Texte intégral
Monsieur le Ministre, (Jean-Louis Borloo, ministre de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale)
Monsieur le Président, (Alain Metternich de La Tribune)
Monsieur le Président du Cercle des économistes, (Jean-Hervé Lorenzi)
Monsieur le Directeur de la rédaction, (François-Xavier Pietri de La Tribune)
Mesdames, Messieurs,
Je vous souhaite à toutes et à tous la plus cordiale bienvenue dans les Salons de Boffrand de la Présidence du Sénat à l'occasion des " dix défis pour l'emploi de demain ".
Cette formidable initiative m'inspire deux remarques.
La première concerne son intitulé même. En effet, les mots ont un sens. Nous sommes présents, vous êtes présents Mesdames Messieurs, pour élaborer dix défis. Le mot " défi " remonte au début du seizième siècle. Il a ainsi une connotation fortement combative et sous-entend l'action. Jean-Jacques Servan-Schreiber écrivait que " dans les sociétés comme pour les hommes il n'y a pas de croissance sans défi ". Nous pourrions aujourd'hui, sans trahir sa pensée dire qu'il ne peut y avoir demain, de véritable politique de l'emploi sans relever certains défis.
La seconde remarque a trait à l'actualité même du sujet traité.
Lorsque nous avons décidé, voici quelques mois, d'organiser cet événement avec nos partenaires de " La Tribune " et du " Cercle des économistes ", l'emploi était au cur du débat parlementaire à l'occasion de l'examen du projet de loi sur la cohésion sociale, n'est-ce pas Monsieur le Ministre.
Mais je vous avoue humblement que nous ne doutions pas être toujours autant dans l'actualité en ce début d'année. Tout d'abord, de multiples rapports et missions sur les délocalisations, la politique industrielle, la reprise et la transmission d'entreprise, le service minimum, les technologies et l'innovation font la " une " de la presse. Ensuite, les projets de loi sur la recherche, sur le développement économique des entreprises et sur la réforme des 35 heures seront examinés par notre assemblée dans les semaines à venir.
Enfin, la semaine dernière a été l'occasion pour certaines professions de rappeler leurs craintes en la matière. L'emploi est bien au cur des préoccupations de tous les français mais aussi du Gouvernement, comme l'a rappelé le Premier Ministre.
Nous ne pouvons donc que nous réjouir de cette mobilisation en faveur de l'emploi.
Mais nous savons tous aussi que, quels que soient nos efforts d'aujourd'hui, l'emploi de demain est à inventer.
Face à un nouvel espace économique et financier mondial en marche, à l'accélération des moyens de transports, à l'explosion des nouvelles technologies et à l'indispensable prise en compte des facteurs sociaux, et à la veille du référendum sur le traité établissant une constitution sur l'Europe, l'action s'impose.
Il est urgent que nous sachions faire face au drame individuel et collectif que représente le chômage en repensant notre politique de l'éducation, de la recherche, de l'innovation et de l'immigration.
Il est urgent que nous passions d'une politique de l'emploi à une politique pour l'emploi.
C'est ce à quoi sénateurs, chefs d'entreprises, économistes, experts, syndicalistes et étudiants se sont attelés ce matin au sein de groupes de travail fonctionnant sur le modèle des commissions parlementaires.
Au terme de nombreuses heures de travail et de discussions denses, et à l'issue de cette ultime réunion solennelle en commission, vingt propositions ont été adoptées et seront proposées tout à l'heure en séance publique, dans l'hémicycle du Sénat, au cur de la démocratie parlementaire.
Trois cents personnalités venues de tous horizons et de toutes tendances politiques voteront les " dix défis pour l'emploi de demain ".
Je suis persuadé que ces propositions pragmatiques présentées en fin d'après-midi à Jean-Pierre Raffarin, Premier Ministre, constitueront des pistes de réflexion pour le Gouvernement, le législateur ainsi que pour le monde de l'entreprise.
Nous aurons l'occasion au cours de ce déjeuner d'engager un débat grâce à nos partenaires du Cercle des économistes.
Mais pour que ce débat soit vivant, je compte sur la concision de chacun des intervenants.
Je souhaite adresser tous mes remerciements à Jean-Louis Borloo, ministre du travail, de l'emploi et de la cohésion sociale pour sa présence à nos côtés ainsi qu'à mes collègues sénateurs, à tous les chefs d'entreprise qui ont bien voulu libérer un peu de temps dans leur agenda que je sais très chargé, ainsi qu'à tous les économistes, experts et étudiants présents, sans lesquels cette journée n'aurait pas pu être organisée.
Je cède dès à présent la parole à Jean-Louis Borloo.
(Source http://www.senat.fr, le 28 février 2005
Monsieur le Président, (Alain Metternich de La Tribune)
Monsieur le Président du Cercle des économistes, (Jean-Hervé Lorenzi)
Monsieur le Directeur de la rédaction, (François-Xavier Pietri de La Tribune)
Mesdames, Messieurs,
Je vous souhaite à toutes et à tous la plus cordiale bienvenue dans les Salons de Boffrand de la Présidence du Sénat à l'occasion des " dix défis pour l'emploi de demain ".
Cette formidable initiative m'inspire deux remarques.
La première concerne son intitulé même. En effet, les mots ont un sens. Nous sommes présents, vous êtes présents Mesdames Messieurs, pour élaborer dix défis. Le mot " défi " remonte au début du seizième siècle. Il a ainsi une connotation fortement combative et sous-entend l'action. Jean-Jacques Servan-Schreiber écrivait que " dans les sociétés comme pour les hommes il n'y a pas de croissance sans défi ". Nous pourrions aujourd'hui, sans trahir sa pensée dire qu'il ne peut y avoir demain, de véritable politique de l'emploi sans relever certains défis.
La seconde remarque a trait à l'actualité même du sujet traité.
Lorsque nous avons décidé, voici quelques mois, d'organiser cet événement avec nos partenaires de " La Tribune " et du " Cercle des économistes ", l'emploi était au cur du débat parlementaire à l'occasion de l'examen du projet de loi sur la cohésion sociale, n'est-ce pas Monsieur le Ministre.
Mais je vous avoue humblement que nous ne doutions pas être toujours autant dans l'actualité en ce début d'année. Tout d'abord, de multiples rapports et missions sur les délocalisations, la politique industrielle, la reprise et la transmission d'entreprise, le service minimum, les technologies et l'innovation font la " une " de la presse. Ensuite, les projets de loi sur la recherche, sur le développement économique des entreprises et sur la réforme des 35 heures seront examinés par notre assemblée dans les semaines à venir.
Enfin, la semaine dernière a été l'occasion pour certaines professions de rappeler leurs craintes en la matière. L'emploi est bien au cur des préoccupations de tous les français mais aussi du Gouvernement, comme l'a rappelé le Premier Ministre.
Nous ne pouvons donc que nous réjouir de cette mobilisation en faveur de l'emploi.
Mais nous savons tous aussi que, quels que soient nos efforts d'aujourd'hui, l'emploi de demain est à inventer.
Face à un nouvel espace économique et financier mondial en marche, à l'accélération des moyens de transports, à l'explosion des nouvelles technologies et à l'indispensable prise en compte des facteurs sociaux, et à la veille du référendum sur le traité établissant une constitution sur l'Europe, l'action s'impose.
Il est urgent que nous sachions faire face au drame individuel et collectif que représente le chômage en repensant notre politique de l'éducation, de la recherche, de l'innovation et de l'immigration.
Il est urgent que nous passions d'une politique de l'emploi à une politique pour l'emploi.
C'est ce à quoi sénateurs, chefs d'entreprises, économistes, experts, syndicalistes et étudiants se sont attelés ce matin au sein de groupes de travail fonctionnant sur le modèle des commissions parlementaires.
Au terme de nombreuses heures de travail et de discussions denses, et à l'issue de cette ultime réunion solennelle en commission, vingt propositions ont été adoptées et seront proposées tout à l'heure en séance publique, dans l'hémicycle du Sénat, au cur de la démocratie parlementaire.
Trois cents personnalités venues de tous horizons et de toutes tendances politiques voteront les " dix défis pour l'emploi de demain ".
Je suis persuadé que ces propositions pragmatiques présentées en fin d'après-midi à Jean-Pierre Raffarin, Premier Ministre, constitueront des pistes de réflexion pour le Gouvernement, le législateur ainsi que pour le monde de l'entreprise.
Nous aurons l'occasion au cours de ce déjeuner d'engager un débat grâce à nos partenaires du Cercle des économistes.
Mais pour que ce débat soit vivant, je compte sur la concision de chacun des intervenants.
Je souhaite adresser tous mes remerciements à Jean-Louis Borloo, ministre du travail, de l'emploi et de la cohésion sociale pour sa présence à nos côtés ainsi qu'à mes collègues sénateurs, à tous les chefs d'entreprise qui ont bien voulu libérer un peu de temps dans leur agenda que je sais très chargé, ainsi qu'à tous les économistes, experts et étudiants présents, sans lesquels cette journée n'aurait pas pu être organisée.
Je cède dès à présent la parole à Jean-Louis Borloo.
(Source http://www.senat.fr, le 28 février 2005