Texte intégral
Le Premier ministre, Jean-Pierre RAFFARIN, a présidé ce lundi 19 janvier, à l'Hôtel de Matignon, une réunion de travail consacrée au programme ESTHER (" Ensemble pour une Solidarité Thérapeutique Hospitalière En Réseau ") en présence des ministres concernés, Jean-François MATTEI, Ministre de la Santé de la Famille et des Personnes Handicapées et Pierre-André WILTZER, Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie ainsi que de Bernard KOUCHNER, nommé président d'ESTHER le 22 novembre 2003.
Ont également participé à cette rencontre, les représentants (ministres ou ambassadeurs) des dix Etats du Sud qui bénéficient du programme ESTHER et des trois Etats du Nord associés, des représentants des équipes hospitalières impliquées, des associations, de l'OMS, d'ONUSIDA et du Fonds Mondial contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme ainsi que les ambassadeurs de sept pays du Nord qui pourraient rejoindre ESTHER.
ESTHER est un programme de jumelages hospitaliers Nord/Sud créé en 2002 pour favoriser la bonne utilisation des médicaments anti-rétroviraux au bénéfice des malades atteints du SIDA dans les pays du Sud. Cette initiative française s'inscrit dans la politique de lutte contre le SIDA à l'échelle mondiale définie lors de l'assemblée générale extraordinaire des Nations Unies en 2001 qui a fait de l'accès aux médicaments une orientation aussi importante que la prévention dans l'action de communauté mondiale. Elle a reçu le soutien du Secrétaire général de l'ONU.
Le Premier ministre a rappelé le très fort engagement de la France dans la lutte internationale contre le SIDA, engagement illustré par la décision du Président de la République de tripler dès 2004 la dotation annuelle de la France au Fonds mondial (de 50 M à 150 M), faisant de notre pays le deuxième contributeur à ce Fonds.
Malgré une très forte mobilisation politique et financière de la communauté mondiale, l'accès effectif des malades du Sud aux traitements reste l'objectif prioritaire. Aujourd'hui dans le monde, 26 des 30 millions de malades vivent dans les pays du Sud). Dans ce contexte, le Premier ministre a souligné la pertinence du programme ESTHER qui vise à rapprocher les professionnels du Nord et du Sud pour favoriser la bonne utilisation des traitements.
La désignation de Bernard KOUCHNER à la présidence du conseil d'administration d'ESTHER, décidée par le Gouvernement le 22 novembre dernier, doit permettre à ce programme de se développer à une nouvelle échelle, mieux adaptée à l'ampleur de la pandémie.
Dans cet objectif, et malgré les difficultés actuelles des finances publiques, le Premier ministre a décidé d'accroître les dotations budgétaires d'ESTHER de 5 M dans les 18 prochains mois. Dans le même objectif, il a souhaité mobiliser d'autres Etats du Nord pour soutenir et développer le programme ESTHER en leur proposant de s'y associer, estimant que l'élargissement des membres d'ESTHER au Nord était le plus sûr moyen d'élargir la liste des pays bénéficiaires au Sud.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 23 janvier 2004)
Ont également participé à cette rencontre, les représentants (ministres ou ambassadeurs) des dix Etats du Sud qui bénéficient du programme ESTHER et des trois Etats du Nord associés, des représentants des équipes hospitalières impliquées, des associations, de l'OMS, d'ONUSIDA et du Fonds Mondial contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme ainsi que les ambassadeurs de sept pays du Nord qui pourraient rejoindre ESTHER.
ESTHER est un programme de jumelages hospitaliers Nord/Sud créé en 2002 pour favoriser la bonne utilisation des médicaments anti-rétroviraux au bénéfice des malades atteints du SIDA dans les pays du Sud. Cette initiative française s'inscrit dans la politique de lutte contre le SIDA à l'échelle mondiale définie lors de l'assemblée générale extraordinaire des Nations Unies en 2001 qui a fait de l'accès aux médicaments une orientation aussi importante que la prévention dans l'action de communauté mondiale. Elle a reçu le soutien du Secrétaire général de l'ONU.
Le Premier ministre a rappelé le très fort engagement de la France dans la lutte internationale contre le SIDA, engagement illustré par la décision du Président de la République de tripler dès 2004 la dotation annuelle de la France au Fonds mondial (de 50 M à 150 M), faisant de notre pays le deuxième contributeur à ce Fonds.
Malgré une très forte mobilisation politique et financière de la communauté mondiale, l'accès effectif des malades du Sud aux traitements reste l'objectif prioritaire. Aujourd'hui dans le monde, 26 des 30 millions de malades vivent dans les pays du Sud). Dans ce contexte, le Premier ministre a souligné la pertinence du programme ESTHER qui vise à rapprocher les professionnels du Nord et du Sud pour favoriser la bonne utilisation des traitements.
La désignation de Bernard KOUCHNER à la présidence du conseil d'administration d'ESTHER, décidée par le Gouvernement le 22 novembre dernier, doit permettre à ce programme de se développer à une nouvelle échelle, mieux adaptée à l'ampleur de la pandémie.
Dans cet objectif, et malgré les difficultés actuelles des finances publiques, le Premier ministre a décidé d'accroître les dotations budgétaires d'ESTHER de 5 M dans les 18 prochains mois. Dans le même objectif, il a souhaité mobiliser d'autres Etats du Nord pour soutenir et développer le programme ESTHER en leur proposant de s'y associer, estimant que l'élargissement des membres d'ESTHER au Nord était le plus sûr moyen d'élargir la liste des pays bénéficiaires au Sud.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 23 janvier 2004)