Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Directeurs,
Messieurs les Conseillers,
Mesdames, Messieurs,
C'est un très grand plaisir qui m'est réservé, un véritable honneur pour moi de décorer aujourd'hui M. Hassan Alaoui Kacimi, directeur de la rédaction du premier quotidien marocain ''Le Matin du Sahara et du Maghreb''.
M. Alaoui, vous avez toujours entretenu, avec notre pays, avec la France, des liens extrêmement étroits, aussi bien sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Vous êtes un de ceux qui maîtrisez le mieux la langue française, qui est notre trésor partagé.
Vous avez accompli vos études de journalisme un peu plus au nord, sous un climat moins clément mais dans cette belle ville de Lille où se trouve la plus prestigieuse des écoles de journalisme françaises, l'Ecole supérieure de journalisme de Lille. C'est là que vous avez fait vos premières armes à la ''Voix du Nord'', puis au ''Monde''. Le Monde c'est presque pour vous une histoire d'amour, parce que si j'en crois mes informateurs, c'est dans un monastère que vous avez rencontré les plus prestigieux des fondateurs du "Monde", et en particulier, Hubert Beuve-Méry, qui a été un peu celui qui a éveillé la vocation du journalisme chez vous.
Vous avez fait à partir de cette rampe de lancement qu'est le "Monde", une très belle carrière journalistique dans des organes de presse francophones au Maroc, je les cite, ils sont nombreux : "Maroc Soir'', ''Télé plus'', ''la Vie économique'', ''Le Temps du Maroc'', ''Le Matin du Sahara''. Vous avez également travaillé en étroite collaboration avec de très nombreux confrères français qui vous apprécient pour votre professionnalisme, votre déontologie et également vos qualités personnelles de chaleur humaine et d'hospitalité. Vous avez d'ailleurs, en 1981, participé à Paris à la création du quotidien international ''Continent'', dédié à l'Afrique et qui est un de ces traits d'union que nous aimons et dont nous avons le plus grand besoin.
Vous êtes un homme de presse et de communication, chargé de mission également à plusieurs reprises dans des cabinets ministériels, donc la vie politique ne vous est pas inconnue et elle vous a laissé votre objectivité et votre perspicacité. Vous avez été rédacteur en chef, éditorialiste, chroniqueur, analyste de politique internationale, grand reporter, en un mot vous avez fait le tour du monde et le tour du métier. Vous êtes connu comme une des plus belles plumes, je le disais pour commencer, et c'est probablement aussi cela qui nous touche le plus, de voir cette langue universelle qui appartient à l'humanité être si bien servie par des hommes tels que vous. C'est donc avec un immense plaisir que je vais procéder à la remise des insignes de Chevalier de la Légion d'honneur.
M. Alaoui, au nom du président de la République française et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier de la Légion d'Honneur
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 décembre 2004)
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Directeurs,
Messieurs les Conseillers,
Mesdames, Messieurs,
C'est un très grand plaisir qui m'est réservé, un véritable honneur pour moi de décorer aujourd'hui M. Hassan Alaoui Kacimi, directeur de la rédaction du premier quotidien marocain ''Le Matin du Sahara et du Maghreb''.
M. Alaoui, vous avez toujours entretenu, avec notre pays, avec la France, des liens extrêmement étroits, aussi bien sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Vous êtes un de ceux qui maîtrisez le mieux la langue française, qui est notre trésor partagé.
Vous avez accompli vos études de journalisme un peu plus au nord, sous un climat moins clément mais dans cette belle ville de Lille où se trouve la plus prestigieuse des écoles de journalisme françaises, l'Ecole supérieure de journalisme de Lille. C'est là que vous avez fait vos premières armes à la ''Voix du Nord'', puis au ''Monde''. Le Monde c'est presque pour vous une histoire d'amour, parce que si j'en crois mes informateurs, c'est dans un monastère que vous avez rencontré les plus prestigieux des fondateurs du "Monde", et en particulier, Hubert Beuve-Méry, qui a été un peu celui qui a éveillé la vocation du journalisme chez vous.
Vous avez fait à partir de cette rampe de lancement qu'est le "Monde", une très belle carrière journalistique dans des organes de presse francophones au Maroc, je les cite, ils sont nombreux : "Maroc Soir'', ''Télé plus'', ''la Vie économique'', ''Le Temps du Maroc'', ''Le Matin du Sahara''. Vous avez également travaillé en étroite collaboration avec de très nombreux confrères français qui vous apprécient pour votre professionnalisme, votre déontologie et également vos qualités personnelles de chaleur humaine et d'hospitalité. Vous avez d'ailleurs, en 1981, participé à Paris à la création du quotidien international ''Continent'', dédié à l'Afrique et qui est un de ces traits d'union que nous aimons et dont nous avons le plus grand besoin.
Vous êtes un homme de presse et de communication, chargé de mission également à plusieurs reprises dans des cabinets ministériels, donc la vie politique ne vous est pas inconnue et elle vous a laissé votre objectivité et votre perspicacité. Vous avez été rédacteur en chef, éditorialiste, chroniqueur, analyste de politique internationale, grand reporter, en un mot vous avez fait le tour du monde et le tour du métier. Vous êtes connu comme une des plus belles plumes, je le disais pour commencer, et c'est probablement aussi cela qui nous touche le plus, de voir cette langue universelle qui appartient à l'humanité être si bien servie par des hommes tels que vous. C'est donc avec un immense plaisir que je vais procéder à la remise des insignes de Chevalier de la Légion d'honneur.
M. Alaoui, au nom du président de la République française et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier de la Légion d'Honneur
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 décembre 2004)