Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Chers Amis,
Je veux d'abord vous remercier tous, chaleureusement, d'avoir répondu à notre invitation pour ouvrir ensemble cette nouvelle année, avec une mention spéciale pour tous ceux qui sont venus de loin à cette cérémonie maintenant traditionnelle.
Je forme des vux pour chacune et chacun d'entre vous, des vux de bonheur personnel, bien sûr, mais aussi de réussite professionnelle.
Je forme des vux pour notre pays :
que 2004 soit comme nous l'espérons tous l'année du retour de la croissance, et que celle-ci ne laisse personne sur le bord du chemin.
Je forme des vux pour la réussite de la politique gouvernementale,
Parce que nous avons, tous, tout à gagner si sa volonté de stimuler la croissance et favoriser l'emploi obtient les résultats escomptés.
Je forme enfin, bien naturellement, des vux pour notre CGPME.
2003 aura été pour notre Confédération l'année du renouveau :
nous avons reconstruit notre unité, élaboré un projet, nous nous sommes sentis écoutés et respectés par les pouvoirs publics - même si, bien sûr, nous avons encore bien des idées à leur soumettre, des revendications à voir aboutir.
Enfin, pour la première fois depuis longtemps, nous sommes davantage présents dans les médias.
Le chemin est encore long, mais notre énergie est à toute épreuve.
De leur côté, les pouvoirs publics ont enfin compris qu'il fallait être à l'écoute des entrepreneurs,
non pour défendre une classe sociale, mais parce que,
lorsque les PME se portent bien, lorsque la création d'entreprises augmente,
lorsque la transmission est favorisée, c'est la société française tout entière qui en retire les bénéfices.
A cet égard, la loi sur l'initiative économique a constitué un premier pas significatif sur la voie de la facilitation de nos vies d'entrepreneurs.
Nous souhaitons, personne n'en sera surpris, que ce travail aille plus loin.
Nous sommes associés par Bercy à la préparation de la deuxième loi.
Il y a huit jours, à l'Elysée où le Chef de l'Etat nous a reçus, dans le cadre des
vux, des signes positifs ont été envoyés.
Le Président de la République met l'emploi au cur des préoccupations des pouvoirs publics.
La méthode retenue, je m'en félicite, ne passe pas par une nouvelle augmentation du nombre des emplois publics ou subventionnés.
Je retiens notamment :
l'exonération de taxe professionnelle pour les investissements dans les dix-huit premiers mois, et la perspective de sa suppression, la priorité donnée à la transmission d'entreprises, la préoccupation d'un statut de l'entrepreneur.
Nous avons nous aussi des propositions à faire.
Nous sommes au plus près de la réalité économique :
Qui d'autre que nous a créé des emplois ces dernières années ?
Personne.
Et lorsque les PME, faute de croissance, cessent d'embaucher, alors malheureusement le chômage remonte.
Laissez-moi donc vous indiquer en quelques mots les pistes essentielles sur lesquelles nous travaillons cette année, et pour lesquelles nous avons fait des propositions concrètes :
- l'augmentation des fonds propres des entreprises,
- la motivation et l'accompagnement d'une nouvelle génération d'entrepreneurs, non seulement pour la création, mais aussi pour la reprise des PME,
- un soutien des PME dans leur accès au marché international,
- un travail sur le statut de l'entrepreneur et un droit social adapté à la société d'aujourd'hui et aux PME,
- la création de condition de relations commerciales équitables,
- la mise en uvre de la réforme de la formation professionnelle,
- un soutien à un aménagement harmonieux du territoire,
- et enfin, enfin, comme le Premier ministre s'y est engagé devant nous lors de " Planète PME ", et comme vient de le confirmer le Président de la République, l'instauration d'un service minimum garanti.
Sur ce dernier point, vous le savez, nous ne songeons pas seulement aux transports publics, mais aussi à la Poste, dont les grèves paralysent le fonctionnement de nos petites entreprises.
J'en suis persuadé, si les pouvoirs publics oeuvrent en ce sens, ils permettront aux entreprises de respirer, ils libèreront l'énergie des créateurs, ils oeuvreront pour l'avenir de ce pays.
En cela, les intérêts des patrons de PME et de l'ensemble de la communauté nationale sont communs.
Le pays pourra compter sur notre soutien dans ce combat pour la priorité nationale qu'est l'emploi.
Mais il faudra travailler :
Seul un pays où tous retroussent leurs manches peut espérer grandir.
La croissance, elle vient de l'effort de chacun.
Elle est une affaire de courage, de créativité, d'initiative. N'attendons pas seulement la reprise internationale.
Nous le savons tous ici, et c'est à la base de notre engagement, chaque Français est responsable du destin de son pays.
Un dernier mot sur les grandes réformes nécessaires :
Nous avons été soulagés, malgré quelques réserves, par la décision enfin prise de réformer les retraites.
2004 sera l'année de la réforme de l'assurance-maladie.
Nous veillerons à ce que là encore des modifications de fond soient engagées :
une rationalisation du système, la lutte contre les abus, un réel effort de partage de l'ensemble de la communauté nationale.
2004 doit aussi être l'année de la réforme de l'Etat, que nous réclamons depuis des années.
Inutile de dire qu'elle est plus urgente que jamais, lorsqu'on voit l'état de nos finances publiques.
Enfin je vous donne à tous rendez-vous le 30 juin, pour la nouvelle édition de " Planète PME ".
Nous allons à nouveau créer l'événement, mettre les PME au cur de l'actualité, faire entendre haut et fort notre voix auprès des pouvoirs publics et des médias.
Alors Chers Amis, vous savez que j'aime à conclure par une citation.
Cette année je laisserai donc le dernier mot à Jean-Pierre Raffarin , qui nous disait le 12 juin dernier :
" Continuez, parce que c'est vous qui injectez de l'humain dans l'économie.
Continuez, parce que ce qui est important, c'est que la France vous aime. "
Chers Amis, en 2004, non seulement,
j'en suis sûr, nous ferons encore mieux, mais nous mobiliserons toute notre énergie, nous développerons l'économie et l'emploi, nous continuerons à être des éléments essentiels du lien social, nous mériterons chaque jour davantage ce lien affectif si fort qui nous unit à notre pays !
(Source http://www.cgpme.fr, le 20 janvier 2004)
Chers Amis,
Je veux d'abord vous remercier tous, chaleureusement, d'avoir répondu à notre invitation pour ouvrir ensemble cette nouvelle année, avec une mention spéciale pour tous ceux qui sont venus de loin à cette cérémonie maintenant traditionnelle.
Je forme des vux pour chacune et chacun d'entre vous, des vux de bonheur personnel, bien sûr, mais aussi de réussite professionnelle.
Je forme des vux pour notre pays :
que 2004 soit comme nous l'espérons tous l'année du retour de la croissance, et que celle-ci ne laisse personne sur le bord du chemin.
Je forme des vux pour la réussite de la politique gouvernementale,
Parce que nous avons, tous, tout à gagner si sa volonté de stimuler la croissance et favoriser l'emploi obtient les résultats escomptés.
Je forme enfin, bien naturellement, des vux pour notre CGPME.
2003 aura été pour notre Confédération l'année du renouveau :
nous avons reconstruit notre unité, élaboré un projet, nous nous sommes sentis écoutés et respectés par les pouvoirs publics - même si, bien sûr, nous avons encore bien des idées à leur soumettre, des revendications à voir aboutir.
Enfin, pour la première fois depuis longtemps, nous sommes davantage présents dans les médias.
Le chemin est encore long, mais notre énergie est à toute épreuve.
De leur côté, les pouvoirs publics ont enfin compris qu'il fallait être à l'écoute des entrepreneurs,
non pour défendre une classe sociale, mais parce que,
lorsque les PME se portent bien, lorsque la création d'entreprises augmente,
lorsque la transmission est favorisée, c'est la société française tout entière qui en retire les bénéfices.
A cet égard, la loi sur l'initiative économique a constitué un premier pas significatif sur la voie de la facilitation de nos vies d'entrepreneurs.
Nous souhaitons, personne n'en sera surpris, que ce travail aille plus loin.
Nous sommes associés par Bercy à la préparation de la deuxième loi.
Il y a huit jours, à l'Elysée où le Chef de l'Etat nous a reçus, dans le cadre des
vux, des signes positifs ont été envoyés.
Le Président de la République met l'emploi au cur des préoccupations des pouvoirs publics.
La méthode retenue, je m'en félicite, ne passe pas par une nouvelle augmentation du nombre des emplois publics ou subventionnés.
Je retiens notamment :
l'exonération de taxe professionnelle pour les investissements dans les dix-huit premiers mois, et la perspective de sa suppression, la priorité donnée à la transmission d'entreprises, la préoccupation d'un statut de l'entrepreneur.
Nous avons nous aussi des propositions à faire.
Nous sommes au plus près de la réalité économique :
Qui d'autre que nous a créé des emplois ces dernières années ?
Personne.
Et lorsque les PME, faute de croissance, cessent d'embaucher, alors malheureusement le chômage remonte.
Laissez-moi donc vous indiquer en quelques mots les pistes essentielles sur lesquelles nous travaillons cette année, et pour lesquelles nous avons fait des propositions concrètes :
- l'augmentation des fonds propres des entreprises,
- la motivation et l'accompagnement d'une nouvelle génération d'entrepreneurs, non seulement pour la création, mais aussi pour la reprise des PME,
- un soutien des PME dans leur accès au marché international,
- un travail sur le statut de l'entrepreneur et un droit social adapté à la société d'aujourd'hui et aux PME,
- la création de condition de relations commerciales équitables,
- la mise en uvre de la réforme de la formation professionnelle,
- un soutien à un aménagement harmonieux du territoire,
- et enfin, enfin, comme le Premier ministre s'y est engagé devant nous lors de " Planète PME ", et comme vient de le confirmer le Président de la République, l'instauration d'un service minimum garanti.
Sur ce dernier point, vous le savez, nous ne songeons pas seulement aux transports publics, mais aussi à la Poste, dont les grèves paralysent le fonctionnement de nos petites entreprises.
J'en suis persuadé, si les pouvoirs publics oeuvrent en ce sens, ils permettront aux entreprises de respirer, ils libèreront l'énergie des créateurs, ils oeuvreront pour l'avenir de ce pays.
En cela, les intérêts des patrons de PME et de l'ensemble de la communauté nationale sont communs.
Le pays pourra compter sur notre soutien dans ce combat pour la priorité nationale qu'est l'emploi.
Mais il faudra travailler :
Seul un pays où tous retroussent leurs manches peut espérer grandir.
La croissance, elle vient de l'effort de chacun.
Elle est une affaire de courage, de créativité, d'initiative. N'attendons pas seulement la reprise internationale.
Nous le savons tous ici, et c'est à la base de notre engagement, chaque Français est responsable du destin de son pays.
Un dernier mot sur les grandes réformes nécessaires :
Nous avons été soulagés, malgré quelques réserves, par la décision enfin prise de réformer les retraites.
2004 sera l'année de la réforme de l'assurance-maladie.
Nous veillerons à ce que là encore des modifications de fond soient engagées :
une rationalisation du système, la lutte contre les abus, un réel effort de partage de l'ensemble de la communauté nationale.
2004 doit aussi être l'année de la réforme de l'Etat, que nous réclamons depuis des années.
Inutile de dire qu'elle est plus urgente que jamais, lorsqu'on voit l'état de nos finances publiques.
Enfin je vous donne à tous rendez-vous le 30 juin, pour la nouvelle édition de " Planète PME ".
Nous allons à nouveau créer l'événement, mettre les PME au cur de l'actualité, faire entendre haut et fort notre voix auprès des pouvoirs publics et des médias.
Alors Chers Amis, vous savez que j'aime à conclure par une citation.
Cette année je laisserai donc le dernier mot à Jean-Pierre Raffarin , qui nous disait le 12 juin dernier :
" Continuez, parce que c'est vous qui injectez de l'humain dans l'économie.
Continuez, parce que ce qui est important, c'est que la France vous aime. "
Chers Amis, en 2004, non seulement,
j'en suis sûr, nous ferons encore mieux, mais nous mobiliserons toute notre énergie, nous développerons l'économie et l'emploi, nous continuerons à être des éléments essentiels du lien social, nous mériterons chaque jour davantage ce lien affectif si fort qui nous unit à notre pays !
(Source http://www.cgpme.fr, le 20 janvier 2004)