Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
Je réponds à cette question au nom de Michel Barnier, actuellement en visite à Moscou.
Certes, la situation humanitaire en Asie est aujourd'hui au premier plan médiatique. Mais je peux vous assurer que la France et l'Union européenne restent pleinement mobilisées par la situation au Soudan, en particulier dans le Darfour.
La signature, le 9 janvier, à Nairobi, en présence de Renaud Muselier, de l'accord de paix sur le Sud est un événement essentiel qui a mis un terme à la plus ancienne guerre sur le continent africain.
Le retour de la paix au Sud est le point de départ de la reconstruction de cette région, sans doute une des plus oubliées de la planète. La communauté internationale, l'Union européenne, la France s'y sont préparées. La France consacrera des moyens substantiels à la reconstruction de cette région, dans laquelle le retour des partenaires est déjà en train de s'organiser. Sur le seul Darfour, l'engagement financier de la France dépasse d'ores et déjà 60 millions d'euros.
Mais la crise est loin d'être réglée au Soudan. Vous avez raison de le souligner. Sans compter les mouvements qui se précisent à l'Est, la situation continue de se dégrader dans le Darfour, et menace à terme la stabilité régionale, notamment au Tchad et en Centrafrique.
Les ruptures de cessez-le-feu sont constantes, à l'initiative de toutes les parties. Les exactions contre les populations civiles se poursuivent. Il est donc essentiel de préserver la mobilisation de la communauté internationale.
De fait, la France, avec ses partenaires européens, s'active pour que se poursuive notre soutien à l'Union africaine, en première ligne sur ce dossier, sur le terrain comme sur le plan des négociations politiques.
Vous le voyez, Monsieur le Sénateur, la France et l'Union européenne n'oublient pas l'Afrique et le Darfour
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
Je réponds à cette question au nom de Michel Barnier, actuellement en visite à Moscou.
Certes, la situation humanitaire en Asie est aujourd'hui au premier plan médiatique. Mais je peux vous assurer que la France et l'Union européenne restent pleinement mobilisées par la situation au Soudan, en particulier dans le Darfour.
La signature, le 9 janvier, à Nairobi, en présence de Renaud Muselier, de l'accord de paix sur le Sud est un événement essentiel qui a mis un terme à la plus ancienne guerre sur le continent africain.
Le retour de la paix au Sud est le point de départ de la reconstruction de cette région, sans doute une des plus oubliées de la planète. La communauté internationale, l'Union européenne, la France s'y sont préparées. La France consacrera des moyens substantiels à la reconstruction de cette région, dans laquelle le retour des partenaires est déjà en train de s'organiser. Sur le seul Darfour, l'engagement financier de la France dépasse d'ores et déjà 60 millions d'euros.
Mais la crise est loin d'être réglée au Soudan. Vous avez raison de le souligner. Sans compter les mouvements qui se précisent à l'Est, la situation continue de se dégrader dans le Darfour, et menace à terme la stabilité régionale, notamment au Tchad et en Centrafrique.
Les ruptures de cessez-le-feu sont constantes, à l'initiative de toutes les parties. Les exactions contre les populations civiles se poursuivent. Il est donc essentiel de préserver la mobilisation de la communauté internationale.
De fait, la France, avec ses partenaires européens, s'active pour que se poursuive notre soutien à l'Union africaine, en première ligne sur ce dossier, sur le terrain comme sur le plan des négociations politiques.
Vous le voyez, Monsieur le Sénateur, la France et l'Union européenne n'oublient pas l'Afrique et le Darfour
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)