Déclaration de M. Michel Barnier, ministre des affaires étrangères, en réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur les relations commerciales franco-chinoises, Paris le 13 octobre 2004.

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Circonstance : Réponse de Michel Barnier à une question d'actualité à l'Assemblée nationale, à Paris le 13 octobre 2004

Texte intégral

En 1964, le général de Gaulle fut l'un des premiers à reconnaître la Chine, sa place et son rôle.
"Voilà un pays qui est plus vieux que l'histoire", disait-il.
Regardons l'avenir : ce pays compte 1,5 milliard d'habitants - le quart de l'humanité - et a un taux de croissance de 9 %. Comment faire des projets pour notre planète sans y intégrer la Chine ? L'objectif de ce voyage fut justement de renforcer notre partenariat stratégique et global, dans lequel l'économie a aussi sa place. En effet, nos entreprises, grandes ou petites, doivent aller chercher la croissance là où elle est, pour reprendre les mots du président de la République.
Hier matin, j'étais dans le métro de Shanghai avec le ministre de l'Équipement, des Transports, de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer, et le président d'Alstom, qui a finalisé pour 1,5 milliard d'euros de contrats, consolidant ainsi des centaines d'emplois à Valenciennes, Tarbes, ou d'autres circonscriptions que vous représentez.
Enfin, à travers cette Année de la France en Chine, c'est une image de notre pays, de son identité culturelle, de son inventivité, de son dynamisme, de son ouverture, que nous voulons donner. Je remercie enfin l'Assemblée nationale et son groupe d'amitié France-Chine, présidé par Guy Drut.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 octobre 2004)