Texte intégral
Chère Bernadette Chirac,
Madame la directrice,
Mesdames et messieurs et chers élèves,
Chacun d'entre-nous connaît l'opération "Pièces jaunes " dont vous êtes, Madame, avec David Douillet, les prestigieux porte-parole. Autour de cette opération populaire, consacrée aux enfants et aux adolescents hospitalisés, s'est noué depuis quinze ans un élan de solidarité qui a permis de financer plus de 4 000 projets.
Le ministère de l'Éducation nationale est associé à cette opération, qui, en 2004, a réuni près de 47 000 classes volontaires. Cet élan doit, plus que jamais, être poursuivi, et j'invite, à ce titre, chaque établissement scolaire à se mobiliser. Partout où s'exprime une volonté de dévouement et de bonté partagée, il faut faire vivre avec plus d'intensité encore cette opération. À cet égard, l'année 2005 - qui sera, je le rappelle, année européenne de l'éducation à la citoyenneté - doit être l'occasion d'une nouvelle dynamique.
Le cur des Français est large ; il bat au rythme des douleurs et des injustices qui frappent les plus fragiles, ceux qui souffrent dans leur chair. En Asie du Sud-Est, un raz-de-marée a tout balayé. Les morts se comptent par milliers. Des familles, des enfants, sont les survivants démunis d'une terre littéralement rasée.
Face à ce drame, nous avons tous éprouvé plusieurs sentiments qui interdisent de rester les " bras croisés ".
Il y a, bien sûr, le sentiment de la vulnérabilité de l'être humain. Une vulnérabilité qui ne rime pas avec la fatalité, mais qui appelle au contraire à la responsabilité collective. C'est dans cet esprit que je réunirai samedi, l'ensemble de mes collègues européens de l'Éducation pour arrêter une stratégie commune d'aide humanitaire et de reconstruction.
Il y a aussi le sentiment de la fraternité. Nous sommes, chacun d'entre-nous, les maillons d'une longue et fragile chaîne humaine. Face à une telle épreuve, les barrières nationales s'abaissent et la conscience de l'universalité s'élève. Entre vous, enfants et adolescents parisiens du 15è arrondissement, et ceux, par exemple, de la ville de Meulaboh, en Indonésie, il y existe un fil que vous pouvez ressentir au plus profond de votre âme.
Mesdames et messieurs,
En France, comme partout ailleurs dans le monde, c'est un même élan de générosité qui s'est enclenché et que nous devons canaliser. C'est, dans cet esprit, que vous avez décidé, Madame, d'orienter une partie de l'opération " Pièces jaunes ", vers la prise en charge des enfants d'Asie du Sud-Est. Votre engagement personnel ne laissera personne indifférent.
Je sais la part de générosité, d'altruisme, qui existe au sein de la jeunesse et de la communauté éducative. Il suffit de la solliciter pour qu'elle réponde " présent ". Depuis plusieurs semaines, dans de nombreux établissements scolaires, dans de très nombreuses classes, les initiatives fleurissent, les dons affluent Aujourd'hui, à travers cette manifestation, nous voulons dire à toutes et à tous que l'opération " Pièces jaunes " est, elle aussi, engagée avec force dans cet effort de solidarité.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 21 janvier 2005)
Madame la directrice,
Mesdames et messieurs et chers élèves,
Chacun d'entre-nous connaît l'opération "Pièces jaunes " dont vous êtes, Madame, avec David Douillet, les prestigieux porte-parole. Autour de cette opération populaire, consacrée aux enfants et aux adolescents hospitalisés, s'est noué depuis quinze ans un élan de solidarité qui a permis de financer plus de 4 000 projets.
Le ministère de l'Éducation nationale est associé à cette opération, qui, en 2004, a réuni près de 47 000 classes volontaires. Cet élan doit, plus que jamais, être poursuivi, et j'invite, à ce titre, chaque établissement scolaire à se mobiliser. Partout où s'exprime une volonté de dévouement et de bonté partagée, il faut faire vivre avec plus d'intensité encore cette opération. À cet égard, l'année 2005 - qui sera, je le rappelle, année européenne de l'éducation à la citoyenneté - doit être l'occasion d'une nouvelle dynamique.
Le cur des Français est large ; il bat au rythme des douleurs et des injustices qui frappent les plus fragiles, ceux qui souffrent dans leur chair. En Asie du Sud-Est, un raz-de-marée a tout balayé. Les morts se comptent par milliers. Des familles, des enfants, sont les survivants démunis d'une terre littéralement rasée.
Face à ce drame, nous avons tous éprouvé plusieurs sentiments qui interdisent de rester les " bras croisés ".
Il y a, bien sûr, le sentiment de la vulnérabilité de l'être humain. Une vulnérabilité qui ne rime pas avec la fatalité, mais qui appelle au contraire à la responsabilité collective. C'est dans cet esprit que je réunirai samedi, l'ensemble de mes collègues européens de l'Éducation pour arrêter une stratégie commune d'aide humanitaire et de reconstruction.
Il y a aussi le sentiment de la fraternité. Nous sommes, chacun d'entre-nous, les maillons d'une longue et fragile chaîne humaine. Face à une telle épreuve, les barrières nationales s'abaissent et la conscience de l'universalité s'élève. Entre vous, enfants et adolescents parisiens du 15è arrondissement, et ceux, par exemple, de la ville de Meulaboh, en Indonésie, il y existe un fil que vous pouvez ressentir au plus profond de votre âme.
Mesdames et messieurs,
En France, comme partout ailleurs dans le monde, c'est un même élan de générosité qui s'est enclenché et que nous devons canaliser. C'est, dans cet esprit, que vous avez décidé, Madame, d'orienter une partie de l'opération " Pièces jaunes ", vers la prise en charge des enfants d'Asie du Sud-Est. Votre engagement personnel ne laissera personne indifférent.
Je sais la part de générosité, d'altruisme, qui existe au sein de la jeunesse et de la communauté éducative. Il suffit de la solliciter pour qu'elle réponde " présent ". Depuis plusieurs semaines, dans de nombreux établissements scolaires, dans de très nombreuses classes, les initiatives fleurissent, les dons affluent Aujourd'hui, à travers cette manifestation, nous voulons dire à toutes et à tous que l'opération " Pièces jaunes " est, elle aussi, engagée avec force dans cet effort de solidarité.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 21 janvier 2005)