Texte intégral
A la suite des déclarations de M. Nathan Chtcharansky, ministre israélien chargé des relations avec la diaspora, le ministère de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales tient à indiquer que les chiffres de la violence antisémite ont baissé en France au cours de l'année 2003.
Le nombre d'actions recensées est passé de 195 à 125, soit une baisse de 36%. La même évolution est observée en ce qui concerne les menaces, avec une baisse de 37%. Sont considérées comme des actions, les agressions physiques contre les personnes et les destructions de biens telles que les incendies et les atteintes aux sépultures. Les graffitis, les insultes et les tracts à caractère antisémite sont comptabilisés au titre des menaces.
Ces statistiques font l'objet d'échanges hebdomadaires entre le Ministère et le Conseil représentatif des institutions juives de France.
Au cours de l'année 2003, 91 auteurs ou suspects ont été interpellés et déférés à la justice et des condamnations sévères n'ont pas manqué d'être prononcées (par exemple à Chambéry, où la Cour d'appel a prononcé une peine de trois ans d'emprisonnement ferme pour des injures et des violences antisémites, à Lyon avec une condamnation à six mois fermes pour des injures antisémites et des menaces de mort, à Montpellier avec une peine de six mois de prison ferme pour des dégradations contre la synagogue et, encore dernièrement, à Lyon, avec une peine de six mois de prison ferme pour un jet de pierre contre un père de famille de confession juive).
Le gouvernement français n'en reste pas moins très fortement mobilisé par cette question, et plus particulièrement en ce qui concerne les violences antisémites à l'école et les agressions contre les personnes. Il met en uvre contre l'antisémitisme une action déterminée et coordonnée impliquant, en plus du ministère de l'Intérieur, ceux de la Justice et de l'Education nationale.
(Source http://www.intérieur.gouv.fr, le 6 février 2004)
Le nombre d'actions recensées est passé de 195 à 125, soit une baisse de 36%. La même évolution est observée en ce qui concerne les menaces, avec une baisse de 37%. Sont considérées comme des actions, les agressions physiques contre les personnes et les destructions de biens telles que les incendies et les atteintes aux sépultures. Les graffitis, les insultes et les tracts à caractère antisémite sont comptabilisés au titre des menaces.
Ces statistiques font l'objet d'échanges hebdomadaires entre le Ministère et le Conseil représentatif des institutions juives de France.
Au cours de l'année 2003, 91 auteurs ou suspects ont été interpellés et déférés à la justice et des condamnations sévères n'ont pas manqué d'être prononcées (par exemple à Chambéry, où la Cour d'appel a prononcé une peine de trois ans d'emprisonnement ferme pour des injures et des violences antisémites, à Lyon avec une condamnation à six mois fermes pour des injures antisémites et des menaces de mort, à Montpellier avec une peine de six mois de prison ferme pour des dégradations contre la synagogue et, encore dernièrement, à Lyon, avec une peine de six mois de prison ferme pour un jet de pierre contre un père de famille de confession juive).
Le gouvernement français n'en reste pas moins très fortement mobilisé par cette question, et plus particulièrement en ce qui concerne les violences antisémites à l'école et les agressions contre les personnes. Il met en uvre contre l'antisémitisme une action déterminée et coordonnée impliquant, en plus du ministère de l'Intérieur, ceux de la Justice et de l'Education nationale.
(Source http://www.intérieur.gouv.fr, le 6 février 2004)