Texte intégral
Q - Comment accueillez-vous vos nouvelles fonctions ?
R - C'est avec enthousiasme que j'accueille mes nouvelles responsabilités qui s'inscrivent dans la logique de l'action que nous menons depuis deux ans au ministère des Sports. Il s'agit d'un mandat important, la jeunesse d'un pays étant l'élément moteur de son dynamisme et de son avenir. Ce sont en effet les jeunes qui contribuent à façonner la France d'aujourd'hui et de demain.
Q - Quels sont vos projets pour la Jeunesse ?
R - Une de mes ambitions est d'encourager les jeunes qui s'investissent dans des actions utiles à la collectivité en participant à la vie civique. Dans cette perspective, l'OFQJ constitue un acteur privilégié qui permet d'accompagner les initiatives des jeunes adultes à l'international.
Q - Quelle est l'importance de l'OFQJ, 36 ans après sa création ?
R - Les jeunes évoluent aujourd'hui à une époque qui se caractérise par la forte croissance des échanges au niveau international. La mobilité est désormais indispensable à tout parcours professionnel pour confronter ses idées, ses méthodes de travail, développer ses capacités d'adaptation et accroître ses compétences à exercer dans des environnements multiculturels. De même, il est fort utile pour tout jeune adulte de tisser des contacts, des relations ainsi que des réseaux hors de son territoire. À ce titre, nous avons avec le Québec, une langue commune, des liens historiques et bien plus encore, tout en étant simultanément très différents. Cette différence doit nous enrichir mutuellement et doit rendre la France et le Québec attractifs pour notre jeunesse. En ce sens, l'OFQJ, fort de sa mission et de sa double implantation géographique, est un acteur de premier plan pour développer, voire créer, les réseaux de jeunes talents franco-québécois et contribuer à nourrir les synergies entre nos sociétés.
Q - Quel est le profil des jeunes pouvant bénéficier du soutien de l'OFQJ ?
R - L'OFQJ a pour mission de développer les relations entre les 18-35 ans de nos deux pays et cela dans tous les secteurs de la coopération franco-québécoise, qu'ils soient économique, scientifique, culturel ou civique. Cependant, compte tenu du nombre très important de projets franco-québécois présentés par les jeunes (stages en milieu professionnel - dont le programme, permettez-moi de vous le rappeler, fut lancé en 1979 par Monsieur Dominique Bussereau, actuel secrétaire d'État au Budget et à la Réforme budgétaire en France et à l'époque secrétaire général de l'OFQJ -, délégations lors d'événements internationaux, universités d'été, missions commerciales, tournées de spectacles, ), l'OFQJ est tenu de sélectionner les projets sur des critères d'excellence. Ainsi, un projet retenu par l'OFQJ doit constituer une réelle expérience formatrice pour le candidat qu'il valorisera sur son curriculum vitae et qui sera d'autant plus pertinente qu'elle a lieu au Québec. En outre, il me semble essentiel que tout projet retenu offre un potentiel de rayonnement et un effet démultiplicateur. Enfin, seront favorisés les projets qui répondent aux priorités de la coopération entre nos deux gouvernements.
Q - Comment voyez-vous le rôle de l'OFQJ ?
R - L'OFQJ, avec 36 années d'expérience, est un acteur clé de la coopération franco-québécoise. Cette coopération a déjà profité à plus de 100 000 participants dont plusieurs constituent aujourd'hui nos meilleurs ambassadeurs dans le monde francophone*. Grâce à sa structure bipolaire, aux nouveaux modes de gouvernance et au dynamisme de ses équipes, l'OFQJ est un outil précieux au service de la mobilité des jeunes. Par sa réactivité et sa souplesse d'action, l'OFQJ développe des projets innovants, en phase avec l'actualité et les besoins émergents des jeunes adultes. C'est un révélateur de talents et en cela, son rôle est fondamental.
Q - Quels sont les enjeux majeurs de l'OFQJ ?
R - L'OFQJ doit étendre son réseau au-delà de ses partenaires " naturels " dans le domaine de la Jeunesse. Un travail est entrepris avec les collectivités territoriales ayant des actions structurées avec le Québec. Cette démarche doit être accentuée et menée en lien étroit avec l'ensemble de nos partenaires institutionnels.
Les entreprises ont aussi un rôle majeur dans la coopération franco-québécoise (280 entreprises françaises ont établi au Québec le siège de leur filiale canadienne, pour un total de 50 000 salariés et un chiffre d'affaires supérieur à 12 milliards de dollars canadiens et près de 150 entreprises québécoises sont implantées en France). Je me réjouis donc de la perspective de développer un volet international au " Défi de l'entrepreneuriat jeunesse " qui vise à révéler les potentiels d'initiatives de nos jeunes. Ce programme s'articulera notamment avec le dispositif français " Défi Jeunes ".
L'OFQJ doit toujours accompagner les jeunes adultes à relever les défis de nos sociétés. La citoyenneté et l'engagement en font partie. Je suis heureux de promouvoir les initiatives franco-québécoises dans ces domaines par le lancement en octobre prochain avec Madame Monique Gagnon-Tremblay, vice-première ministre et ministre des Relations internationales et de la Francophonie, de l'opération " Forum Actions Jeunes citoyens " qui concrétise notre volonté d'étendre l'opération " Envie d'agir " à la Francophonie.
Enfin, il me semble essentiel pour renforcer les liens entre nos jeunes de la France et du Québec de rayonner au-delà de nos frontières respectives, et en particulier sur les continents américain et européen. Je serai très attentif aux nouvelles propositions que l'OFQJ pourra élaborer pour favoriser la diversité culturelle et le nouvel élan de la francophonie.
*Citons Nicolas Vannier, connu pour avoir réalisé la traversée du Grand Nord Canadien, Charlélie Couture, Bernard Brigouleix, journaliste et membre du cabinet d'Edouard Balladur, mais aussi Line Beauchamp, actuelle ministre de la Culture et des Communications au Québec, Jean-Marc Gagnon, fondateur de la revue Québec Sciences, Jean-Robert Sansfaçon, éditorialiste au journal Le Devoir, Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, Isabelle Boulay, vedette de la chanson, Marcelle Girard, vice-présidente de la Société des Alcools du Québec, Louise Roy, vice-présidente de l'IATA,
(source http://www.ofqj.org, le 21 juillet 2004)
R - C'est avec enthousiasme que j'accueille mes nouvelles responsabilités qui s'inscrivent dans la logique de l'action que nous menons depuis deux ans au ministère des Sports. Il s'agit d'un mandat important, la jeunesse d'un pays étant l'élément moteur de son dynamisme et de son avenir. Ce sont en effet les jeunes qui contribuent à façonner la France d'aujourd'hui et de demain.
Q - Quels sont vos projets pour la Jeunesse ?
R - Une de mes ambitions est d'encourager les jeunes qui s'investissent dans des actions utiles à la collectivité en participant à la vie civique. Dans cette perspective, l'OFQJ constitue un acteur privilégié qui permet d'accompagner les initiatives des jeunes adultes à l'international.
Q - Quelle est l'importance de l'OFQJ, 36 ans après sa création ?
R - Les jeunes évoluent aujourd'hui à une époque qui se caractérise par la forte croissance des échanges au niveau international. La mobilité est désormais indispensable à tout parcours professionnel pour confronter ses idées, ses méthodes de travail, développer ses capacités d'adaptation et accroître ses compétences à exercer dans des environnements multiculturels. De même, il est fort utile pour tout jeune adulte de tisser des contacts, des relations ainsi que des réseaux hors de son territoire. À ce titre, nous avons avec le Québec, une langue commune, des liens historiques et bien plus encore, tout en étant simultanément très différents. Cette différence doit nous enrichir mutuellement et doit rendre la France et le Québec attractifs pour notre jeunesse. En ce sens, l'OFQJ, fort de sa mission et de sa double implantation géographique, est un acteur de premier plan pour développer, voire créer, les réseaux de jeunes talents franco-québécois et contribuer à nourrir les synergies entre nos sociétés.
Q - Quel est le profil des jeunes pouvant bénéficier du soutien de l'OFQJ ?
R - L'OFQJ a pour mission de développer les relations entre les 18-35 ans de nos deux pays et cela dans tous les secteurs de la coopération franco-québécoise, qu'ils soient économique, scientifique, culturel ou civique. Cependant, compte tenu du nombre très important de projets franco-québécois présentés par les jeunes (stages en milieu professionnel - dont le programme, permettez-moi de vous le rappeler, fut lancé en 1979 par Monsieur Dominique Bussereau, actuel secrétaire d'État au Budget et à la Réforme budgétaire en France et à l'époque secrétaire général de l'OFQJ -, délégations lors d'événements internationaux, universités d'été, missions commerciales, tournées de spectacles, ), l'OFQJ est tenu de sélectionner les projets sur des critères d'excellence. Ainsi, un projet retenu par l'OFQJ doit constituer une réelle expérience formatrice pour le candidat qu'il valorisera sur son curriculum vitae et qui sera d'autant plus pertinente qu'elle a lieu au Québec. En outre, il me semble essentiel que tout projet retenu offre un potentiel de rayonnement et un effet démultiplicateur. Enfin, seront favorisés les projets qui répondent aux priorités de la coopération entre nos deux gouvernements.
Q - Comment voyez-vous le rôle de l'OFQJ ?
R - L'OFQJ, avec 36 années d'expérience, est un acteur clé de la coopération franco-québécoise. Cette coopération a déjà profité à plus de 100 000 participants dont plusieurs constituent aujourd'hui nos meilleurs ambassadeurs dans le monde francophone*. Grâce à sa structure bipolaire, aux nouveaux modes de gouvernance et au dynamisme de ses équipes, l'OFQJ est un outil précieux au service de la mobilité des jeunes. Par sa réactivité et sa souplesse d'action, l'OFQJ développe des projets innovants, en phase avec l'actualité et les besoins émergents des jeunes adultes. C'est un révélateur de talents et en cela, son rôle est fondamental.
Q - Quels sont les enjeux majeurs de l'OFQJ ?
R - L'OFQJ doit étendre son réseau au-delà de ses partenaires " naturels " dans le domaine de la Jeunesse. Un travail est entrepris avec les collectivités territoriales ayant des actions structurées avec le Québec. Cette démarche doit être accentuée et menée en lien étroit avec l'ensemble de nos partenaires institutionnels.
Les entreprises ont aussi un rôle majeur dans la coopération franco-québécoise (280 entreprises françaises ont établi au Québec le siège de leur filiale canadienne, pour un total de 50 000 salariés et un chiffre d'affaires supérieur à 12 milliards de dollars canadiens et près de 150 entreprises québécoises sont implantées en France). Je me réjouis donc de la perspective de développer un volet international au " Défi de l'entrepreneuriat jeunesse " qui vise à révéler les potentiels d'initiatives de nos jeunes. Ce programme s'articulera notamment avec le dispositif français " Défi Jeunes ".
L'OFQJ doit toujours accompagner les jeunes adultes à relever les défis de nos sociétés. La citoyenneté et l'engagement en font partie. Je suis heureux de promouvoir les initiatives franco-québécoises dans ces domaines par le lancement en octobre prochain avec Madame Monique Gagnon-Tremblay, vice-première ministre et ministre des Relations internationales et de la Francophonie, de l'opération " Forum Actions Jeunes citoyens " qui concrétise notre volonté d'étendre l'opération " Envie d'agir " à la Francophonie.
Enfin, il me semble essentiel pour renforcer les liens entre nos jeunes de la France et du Québec de rayonner au-delà de nos frontières respectives, et en particulier sur les continents américain et européen. Je serai très attentif aux nouvelles propositions que l'OFQJ pourra élaborer pour favoriser la diversité culturelle et le nouvel élan de la francophonie.
*Citons Nicolas Vannier, connu pour avoir réalisé la traversée du Grand Nord Canadien, Charlélie Couture, Bernard Brigouleix, journaliste et membre du cabinet d'Edouard Balladur, mais aussi Line Beauchamp, actuelle ministre de la Culture et des Communications au Québec, Jean-Marc Gagnon, fondateur de la revue Québec Sciences, Jean-Robert Sansfaçon, éditorialiste au journal Le Devoir, Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, Isabelle Boulay, vedette de la chanson, Marcelle Girard, vice-présidente de la Société des Alcools du Québec, Louise Roy, vice-présidente de l'IATA,
(source http://www.ofqj.org, le 21 juillet 2004)