Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Grand Chancelier,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les présidents d'association,
Mesdames et Messieurs et surtout chers amis,
Les cérémonies de vux peuvent paraître un peu répétitives et formelles mais ce n'est pas le cas ici, et cela ne peut pas être le cas.
Cela ne peut pas être le cas, parce que chaque fois que je vous rencontre, j'ai le sentiment que c'est pour parler de l'essentiel.
L'essentiel, ce sont les valeurs qui nous rassemblent, les engagements qui sont les nôtres, ceux de l'amour de notre pays qui a guidé vos actions, ceux de la croyance dans son rôle et dans les valeurs qui vous ont animé, un rôle et des valeurs destinées aussi à éclairer l'avenir.
Je dirais aussi que lorsque nous nous retrouvons, il y a toujours un " plus ", ce " plus " qui dépasse le formalisme et qui, je crois, s'appelle tout simplement l'amitié, et sans doute l'affection. Parce que les liens personnels qui sont les vôtres avec les responsables de vos associations mais également avec l'ensemble de ceux qui font vivre cette grande maison, sont des liens intimes, et je dirais, presque familiaux. Lorsque je suis parmi vous, je me sens totalement en famille.
C'est vous dire que si je n'avais pu venir participer à cette cérémonie l'année dernière, j'ai été très heureuse de pouvoir le faire cette année.
Une fois de plus peut-être, mais à un moment particulier où l'on se penche traditionnellement sur ce qui vient d'être fait, et où l'on se projette aussi dans ce qui reste à faire. Ce qui a été fait a été rappelé par Hamlaoui MEKACHERA, et avec trop de modestie, je crois.
Il n'a en effet pas souligné le rôle essentiel qu'il joue au quotidien pour être à votre écoute et faire en sorte que vos préoccupations ou vos aspirations se traduisent en réalités. Soutenir ses projets, c'est quelque chose d'agréable et, je dirais, de facile dans la mesure où ils sont toujours remarquablement préparés, et correspondent à une recherche de justice, d'équité, de reconnaissance.
Ces projets ont été nombreux au cours de l'année passée. Ils se sont réalisés. C'est vrai qu'après des années où il y avait beaucoup d'attentes, cette réalisation est la preuve que " quand on veut, on peut ".
Lorsque l'on agit, on rétablit la justice et à travers la reconnaissance que nous vous portons, nous montrons aussi le chemin aux plus jeunes.
Ce qui est réalisé, c'est d'associer chacun à l'ensemble de l'action de ce ministère et pour cela, nous avons besoin de vous. J'ai donc besoin que vous soyez en pleine forme physique et morale.
Mes vux vont s'adresser à chacune et à chacun. Ce seront bien entendu des vux de santé parce que c'est la base de tout. Ce seront également des vux de bonheur parce que dans la vie, quand on se sent bien, on est plus disponible pour les autres.
C'est la raison pour laquelle, en dehors de l'affection que je vous porte, je souhaite que 2004 soit aussi pour vous une année de bonheur.
Ce que je vous souhaite aussi, c'est la réussite, la réussite aux personnels de cette maison, la réussite également aux présidents et aux membres de l'ensemble des associations. Sans votre monde associatif, nous ne pourrions pas faire grand chose.
C'est vrai que c'est grâce au dévouement de chacun d'entre vous, que peuvent être tissés ces réseaux qui nous permettent de faire passer des idées, de garder une mémoire et de convaincre le plus grand nombre possible. Et nous avons fort à faire pour convaincre, parce que nous sommes dans un monde qui, à la fois, se mondialise mais dont on a trop souvent l'impression qu'il se replie sur lui-même ou plus exactement que chacun, et notamment parmi les plus jeunes générations, a la tentation de ne regarder que son intérêt personnel, son cercle personnel ou sa vie personnelle.
Ce rétrécissement entraîne finalement un terrible appauvrissement, un appauvrissement pour l'ensemble de notre société mais un appauvrissement aussi pour chacune et chacun.
Je pense que l'homme est grand quand il cherche à se dépasser lui-même et qu'il cherche à toujours se dépasser en voulant servir ce qui est au-dessus de lui.
Et ce qui est au-dessus de lui, ce sont les autres, c'est la patrie, c'est aussi la paix dans le monde.
Ce sont ces valeurs qui vous ont animé lorsque vous avez combattu et qui vous animent aussi dans toute votre vie. Nous devons les mettre en exergue et en 2004, nous devons chercher à les développer en direction des jeunes.
A travers les différentes générations du feu, de la première à la quatrième, ce sont les mêmes valeurs que vous avez portées.
C'est d'ailleurs ce qui vous unit.
C'est ce qui fait la grandeur du monde militaire français.
Nous avons besoin de convaincre les plus jeunes qu'ils ne sont pas à l'écart de tout ceci mais qu'ils en sont partie prenante, qu'il y a une grande chaîne de solidarité à travers toutes les générations, une chaîne qui nous unit dans la même volonté d'agir pour les autres.
Le courage, la solidarité, le sens du devoir, c'est cela que les jeunes attendent de nous. C'est ce qu'il faut leur transmettre. Et pour transmettre, l'ancien prof que je suis vous le dira, la meilleure manière, c'est toujours l'exemple.
Cet exemple, c'est vous qui le portez en vous et c'est la raison pour laquelle nous avons besoin de vous.
Nous avons besoin de vous pour redonner à ces jeunes le sens des valeurs, pour leur redonner aussi le goût de l'avenir, pour leur donner le sentiment qu'ils doivent partager notre ambition.
Il ne faut jamais se contenter ni d'aujourd'hui, ni du médiocre.
Nous devons avoir une grande ambition pour chacune et chacun d'entre nous. Nous devons avoir une grande ambition pour notre Défense, comme nous devons avoir une grande ambition pour notre pays.
C'est cela que nous aurons à faire au cours de 2004 : montrer que la France a un message à faire passer, un message à faire passer dans le monde, à travers les Nations unies mais également à travers son action sur tous les continents.
Nous avons un message à faire passer qui est celui de la solidarité de tous les Français montrant que lorsque arrivent les catastrophes comme les incendies cet été et les inondations cet hiver, nous sommes tous là.
Les militaires en premier bien entendu, mais également tous ceux qui veulent donner une partie de leur temps et de leur énergie pour aider les autres.
Nous devons avoir une grande ambition : faire en sorte de réunir l'ensemble des citoyens de notre pays dans un même espoir et dans une même volonté d'agir !
C'est là où les liens entre les armées, qui portent ces valeurs, et la Nation sont essentiels. C'est là aussi où votre rôle n'est pas terminé au contraire ; nous avons besoin de vous tous pour conduire ces jeunes à mieux comprendre le passé et à savoir aussi qu'un même avenir leur est ouvert.
Ces grandes commémorations qui auront lieu tout au cours de l'année 2004 seront une excellente occasion de le rappeler. Ce sera une occasion d'en faire non seulement une célébration du passé, mais surtout un modèle pour l'avenir. Ce sera l'occasion d'en faire l'élément d'un grand élan qui portera toutes les générations et tous les Français vers une même aspiration.
Ce n'est pas une mince affaire. C'est la raison pour laquelle parce que je compte sur chacune et sur chacun d'entre vous, dans votre cercle familial et amical, mais également tous ensemble.
Une fois encore, je vous souhaite une excellente année 2004, pleine d'énergie et pleine de bonheur.
(Source http://www.défense.gouv.fr, le 22 janvier 2004)
Monsieur le Grand Chancelier,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les présidents d'association,
Mesdames et Messieurs et surtout chers amis,
Les cérémonies de vux peuvent paraître un peu répétitives et formelles mais ce n'est pas le cas ici, et cela ne peut pas être le cas.
Cela ne peut pas être le cas, parce que chaque fois que je vous rencontre, j'ai le sentiment que c'est pour parler de l'essentiel.
L'essentiel, ce sont les valeurs qui nous rassemblent, les engagements qui sont les nôtres, ceux de l'amour de notre pays qui a guidé vos actions, ceux de la croyance dans son rôle et dans les valeurs qui vous ont animé, un rôle et des valeurs destinées aussi à éclairer l'avenir.
Je dirais aussi que lorsque nous nous retrouvons, il y a toujours un " plus ", ce " plus " qui dépasse le formalisme et qui, je crois, s'appelle tout simplement l'amitié, et sans doute l'affection. Parce que les liens personnels qui sont les vôtres avec les responsables de vos associations mais également avec l'ensemble de ceux qui font vivre cette grande maison, sont des liens intimes, et je dirais, presque familiaux. Lorsque je suis parmi vous, je me sens totalement en famille.
C'est vous dire que si je n'avais pu venir participer à cette cérémonie l'année dernière, j'ai été très heureuse de pouvoir le faire cette année.
Une fois de plus peut-être, mais à un moment particulier où l'on se penche traditionnellement sur ce qui vient d'être fait, et où l'on se projette aussi dans ce qui reste à faire. Ce qui a été fait a été rappelé par Hamlaoui MEKACHERA, et avec trop de modestie, je crois.
Il n'a en effet pas souligné le rôle essentiel qu'il joue au quotidien pour être à votre écoute et faire en sorte que vos préoccupations ou vos aspirations se traduisent en réalités. Soutenir ses projets, c'est quelque chose d'agréable et, je dirais, de facile dans la mesure où ils sont toujours remarquablement préparés, et correspondent à une recherche de justice, d'équité, de reconnaissance.
Ces projets ont été nombreux au cours de l'année passée. Ils se sont réalisés. C'est vrai qu'après des années où il y avait beaucoup d'attentes, cette réalisation est la preuve que " quand on veut, on peut ".
Lorsque l'on agit, on rétablit la justice et à travers la reconnaissance que nous vous portons, nous montrons aussi le chemin aux plus jeunes.
Ce qui est réalisé, c'est d'associer chacun à l'ensemble de l'action de ce ministère et pour cela, nous avons besoin de vous. J'ai donc besoin que vous soyez en pleine forme physique et morale.
Mes vux vont s'adresser à chacune et à chacun. Ce seront bien entendu des vux de santé parce que c'est la base de tout. Ce seront également des vux de bonheur parce que dans la vie, quand on se sent bien, on est plus disponible pour les autres.
C'est la raison pour laquelle, en dehors de l'affection que je vous porte, je souhaite que 2004 soit aussi pour vous une année de bonheur.
Ce que je vous souhaite aussi, c'est la réussite, la réussite aux personnels de cette maison, la réussite également aux présidents et aux membres de l'ensemble des associations. Sans votre monde associatif, nous ne pourrions pas faire grand chose.
C'est vrai que c'est grâce au dévouement de chacun d'entre vous, que peuvent être tissés ces réseaux qui nous permettent de faire passer des idées, de garder une mémoire et de convaincre le plus grand nombre possible. Et nous avons fort à faire pour convaincre, parce que nous sommes dans un monde qui, à la fois, se mondialise mais dont on a trop souvent l'impression qu'il se replie sur lui-même ou plus exactement que chacun, et notamment parmi les plus jeunes générations, a la tentation de ne regarder que son intérêt personnel, son cercle personnel ou sa vie personnelle.
Ce rétrécissement entraîne finalement un terrible appauvrissement, un appauvrissement pour l'ensemble de notre société mais un appauvrissement aussi pour chacune et chacun.
Je pense que l'homme est grand quand il cherche à se dépasser lui-même et qu'il cherche à toujours se dépasser en voulant servir ce qui est au-dessus de lui.
Et ce qui est au-dessus de lui, ce sont les autres, c'est la patrie, c'est aussi la paix dans le monde.
Ce sont ces valeurs qui vous ont animé lorsque vous avez combattu et qui vous animent aussi dans toute votre vie. Nous devons les mettre en exergue et en 2004, nous devons chercher à les développer en direction des jeunes.
A travers les différentes générations du feu, de la première à la quatrième, ce sont les mêmes valeurs que vous avez portées.
C'est d'ailleurs ce qui vous unit.
C'est ce qui fait la grandeur du monde militaire français.
Nous avons besoin de convaincre les plus jeunes qu'ils ne sont pas à l'écart de tout ceci mais qu'ils en sont partie prenante, qu'il y a une grande chaîne de solidarité à travers toutes les générations, une chaîne qui nous unit dans la même volonté d'agir pour les autres.
Le courage, la solidarité, le sens du devoir, c'est cela que les jeunes attendent de nous. C'est ce qu'il faut leur transmettre. Et pour transmettre, l'ancien prof que je suis vous le dira, la meilleure manière, c'est toujours l'exemple.
Cet exemple, c'est vous qui le portez en vous et c'est la raison pour laquelle nous avons besoin de vous.
Nous avons besoin de vous pour redonner à ces jeunes le sens des valeurs, pour leur redonner aussi le goût de l'avenir, pour leur donner le sentiment qu'ils doivent partager notre ambition.
Il ne faut jamais se contenter ni d'aujourd'hui, ni du médiocre.
Nous devons avoir une grande ambition pour chacune et chacun d'entre nous. Nous devons avoir une grande ambition pour notre Défense, comme nous devons avoir une grande ambition pour notre pays.
C'est cela que nous aurons à faire au cours de 2004 : montrer que la France a un message à faire passer, un message à faire passer dans le monde, à travers les Nations unies mais également à travers son action sur tous les continents.
Nous avons un message à faire passer qui est celui de la solidarité de tous les Français montrant que lorsque arrivent les catastrophes comme les incendies cet été et les inondations cet hiver, nous sommes tous là.
Les militaires en premier bien entendu, mais également tous ceux qui veulent donner une partie de leur temps et de leur énergie pour aider les autres.
Nous devons avoir une grande ambition : faire en sorte de réunir l'ensemble des citoyens de notre pays dans un même espoir et dans une même volonté d'agir !
C'est là où les liens entre les armées, qui portent ces valeurs, et la Nation sont essentiels. C'est là aussi où votre rôle n'est pas terminé au contraire ; nous avons besoin de vous tous pour conduire ces jeunes à mieux comprendre le passé et à savoir aussi qu'un même avenir leur est ouvert.
Ces grandes commémorations qui auront lieu tout au cours de l'année 2004 seront une excellente occasion de le rappeler. Ce sera une occasion d'en faire non seulement une célébration du passé, mais surtout un modèle pour l'avenir. Ce sera l'occasion d'en faire l'élément d'un grand élan qui portera toutes les générations et tous les Français vers une même aspiration.
Ce n'est pas une mince affaire. C'est la raison pour laquelle parce que je compte sur chacune et sur chacun d'entre vous, dans votre cercle familial et amical, mais également tous ensemble.
Une fois encore, je vous souhaite une excellente année 2004, pleine d'énergie et pleine de bonheur.
(Source http://www.défense.gouv.fr, le 22 janvier 2004)