Texte intégral
Le Figaro : À partir du 25 janvier prochain commence la série des commémorations évoquant le soixantième anniversaire des événements de 1945 et la fin de la seconde guerre mondiale Quels seront les principales actions de mémoire menées par votre ministère ?
Hamlaoui Mekachera : Ce sera une année pleine d'émotion. En 2004, nous avons célébré une suite d'évènements heureux : le soixantième anniversaire des débarquements alliés de Normandie et de Provence, la libération de la France.
Cette année, nous nous souviendrons, à travers l'anniversaire de la libération des camps de concentration, des abominations que l'homme a été capable de commettre.
Notre action sera menée selon trois axes principaux. En premier lieu, nous rappellerons la libération des camps de concentration, mais aussi celle des oflags et stalags où les prisonniers de guerre ont subi une longue captivité.
Le retour de ces derniers dans leur patrie constituera le deuxième point fort des cérémonies.
Enfin, bien entendu, nous évoquerons la capitulation de l'Allemagne et la victoire des alliés.
Q. Quelles formes revêtiront ces commémorations ?
R. En France, hormis le camp d'extermination du Struthof, nous avons surtout eu des camps de transit. C'est pourquoi nous tenons à évoquer la délivrance de chacun des camps nazis. Aussi avons-nous choisi une date symboliquement forte - la journée de la déportation - pour en organiser le souvenir. Ainsi, le 24 avril une cérémonie se déroulera sur le parvis des droits de l'Homme, au Trocadéro. La scénographie, qui reste à déterminer, devra évoquer l'ensemble des camps.
En Alsace, le Président de la République inaugurera, au Struthof, le Centre Européen du Résistant Déporté, en octobre prochain. Le retour des prisonniers de guerre sera évoqué le 8 mai à l'ancienne gare d'Orsay, lieu où ils étaient accueillis à l'époque.
Q. Quelles seront les manifestations marquant le jour de la capitulation du nazisme ?
R. Une première cérémonie aura lieu à Reims, puisque c'est là que fut signée - le 7 mai 1945 - la capitulation de l'Allemagne avant celle signée - le lendemain 8 mai - cette fois à Berlin.
À Paris, le Président de la République présidera, le 8 mai, les commémorations, à l'Arc de Triomphe, en présence de détachements militaires de toutes les armées alliées. De nombreux jeunes, qui sont les futurs relais de la mémoire, seront présents aux côtés des vétérans à cette manifestation.
Il faut souligner qu'en province, la libération sera également fêtée. Ce sera le cas par exemple à Royan ou à La Rochelle, villes où les Allemands se trouvaient encore retranchés alors que le reste du territoire national était déjà libéré.
Q. Quelle part prendra la France aux célébrations organisées dans les autres Etats européens ?
R. Nous serons présents partout. Quel que soit le lieu où la libération sera célébrée, un membre du gouvernement représentera la France.
(Source http://www.défense.gouv.fr, le 31 janvier 2005)
Hamlaoui Mekachera : Ce sera une année pleine d'émotion. En 2004, nous avons célébré une suite d'évènements heureux : le soixantième anniversaire des débarquements alliés de Normandie et de Provence, la libération de la France.
Cette année, nous nous souviendrons, à travers l'anniversaire de la libération des camps de concentration, des abominations que l'homme a été capable de commettre.
Notre action sera menée selon trois axes principaux. En premier lieu, nous rappellerons la libération des camps de concentration, mais aussi celle des oflags et stalags où les prisonniers de guerre ont subi une longue captivité.
Le retour de ces derniers dans leur patrie constituera le deuxième point fort des cérémonies.
Enfin, bien entendu, nous évoquerons la capitulation de l'Allemagne et la victoire des alliés.
Q. Quelles formes revêtiront ces commémorations ?
R. En France, hormis le camp d'extermination du Struthof, nous avons surtout eu des camps de transit. C'est pourquoi nous tenons à évoquer la délivrance de chacun des camps nazis. Aussi avons-nous choisi une date symboliquement forte - la journée de la déportation - pour en organiser le souvenir. Ainsi, le 24 avril une cérémonie se déroulera sur le parvis des droits de l'Homme, au Trocadéro. La scénographie, qui reste à déterminer, devra évoquer l'ensemble des camps.
En Alsace, le Président de la République inaugurera, au Struthof, le Centre Européen du Résistant Déporté, en octobre prochain. Le retour des prisonniers de guerre sera évoqué le 8 mai à l'ancienne gare d'Orsay, lieu où ils étaient accueillis à l'époque.
Q. Quelles seront les manifestations marquant le jour de la capitulation du nazisme ?
R. Une première cérémonie aura lieu à Reims, puisque c'est là que fut signée - le 7 mai 1945 - la capitulation de l'Allemagne avant celle signée - le lendemain 8 mai - cette fois à Berlin.
À Paris, le Président de la République présidera, le 8 mai, les commémorations, à l'Arc de Triomphe, en présence de détachements militaires de toutes les armées alliées. De nombreux jeunes, qui sont les futurs relais de la mémoire, seront présents aux côtés des vétérans à cette manifestation.
Il faut souligner qu'en province, la libération sera également fêtée. Ce sera le cas par exemple à Royan ou à La Rochelle, villes où les Allemands se trouvaient encore retranchés alors que le reste du territoire national était déjà libéré.
Q. Quelle part prendra la France aux célébrations organisées dans les autres Etats européens ?
R. Nous serons présents partout. Quel que soit le lieu où la libération sera célébrée, un membre du gouvernement représentera la France.
(Source http://www.défense.gouv.fr, le 31 janvier 2005)