Texte intégral
J'ai remis au colonel Kadhafi une lettre personnelle du président de la République française, qui montre bien notre détermination à accompagner la Libye et à la soutenir dans la politique d'ouverture qu'elle a engagée depuis 2003 sous son autorité.
Ce nouvel élan, naturellement, passe par un dialogue politique avec d'autres pays de l'Union européenne. Il passe aussi pour nous par l'intensification des relations de coopération économique.
Beaucoup d'entreprises françaises sont désormais prêtes à travailler, à participer à la modernisation économique de la Libye.
Enfin, ce dialogue passe aussi par l'intégration progressive de la Libye dans ce qu'on appelle le Partenariat euro-méditerranéen lié au processus de Barcelone.
Nous avons évoqué avec le colonel Kadhafi les grands enjeux et les grands sujets qui touchent à la sécurité et à la stabilité, notamment au Proche et au Moyen-Orient.
En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien et la guerre en Irak, nous souhaitons, nous Français, nous Européens, que s'interrompe la spirale de la violence actuelle.
Avec le ministre Chalgam nous avons eu une conversation très intéressante sur la stabilisation du Darfour. Nous devons agir ensemble aux côtés de l'Union africaine pour l'enjeu humanitaire, l'enjeu politique et l'enjeu de sécurité.
C'est de tous ces sujets dont le président de la République souhaite lui-même parler avec le Colonel Kadhafi au cours de sa visite, dont nous souhaitons la tenue avant la fin de l'année ou, au plus tard, au début de l'année prochaine.
Q - Avez-vous évoqué avec le colonel Kadhafi le sujet des deux otages français détenus en Irak ?
R - J'ai eu l'occasion de remercier le colonel Kadhafi, le ministre Chalgam et le Premier ministre pour la solidarité qu'ils ont exprimée immédiatement au début de cet enlèvement et nous continuons à travailler, vous le savez, avec patience, avec discrétion et persévérance, jusqu'à leur libération.
Q - Y a-t-il une convergence des points de vue entre la France et la Libye au sujet du Darfour ?
R - Sur le Darfour, qui est si proche de la Libye, nous avons un enjeu humanitaire, de sécurité et un enjeu politique. Dans quelques jours, la Libye veut organiser une conférence avec les cinq pays concernés pour consolider le processus politique. J'ai compris, et je pense que c'est souhaitable, que l'Union africaine doit participer à cette conférence.
Il faut que chacun tienne ses engagements, le gouvernement de Khartoum, qui est absolument nécessaire pour sortir de cette crise. On ne règlera pas cette crise sans le Soudan ni contre lui, mais avec lui. Et avec les rebelles aussi, sur le chemin de la solution politique. L'Union européenne accompagnera les efforts de l'Union africaine.
Q - La France tient toujours à sa position sur la conférence sur l'Irak qui devrait se tenir en Égypte alors que la France affirme qu'elle doit se tenir à New York et que toutes les factions irakiennes y participent ?
R - A propos de la tenue de la conférence internationale sur l'Irak, la France pense qu'elle est utile et l'avait d'ailleurs suggérée avec la Russie il y a un an. Le plus important pour cette conférence, qui devrait avoir lieu au mois de novembre, à la fin du mois de novembre probablement, est qu'il faut bien réfléchir à son ordre du jour, à tous ceux qui y participeront pour qu'elle soit réussie.
La France ne pose pas de préalables pour cette conférence. Nous avons simplement indiqué ce que nous pensions être l'une des conditions pour réussir cette conférence. Réussir une double inclusivité à la fois des forces de la communauté politique, de manière générale, en Irak, et tous ceux qui renoncent à la violence. Et naturellement l'inclusivité de tous les pays de la région qui doivent coopérer pour consolider le processus politique et démocratique en Irak.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2004)
Ce nouvel élan, naturellement, passe par un dialogue politique avec d'autres pays de l'Union européenne. Il passe aussi pour nous par l'intensification des relations de coopération économique.
Beaucoup d'entreprises françaises sont désormais prêtes à travailler, à participer à la modernisation économique de la Libye.
Enfin, ce dialogue passe aussi par l'intégration progressive de la Libye dans ce qu'on appelle le Partenariat euro-méditerranéen lié au processus de Barcelone.
Nous avons évoqué avec le colonel Kadhafi les grands enjeux et les grands sujets qui touchent à la sécurité et à la stabilité, notamment au Proche et au Moyen-Orient.
En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien et la guerre en Irak, nous souhaitons, nous Français, nous Européens, que s'interrompe la spirale de la violence actuelle.
Avec le ministre Chalgam nous avons eu une conversation très intéressante sur la stabilisation du Darfour. Nous devons agir ensemble aux côtés de l'Union africaine pour l'enjeu humanitaire, l'enjeu politique et l'enjeu de sécurité.
C'est de tous ces sujets dont le président de la République souhaite lui-même parler avec le Colonel Kadhafi au cours de sa visite, dont nous souhaitons la tenue avant la fin de l'année ou, au plus tard, au début de l'année prochaine.
Q - Avez-vous évoqué avec le colonel Kadhafi le sujet des deux otages français détenus en Irak ?
R - J'ai eu l'occasion de remercier le colonel Kadhafi, le ministre Chalgam et le Premier ministre pour la solidarité qu'ils ont exprimée immédiatement au début de cet enlèvement et nous continuons à travailler, vous le savez, avec patience, avec discrétion et persévérance, jusqu'à leur libération.
Q - Y a-t-il une convergence des points de vue entre la France et la Libye au sujet du Darfour ?
R - Sur le Darfour, qui est si proche de la Libye, nous avons un enjeu humanitaire, de sécurité et un enjeu politique. Dans quelques jours, la Libye veut organiser une conférence avec les cinq pays concernés pour consolider le processus politique. J'ai compris, et je pense que c'est souhaitable, que l'Union africaine doit participer à cette conférence.
Il faut que chacun tienne ses engagements, le gouvernement de Khartoum, qui est absolument nécessaire pour sortir de cette crise. On ne règlera pas cette crise sans le Soudan ni contre lui, mais avec lui. Et avec les rebelles aussi, sur le chemin de la solution politique. L'Union européenne accompagnera les efforts de l'Union africaine.
Q - La France tient toujours à sa position sur la conférence sur l'Irak qui devrait se tenir en Égypte alors que la France affirme qu'elle doit se tenir à New York et que toutes les factions irakiennes y participent ?
R - A propos de la tenue de la conférence internationale sur l'Irak, la France pense qu'elle est utile et l'avait d'ailleurs suggérée avec la Russie il y a un an. Le plus important pour cette conférence, qui devrait avoir lieu au mois de novembre, à la fin du mois de novembre probablement, est qu'il faut bien réfléchir à son ordre du jour, à tous ceux qui y participeront pour qu'elle soit réussie.
La France ne pose pas de préalables pour cette conférence. Nous avons simplement indiqué ce que nous pensions être l'une des conditions pour réussir cette conférence. Réussir une double inclusivité à la fois des forces de la communauté politique, de manière générale, en Irak, et tous ceux qui renoncent à la violence. Et naturellement l'inclusivité de tous les pays de la région qui doivent coopérer pour consolider le processus politique et démocratique en Irak.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2004)