Texte intégral
Q- Avec J.-F. Lamour, ce matin, nous allons parler de cela [à l'écran, un pin's]. C'est petit, mais c'est très important, c'est écrit : "Paris 2012" et ce sont les JO. On est aujourd'hui à M moins 5, c'est cela, c'est le 6 juillet ?
R- Cinq mois. Dans cinq mois, à Singapour, le CIO va décider de la ville organisatrice des Jeux Para Olympiques et Olympiques de 2012.
Q- Il y a plusieurs villes candidates en dehors de Paris : Londres, New York, Moscou et Madrid. Madrid, où les 12 membres du Comité d'évaluation ont passé la semaine et la ville au crible.
R- C'est un groupe d'experts du CIO qui vient vérifier dans chacune des villes si ce que nous avons écrit dans notre dossier de candidature tient la route. C'est un examen de passage, une sorte de grand oral de répétition. Il faut vraiment que nous soyons très prêts. La Commission vient à Paris le 9 mars, du 9 au 13. Il va vraiment falloir que nous soyons excellents, répondre à toutes les questions qui sont très très précises, on l'a vu à Madrid, de la part de cette Commission.
Q- Vous savez à peu près, c'est comme pour les oraux des examens, le type de questions que l'on pose, vous allez pouvoir vous préparer ?
R- On connaît à peu près les questions, mais je suis persuadé qu'ils vont adapter leurs questions aux problématiques ou aux paramètres de chacun des villes candidates.
Q- On dit que les deux villes qui sont vraiment favorites pour ces Jeux 2012, c'est évidemment Paris et puis peut-être aussi Madrid. On ne va pas vous demander votre avis parce que...
R- Oui, c'est un coude à coude entre les cinq villes. Je crois que l'on va éviter d'évaluer nos chances. Non. La réalité aujourd'hui, c'est que nous avons un très bon dossier, mais il va nous falloir l'expliquer aux membres du CIO, et surtout, c'est le principal, que nous nous rassemblions autour de cette candidature. Vous avez montré le pin's. C'est une sorte d'état d'esprit qui doit régner autour de la candidature, un vrai consensus, une vraie volonté d'aller ensemble jusqu'au 6 juillet et je l'espère après, vers 2012.
Q- Il y a un vrai consensus parce que l'on voit que l'on est dans une municipalité de gauche, avec un maire socialiste, une région socialiste, qui n'est évidemment pas la même famille politique que le ministre que vous êtes et que le Gouvernement. Et pourtant tout le monde...
R- Et que le président de la République aussi, qui porte la candidature.
Q- ... Et pourtant, tout le monde tire dans le même sens.
R- Oui. De toute façon, c'est à cette seule condition que nous allons gagner. Démontrer au CIO que cette garantie de bonne fin des Jeux, cette bonne organisation tient dans ce consensus, et surtout dans la qualité du dossier.
Q- Quels sont les atouts de Paris : la proximité ? C'est la ville, qui fait évidemment rêver le monde entier, il faut le rappeler... ?
R- Un village olympique dans le 17ème arrondissement, en plein centre de Paris, deux noyaux qui vont accueillir 80 % des événements sportifs : un, autour du Stade de France, l'autre, autour du Parc des Princes et de R. Garros. Donc grande compacité. On a placé le sportif olympique ou paralympique au centre du dispositif. Il aura moins d'un quart d'heure de transport pour rejoindre la quasi totalité des équipements et des compétitions.
Q- Y aura-t-il un impact sur le reste de la France, parce que l'on parle de la candidature de Paris, il ne faudrait pas que les Français qui nous regardent ce matin se disent : tout cela c'est pour les Parisiens, et ne nous concerne pas ?
R- Ce serait une erreur de penser que les Jeux, ce sont simplement un mois de fête en août 2012. Non, c'est un vrai coup d'accélérateur pour notre pays, en matière de construction d'équipements sportifs, d'amélioration des
Q- Il y aura d'autres sites olympiques en-dehors de Paris.
R- Par exemple, La Rochelle pour la voile, le football aussi va être aussi...Mais pas simplement cela. Il faut savoir qu'après les Jeux, d'après une récente évaluation, 4 millions de Français supplémentaires pratiqueront une discipline sportive, à leur façon, en famille, de façon très ludique. Nous avons un potentiel
Q- C'est un coup d'accélérateur pour le sport.
R- Un coup d'accélérateur, un coup de booster pour le développement de la pratique sportive, mais aussi pour le rayonnement de notre pays. C'est une vraie j'allais dire "positive attitude", tel que l'a rappelé le Premier ministre. Je crois que nous avons besoin, notre pays a besoin de cette volonté de regarder résolument vers l'avenir. Alors, c'est peut-être, en quelque sorte, une sorte d'olympique attitude qu'il nous faut adopter jusqu'au 6 juillet.
Q- Vous dites que c'est un accélérateur pour le sport. Est-ce que, d'ores et déjà, on est en train de préparer, alors, bien sûr, pas les champions de demain, pas ceux qui seront candidats aux JO, parce que...
R- Ils sont déjà détectés.
Q- Mais d'ici à 2012, il y a toute une génération qui pourrait se manifester, si ce n'est en tant que sportifs en 2012, mais en futurs sportifs ?
R- Bien sûr. Nous avons déjà détecté ceux qui feront partie des équipes de France pour 2012, mais nous aurons besoin de plus de 40 000 volontaires, ceux qui vont accompagner les équipes, les spectateurs, partout sur les événements. Nous avons besoin encore une fois d'un vrai élan de mobilisation autour de la candidature. C'est l'état d'esprit dans lequel nous sommes tous. A nous maintenant de démontrer qu'entre aujourd'hui et le 6 juillet, nous avons cette capacité de développer encore plus cette volonté d'aller ensemble.
Q- Aujourd'hui, les futurs athlètes, ou en tout cas les futurs supporters, sont plutôt à l'école et au lycée. Comment faire pour développer le sport dans les écoles, dans les collèges, et repérer nos grands futurs sportifs ?
R- Nous aurons besoin bien évidemment de travailler avec l'Education nationale, avec les professeurs d'éducation physique. D'ailleurs, quand j'entends les professeurs s'inquiéter sur la place du sport à l'école, bien sûr qu'au travers des Jeux nous aurons cette capacité de travailler ensemble et de faire en sorte, pas simplement au niveau compétition, mais de faire du sport un vrai fait social majeur. Je vous assure, c'est une vraie chance pour notre pays. A nous maintenant, encore une fois, de tout faire, de tout mettre en oeuvre pour enfin les obtenir.
Q- Vous parliez aussi du sport en famille. On se rend compte que, parfois, dans certains quartiers, on ne fait pas trop de sport parce que ce n'est pas "culturellement" à la mode, je pense notamment à ces jeunes filles dans certains quartiers qui ont même du mal à sortir... Il y a aussi parfois le manque d'infrastructures. Tout cela va aussi être mis en place ?
R- Je suis en train de préparer un plan de développement de la pratique sportive, dès, si je puis dire, le 7 juillet 2005. Vous avez raison de signaler en particulier le fait que les jeunes filles, dans un certain nombre de quartiers, désertent les clubs sportifs, et on a un vrai souci. Il nous faut, encore une fois, redonner du sens à la pratique sportive, un espace de convivialité, de partage, de mixité. Voilà un des objectifs, bien évidemment, si nous avons l'organisation des Jeux.
Q- La mixité, ce n'est pas toujours évident, on l'a vu cet été dans certaines piscines...
R- Souvenez-vous des piscines, effectivement, où l'on voyait des créneaux horaires réservés aux jeunes filles et aux jeunes femmes, cela n'est pas acceptable. Voilà un des objectifs de l'organisation de la candidature.
Q- En termes économiques ? On parle évidemment de tout ce que cela
peut générer comme esprit de compétition, de volonté de faire du
sport, mais il y a aussi de l'argent, ce qui n'est pas négligeable ?
R- 6 milliards d'euros investis dans l'organisation des Jeux, pour construire les équipements, améliorer les transports en commun, encore une fois des infrastructures lourdes qui vont être nécessaires. Il s'agit bien d'un investissement pas des dépenses. Mais nous avons besoin de ce type d'équipements. 2 milliards parmi ces 6 milliards d'euros qui vont être destinés à l'organisation. Et puis surtout, c'est cela qui m'intéresse, c'est l'héritage laissé par les Jeux. Ce qui est très important, c'est de voir que 5 milliards d'euros de retombées économiques après les Jeux, donc après le mois d'août 2012, vont permettre de créer 40 000 emplois - 20 000 dans le tourisme, 20 000 dans l'encadrement de la pratique sportive. J'ai dit qu'il y avait 4 millions de Français supplémentaires qui pratiqueront une discipline sportive. C'est la réalité. C'est vraiment ce que nous souhaitons organiser. Encore une fois, je redis, si les Jeux étaient limités à 15 jours de fête, il serait inacceptable d'investir 6 milliards d'euros. C'est bien parce qu'il y aura un superbe héritage laissé par les Jeux que nous tentons ce challenge, que nous relevons ce défi.
Q- Et puis un état d'esprit dans une France que l'on dit "un peu morose" en ce moment...
R- C'est "l'olympique attitude". A nous de porter cette candidature et cette organisation vers 2012.
Q- Un mot d'un grand sportif qui a arrêté ce week-end ; J. Richardson, figure du hand-ball.
R- On va le regretter, parce que, non seulement c'était un virtuose du hand-ball, et puis c'est un homme exceptionnel...
Q- ... A l'état d'esprit formidable.
R- Il est allé au bout, malheureusement il s'est blessé à l'épaule, mais il est allé au bout de son chemin, il était capitaine de l'équipe de France aux Jeux Olympiques, souvenons-nous. Il a porté le drapeau, et quel plus beau symbole d'ailleurs de voir un grand champion qui arrête après les Jeux. J'ai
Q- Vous avez déjà choisi, pas encore ?
R- Non, mais on peut l'imaginer. Ce serait, je crois, un bel héritage aussi
que nous pourrions laisser aux futures générations.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 9 février 2005)
R- Cinq mois. Dans cinq mois, à Singapour, le CIO va décider de la ville organisatrice des Jeux Para Olympiques et Olympiques de 2012.
Q- Il y a plusieurs villes candidates en dehors de Paris : Londres, New York, Moscou et Madrid. Madrid, où les 12 membres du Comité d'évaluation ont passé la semaine et la ville au crible.
R- C'est un groupe d'experts du CIO qui vient vérifier dans chacune des villes si ce que nous avons écrit dans notre dossier de candidature tient la route. C'est un examen de passage, une sorte de grand oral de répétition. Il faut vraiment que nous soyons très prêts. La Commission vient à Paris le 9 mars, du 9 au 13. Il va vraiment falloir que nous soyons excellents, répondre à toutes les questions qui sont très très précises, on l'a vu à Madrid, de la part de cette Commission.
Q- Vous savez à peu près, c'est comme pour les oraux des examens, le type de questions que l'on pose, vous allez pouvoir vous préparer ?
R- On connaît à peu près les questions, mais je suis persuadé qu'ils vont adapter leurs questions aux problématiques ou aux paramètres de chacun des villes candidates.
Q- On dit que les deux villes qui sont vraiment favorites pour ces Jeux 2012, c'est évidemment Paris et puis peut-être aussi Madrid. On ne va pas vous demander votre avis parce que...
R- Oui, c'est un coude à coude entre les cinq villes. Je crois que l'on va éviter d'évaluer nos chances. Non. La réalité aujourd'hui, c'est que nous avons un très bon dossier, mais il va nous falloir l'expliquer aux membres du CIO, et surtout, c'est le principal, que nous nous rassemblions autour de cette candidature. Vous avez montré le pin's. C'est une sorte d'état d'esprit qui doit régner autour de la candidature, un vrai consensus, une vraie volonté d'aller ensemble jusqu'au 6 juillet et je l'espère après, vers 2012.
Q- Il y a un vrai consensus parce que l'on voit que l'on est dans une municipalité de gauche, avec un maire socialiste, une région socialiste, qui n'est évidemment pas la même famille politique que le ministre que vous êtes et que le Gouvernement. Et pourtant tout le monde...
R- Et que le président de la République aussi, qui porte la candidature.
Q- ... Et pourtant, tout le monde tire dans le même sens.
R- Oui. De toute façon, c'est à cette seule condition que nous allons gagner. Démontrer au CIO que cette garantie de bonne fin des Jeux, cette bonne organisation tient dans ce consensus, et surtout dans la qualité du dossier.
Q- Quels sont les atouts de Paris : la proximité ? C'est la ville, qui fait évidemment rêver le monde entier, il faut le rappeler... ?
R- Un village olympique dans le 17ème arrondissement, en plein centre de Paris, deux noyaux qui vont accueillir 80 % des événements sportifs : un, autour du Stade de France, l'autre, autour du Parc des Princes et de R. Garros. Donc grande compacité. On a placé le sportif olympique ou paralympique au centre du dispositif. Il aura moins d'un quart d'heure de transport pour rejoindre la quasi totalité des équipements et des compétitions.
Q- Y aura-t-il un impact sur le reste de la France, parce que l'on parle de la candidature de Paris, il ne faudrait pas que les Français qui nous regardent ce matin se disent : tout cela c'est pour les Parisiens, et ne nous concerne pas ?
R- Ce serait une erreur de penser que les Jeux, ce sont simplement un mois de fête en août 2012. Non, c'est un vrai coup d'accélérateur pour notre pays, en matière de construction d'équipements sportifs, d'amélioration des
Q- Il y aura d'autres sites olympiques en-dehors de Paris.
R- Par exemple, La Rochelle pour la voile, le football aussi va être aussi...Mais pas simplement cela. Il faut savoir qu'après les Jeux, d'après une récente évaluation, 4 millions de Français supplémentaires pratiqueront une discipline sportive, à leur façon, en famille, de façon très ludique. Nous avons un potentiel
Q- C'est un coup d'accélérateur pour le sport.
R- Un coup d'accélérateur, un coup de booster pour le développement de la pratique sportive, mais aussi pour le rayonnement de notre pays. C'est une vraie j'allais dire "positive attitude", tel que l'a rappelé le Premier ministre. Je crois que nous avons besoin, notre pays a besoin de cette volonté de regarder résolument vers l'avenir. Alors, c'est peut-être, en quelque sorte, une sorte d'olympique attitude qu'il nous faut adopter jusqu'au 6 juillet.
Q- Vous dites que c'est un accélérateur pour le sport. Est-ce que, d'ores et déjà, on est en train de préparer, alors, bien sûr, pas les champions de demain, pas ceux qui seront candidats aux JO, parce que...
R- Ils sont déjà détectés.
Q- Mais d'ici à 2012, il y a toute une génération qui pourrait se manifester, si ce n'est en tant que sportifs en 2012, mais en futurs sportifs ?
R- Bien sûr. Nous avons déjà détecté ceux qui feront partie des équipes de France pour 2012, mais nous aurons besoin de plus de 40 000 volontaires, ceux qui vont accompagner les équipes, les spectateurs, partout sur les événements. Nous avons besoin encore une fois d'un vrai élan de mobilisation autour de la candidature. C'est l'état d'esprit dans lequel nous sommes tous. A nous maintenant de démontrer qu'entre aujourd'hui et le 6 juillet, nous avons cette capacité de développer encore plus cette volonté d'aller ensemble.
Q- Aujourd'hui, les futurs athlètes, ou en tout cas les futurs supporters, sont plutôt à l'école et au lycée. Comment faire pour développer le sport dans les écoles, dans les collèges, et repérer nos grands futurs sportifs ?
R- Nous aurons besoin bien évidemment de travailler avec l'Education nationale, avec les professeurs d'éducation physique. D'ailleurs, quand j'entends les professeurs s'inquiéter sur la place du sport à l'école, bien sûr qu'au travers des Jeux nous aurons cette capacité de travailler ensemble et de faire en sorte, pas simplement au niveau compétition, mais de faire du sport un vrai fait social majeur. Je vous assure, c'est une vraie chance pour notre pays. A nous maintenant, encore une fois, de tout faire, de tout mettre en oeuvre pour enfin les obtenir.
Q- Vous parliez aussi du sport en famille. On se rend compte que, parfois, dans certains quartiers, on ne fait pas trop de sport parce que ce n'est pas "culturellement" à la mode, je pense notamment à ces jeunes filles dans certains quartiers qui ont même du mal à sortir... Il y a aussi parfois le manque d'infrastructures. Tout cela va aussi être mis en place ?
R- Je suis en train de préparer un plan de développement de la pratique sportive, dès, si je puis dire, le 7 juillet 2005. Vous avez raison de signaler en particulier le fait que les jeunes filles, dans un certain nombre de quartiers, désertent les clubs sportifs, et on a un vrai souci. Il nous faut, encore une fois, redonner du sens à la pratique sportive, un espace de convivialité, de partage, de mixité. Voilà un des objectifs, bien évidemment, si nous avons l'organisation des Jeux.
Q- La mixité, ce n'est pas toujours évident, on l'a vu cet été dans certaines piscines...
R- Souvenez-vous des piscines, effectivement, où l'on voyait des créneaux horaires réservés aux jeunes filles et aux jeunes femmes, cela n'est pas acceptable. Voilà un des objectifs de l'organisation de la candidature.
Q- En termes économiques ? On parle évidemment de tout ce que cela
peut générer comme esprit de compétition, de volonté de faire du
sport, mais il y a aussi de l'argent, ce qui n'est pas négligeable ?
R- 6 milliards d'euros investis dans l'organisation des Jeux, pour construire les équipements, améliorer les transports en commun, encore une fois des infrastructures lourdes qui vont être nécessaires. Il s'agit bien d'un investissement pas des dépenses. Mais nous avons besoin de ce type d'équipements. 2 milliards parmi ces 6 milliards d'euros qui vont être destinés à l'organisation. Et puis surtout, c'est cela qui m'intéresse, c'est l'héritage laissé par les Jeux. Ce qui est très important, c'est de voir que 5 milliards d'euros de retombées économiques après les Jeux, donc après le mois d'août 2012, vont permettre de créer 40 000 emplois - 20 000 dans le tourisme, 20 000 dans l'encadrement de la pratique sportive. J'ai dit qu'il y avait 4 millions de Français supplémentaires qui pratiqueront une discipline sportive. C'est la réalité. C'est vraiment ce que nous souhaitons organiser. Encore une fois, je redis, si les Jeux étaient limités à 15 jours de fête, il serait inacceptable d'investir 6 milliards d'euros. C'est bien parce qu'il y aura un superbe héritage laissé par les Jeux que nous tentons ce challenge, que nous relevons ce défi.
Q- Et puis un état d'esprit dans une France que l'on dit "un peu morose" en ce moment...
R- C'est "l'olympique attitude". A nous de porter cette candidature et cette organisation vers 2012.
Q- Un mot d'un grand sportif qui a arrêté ce week-end ; J. Richardson, figure du hand-ball.
R- On va le regretter, parce que, non seulement c'était un virtuose du hand-ball, et puis c'est un homme exceptionnel...
Q- ... A l'état d'esprit formidable.
R- Il est allé au bout, malheureusement il s'est blessé à l'épaule, mais il est allé au bout de son chemin, il était capitaine de l'équipe de France aux Jeux Olympiques, souvenons-nous. Il a porté le drapeau, et quel plus beau symbole d'ailleurs de voir un grand champion qui arrête après les Jeux. J'ai
Q- Vous avez déjà choisi, pas encore ?
R- Non, mais on peut l'imaginer. Ce serait, je crois, un bel héritage aussi
que nous pourrions laisser aux futures générations.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 9 février 2005)