ce report programmé des grandes réformes nécessaires, nous ne l'acceptons pas, ni au niveau national, ni au niveau local , et nous voulons proposer et agir, comme nous l'avons fait la semaine dernière à la région, en proposant un contre-budget élaboré par notre éminent collègue, spécialiste des questions budgétaires Guy Macary. Je tiens bien sûr ce document à votre disposition.
Encore une fois, les voeux lénifiants de Jacques Chirac ne sauraient occulter la réalité : l'année 2003 a été catastrophique pour la France et aucun signe d'amélioration n'est en vue.
Les déficits publics et sociaux de la France sont abyssaux. Et la Constitution européenne, dont on nous promettait monts et merveilles, est en cale sèche, ce qui est à vrai dire la seule bonne nouvelle de l'année 2003. En revanche, la pression migratoire s'est accentuée.
Totalement occulté dans les média, dans les sondages, dans les discours, le problème de l'immigration est le problème-clef du présent et de l'avenir français. L'Europe des 25 accueille officiellement 22 millions d'étrangers en situation régulière. Et un nombre inconnu, mais qui est en tout état de cause supérieur à 10 millions, d'étrangers en situation irrégulière. La France elle- même, de l'avis de spécialistes de plus en plus nombreux, tels messieurs Laulan et Dûpaquier, compte au moins 9 millions d'immigrés de fraîche date.
Le simple bon sens commande désormais de stopper de toute urgence, immédiatement même, toute immigration complémentaire.
Pour mener à bien cette indispensable politique de salut national, le Front national est plus que jamais le recours du peuple français. Non pas seulement parce qu'il ne porte aucune responsabilité dans ces calamités qui n'ont rien de naturelles, et ne sont dues qu'à l'inconséquence, à l'imprévoyance, à la légèreté des dirigeants successifs. Non pas même parce qu'il peut se flatter d'avoir, depuis plus de trente ans, annoncé ce qui allait se produire, sans être hélas démenti par les faits.
Le Front national est le seul recours parce qu'il est seul à être porteur d'un projet. Un projet qui, dans tous aspects, politiques, économiques, sociaux, a pour seule vocation que les Français soient, chez eux, les premiers servis. Un projet qui, seul, peut procurer du travail à ceux qui n'en ont pas, apporter la prospérité, et assurer à nos compatriotes qu'ils seront désormais les seuls à décider de ce qui bon pour eux et de ce qui ne l'est pas.
Face à la " discrimination positive " chère à M. Sarkozy, qui n'est qu'un camouflage terminologique de la préférence étrangère, la préférence nationale est la seule réponse qui vaille. Parce qu'elle est la seule à accorder les mêmes droits, les mêmes chances et les mêmes devoirs à tous les Français, quelles que soient leurs origines, leur race ou leur religion, elle est la plus juste et la plus équitable.
Mesdames et Messieurs,
Au nom de tous les principes que je viens d'invoquer, permettez-moi de former pour l'ensemble du peuple de France, des voeux très sincères de félicité. Ils s'adressent bien sûr tout particulièrement aux Provençaux, Alpins et Azuréens, qui seront au coeur de la bataille peut-être la plus cruciale et la plus déterminante.
Bien au-delà d'eux cependant, pour le bien de la France entière, je souhaite de tout mon coeur la victoire électorale du Front National. Vous avez aimé le 21 avril, vous adorerez le 21 mars. C'est un printemps national que ce jour là le Front National offrira à la France, et ici aux Provençaux, Alpins et Azuréens.
Permettez-moi aussi de souhaiter que, dans les missions que nous avons les uns et les autres à accomplir au service de nos compatriotes, une relation loyale et fructueuse puisse s'établir grâce à une bonne volonté réciproque.
L'ensemble des cadres et dirigeants du Front national se tiennent à votre disposition. Ils auront à coeur de vous faciliter votre travail. Certain que votre professionnalisme et votre sens civique seront une nouvelle fois, au cours de la campagne qui vient, les précieuses garanties de nos libertés démocratiques, je vous remercie de votre attention et reste à votre disposition pour d'éventuelles questions.
(source http://www.lepenpaca2004.com, le 12 janvier 2004)